Conséquences de la sécheresse. Dans La France Agricole du 9 novembre 2018, Philippe Pavard observe qu' »une bonne partie des importations (de paille et de fourrage, ndlr) va provenir d’Espagne, un pays plus méridional que nous, où il pleut beaucoup moins. Et que ces fourrages sont bien sûr irrigués grâce à des réserves. »
Le rédacteur en chef adjoint de l’hebdomadaire ironise : « ‘Remercions’ à ce stade tous ces ministres clairvoyants et ces associations dogmatiques qui, main dans la main, grâce à leur obstruction au stockage de l’eau, ont contribué à un tel fiasco à la fois économique et environnemental (bilan CO2 du transport ?).
Et de conclure : « Oui, permettre aux éleveurs de réaliser des réserves collinaires pour assurer leur ressource fourragère aurait permis de détendre la situation. Constater qu’il y a encore aujourd’hui débat en France sur la nécessité de stocker l’eau dépasse l’entendement. »
Et quand l’Espagne aura épuisé son stock de fourrage il faudra le trouver toujours plus loin. Encore un exemple qui montre que l’élevage vit ses dernières années… Consommation d’eau, pollution des sols, de l’air, consommation d’antibiotiques, etc, etc. Un bilan carbone catastrophique pour tous les aliments qui en sont issus.