Fiscalité écologique : « Le Monde » au secours du gouvernement

Partager sur : TwitterFacebook

Massivement subventionné par l’Etat (18,6 millions d’euros d’aides directes en 2012 sans compter les aides indirectes que sont les aides postales en avantages tarifaires, le taux de TVA réduit à 2,1 % pour la presse papier ou l’allocation forfaitaire journalistes), Le Monde doit de temps en temps renvoyer l’ascenseur à qui de droit. Le quotidien du soir a donc publié le 9 novembre dernier une tribune des économistes Damien Dussaux et Paul-Hervé Tamokoue Kamga qui voient dans la taxation des carburants une mesure vertueuse et même une opportunité politique ! Objectif : faire entendre raison à ces ploucs de la France d’en-bas qui veulent bloquer la France ce 17 novembre, qui ne comprennent décidément rien, et qui en ont marre de toujours plus payer pour (sur)vivre. Non mais !!!

La tribune peut être lue ici. Cet extrait la résume bien :

« Nous proposons une journée de débat national sur l’utilisation des revenus issus de la taxation sur les carburants. En effet, l’affectation des recettes fiscales est un choix politique où toutes les revendications citoyennes, au-delà du pouvoir d’achat, ont leur place. Une telle journée nous montrerait que la fiscalité écologique, loin d’être punitive, peut être un formidable levier de transformation vers une société plus désirable et plus juste ».

En gros, « on fait un colloque pendant que le petit peuple crève en région… »

Cette tribune est une supercherie, voici pourquoi :

  • elle accrédite le mythe selon lequel le réchauffement climatique, dont l’origine anthropique n’a d’ailleurs jamais été prouvée, serait résolu avec une taxe !
  • La France n’est de toute façon responsable que d’une infime partie de l’émission des fameux gaz à effet de serre dans le monde.
  • Les grands prêtres écologistes, dont les signataires de cette tribune font partie, sont déconnectés de la réalité et ne sont pas en phase avec les attentes des Français et leurs contraintes de vie à la campagne ou en zones périurbaines : beaucoup vivent à Paris et n’ont pas le permis (ex : Eric Naulleau, Ian Brossat, etc.), ont un chauffeur (ex : Anne Hidalgo, etc.) ou se font payer le taxi au quotidien par leurs employeurs (tout le petit monde de la radio et de la télé), disposant dans tous les cas d’un réseau très dense de transports en commun, peu ont une famille et des enfants à accompagner à la crèche ou à l’école, etc.