Greenpeace atteint du cancer de « l’à-peu-près ? »

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Hier matin, Greenpeace a publié une étude bâclée contre l’élevage français. La mode actuelle pour les ONG, c’est de faire des cartes. Greenpeace a donc dressé sa propre carte des élevages qui sont soumis aux obligations des établissement classés.

Bien évidement ces élevages seraient des « gros » donc des affreux industriels qui pollueraient. Sauf que l’étude de Greenpeace est frelatée :

1) Greenpeace « oublie » de préciser que souvent ces élevages sont des regroupements sous forme sociétaire avec plusieurs éleveurs.

2) Greenpeace fait un lien avec le montant des primes PAC attribuées à ces structures sociétaires et laisse entendre que ce sont les activités d’élevage (porc et volaille) qui génèrent des primes PAC. Ce qui est totalement faux. Les primes sont liées aux surfaces en culture de ces exploitations. Les primes animales (les ruminants) sont plafonnées par exploitation et prennent en compte la structure sociétaire avec le nombre d’agriculteurs associés. Greenpeace le sait mais préfère produire des fake-news.

3) Sur la qualité de l’eau, Greenpeace fait passer à la trappes les rapports officiels qui eux, montrent clairement une nette amélioration.

Une nouvelle fois les fausses informations sont reprises intégralement sans analyse y compris par la presse régionale. Celle-ci serait pourtant la mieux placée pour remettre à sa juste dimension les info de l’ONG militante. C’est le cas de Ouest France qui fait un copier-coller des fakes news de Greenpeace. Ouest France ne sera pas crédible lorsque l’éditorialiste publiera en Une un long édito larmoyant sur la perte de confiance dans les institutions dont la presse !

 

8 commentaires sur “Greenpeace atteint du cancer de « l’à-peu-près ? »

  1. Ouest France… à l’image de son lectorat urbain rennais qui sait à peine que Rennes accueille l’un des salons des productions animales les plus importants d’Europe (SPACE), mais qui s’extasie sur les startup (s) et ses emplois promis, en oubliant les dizaines de milliers d’emplois générés par l’agriculture et agro alimentaire dans l’ouest.
    En tout cas, sur ce que j’ai lu récemment, ils sont à fond dans le catastrophisme planétaire, on va tous mouriret toussa (au moins 4 accroches vendredi): ils tombent vraiment dans le n’importe quoi. Difficile d’être positif après un tel déluge de catastrophes à venir (et au conditionnel, quand même, faut pas déconner).
    Quand on lit des quotidiens étrangers européens, nous n’avons pas franchement l’impression d’être sur la même planète.

    1. Récemment les journaliste ce sont plaint que les gilets jaunes ne les accueillais pas correctement et les accusais de mentir sans prendre de recul pour constaté que effectivement ils mentent. Ils se présentent constamment comme les chantres de la vérité et se targue de leur déontologie journalistique, mais sont près à relayer la moindre stupidité sans esprit critique pourvu que ça correspondent à leur idéologie. Des groupes comme Greenpeace ou Génération future ne sont pas près de disparaître avec un telle soutien.

  2. Ouest-France reçoit de l’état (nous, nos sous) , 4000 000 d euros par an. Ce qui est supérieur à son résultat net ( 3500 000€). OF est en positif grâce à nos impôts….On comprends son suivisme.. ( Le Figaro , Libé , le Monde , l’Humanité , en croque aussi)

    1. Ce tableau de titres de presse subventionnés (source : Cour des Comptes), en lien ci-dessous, date un peu (période 2009-2011), mais reste instructif.
      Il n’est donc pas interdit au contribuable de faire un rapprochement entre subvention et choix (indépendant ?) d’une ligne éditoriale des dits titres. 🙄
      http://fr.tinypic.com/r/1zc0phl/9

    2. la dérive de Ouest-France n’est pas nouvelle mais s’accentue depuis le départ de Hutin . Le quotidien le plus important de France est en train de perdre son âme est se range du coté des suiveurs ! comme il n’a plus rien d’original a offrir je ne me suis surtout pas abonné . On peut pas s’abonner a un truc qui risque de vous énerver chaque matin ! un journaliste m’avait expliqué qu’il n’etait pas la pour parler des trains qui arrivent à l’heure ! ce à quoi je lui ai répondu que l’interêt de la SNCF etait donc désormais que les trains n’arrivent plus a l’heure … pour ma part je fuis les messagers de peur , et cela depuis la crise de la vache folle ! au plus fort de la crise je peux vous assurer qu’il y a plus de journaliste fou , de scientifique fou n de consommateur fou , de député et de ministre fou que de vaches !!!!

  3. Qu’ attendre d’autre d’une ONG comme GP déjà accusée de crime contre l’humanité par 138 PRIX NOBELS et plus de 13000 scientifiques pour être responsable de la mort de centaines de milliers d’enfants de carence en vitamine A en bloquant le développement du riz doré avec leurs mensonges et actions malhonnêtes et volontaire.
    Sacrifice d’enfants, juste pour garder la machine à fric qu’est la guéguère anti PGM!!
    Cette action lancée en juin 2016 reste sans intérêt pour les merdias qui préfèrent leurs buzz climatique ou sur Monsanto. Même un ancien fondateur de GP Patrick Moore qui lui accuse directement GP d’être responsable de plus de 2.5 millions de morts d’enfants ne peut être crédible contre cette horreur qu’est devenu GP.
    .http://supportprecisionagriculture.org/
    GP n’est pas du tout atteint d’un cancer, GP EST UN CANCER de notre sociétés caché derrière une image de sauveur de la planète !!!

  4. Ouest France, mais aussi Le Parisien… qui fait en plus des fautes dans son copié/collé.
    Pour l’élevage du Finistère (que Ouest France n’évoque pas, curieusement), il assure qu’il produit 60 tonnes de lisier par jour, et qu’il a déversé 100 000 tonnes (!!!) dans « la rivière du coin ».
    Il faut bien sûr lire 100 000 litres, un détail pour le lecteur.
    Là où c’est plus gênant c’est la pollution qui est relaté de manière assez floue par Greenpeace, est attribuée à l’exploitation par Le parisien.
    Il y a bien eu une pollution au lisier en avril 2018, elle s’est déroulée sur la rivière le Jet, à 85 km de cette exploitation!
    Encore un détail mais peut être pas anodin pour l’éleveur qui est ainsi cloué au pilori par la presse nationale… alors que le ruisseau à proximité de son exploitation regorge de jolies truites!

Les commentaires sont fermés.