Le Figaro, suite à une publication récente dans la revue Nature, s’est interrogé il y a quelques jours sur les bienfaits du bio pour l’avenir de la planète notamment pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Manger bio est-il dangereux pour la planète ?
« Alors que les bienfaits du bio pour notre santé font débat dans la communauté scientifique, un article publié dans la revue Nature en décembre dernier démontre que l’agriculture biologique aurait un impact négatif sur le réchauffement climatique. Dans ces travaux dont Le Figaro s’était déjà fait l’écho, les scientifiques montrent que les cultures biologiques relâchent plus de CO2 que les cultures traditionnelles. Les rendements moins élevés demandent davantage de surface pour permettre aux plantes de pousser, causant donc une déforestation plus importante. »
Les mouvements écologistes par des communications simplistes ont imposé l’idée que le bio « est génial pour l’avenir de la planète ». Sur le plan des chiffres d’émissions de GES (gaz à effet de serre), c’est loin d’être une évidence. Dans la presse professionnelle, l’institut Arvalis pointe également l’enjeu phosphore notamment pour le secteur des grandes cultures en Bio. Sur une longue période, la baisse régulière du stock de phosphore dans les sols et surtout l’impossibilité d’une fertilisation bio adéquate a un impact sur le rendement.
Depuis 2006, Arvalis Institut du végétal conduit dans la Drôme un essai du suivi de la fertilité des sols en grandes cultures conduites en AB. Une partie de l’essai reçoit des engrais organiques riches en phosphore tandis que l’autre ne reçoit que de faibles doses associées à la fertilisation azotée. Résultats ? « Les apports de phosphore ne compensent pas les exportations », souligne Régis Helias. « Les rendements baissent de façon significative pour des espèces telles que le maïs ou le blé. Le problème, c’est que l’agriculture bio se développe de plus en plus sans composante élevage, ce qui la prive des apports d’effluents. En 2011, 66 % des exploitations en agriculture biologique étaient dépourvues d’élevage. Bio ou pas bio, l’agriculture bénéficie encore aujourd’hui des apports massifs des Trente Glorieuses et continue de vivre sur ce stock de phosphore et de potassium. Mais un jour, je ne sais pas quand, ça va craquer ici ou là ».
les Bios ne se gênent pas pour utiliser du fumier provenant de fermes » conventionnelles » : le fumier conventionnel se transforme comme par magie en fumier bio . Mais cela n’a aucune importance puisque ces idiots de consommateurs gobent tout sans aucun esprit critique.
De toute manière le fumier qu’il soit bio ou pas , cela reste de l’NPK+ oligo-éléments
qui sont assimilé par les plantes exactement de la même manière une fois qu’ils sont
dans la CEC .
Par exemple : http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/hort/news/hortmatt/2015/11hrt15a1.htm .
Le sol c’est de la chimie chose qu’ignore complétement les pseudos écolos .
Si il existe des aliments bio , c’est qu’il y a des aliments synthetiques ? Vous connaissez des exploitations agricoles synthetiques , du ble synthetique ,de la viande synthetique….???
De la viande synthétique: cela commence à exister ( cellules souche de vache, poulet, canard… cultivées en laboratoire). Les vegans devraient apprécier… d’ici 20 ans!
Donc en fait tout est bio pourvu que ce soit vivant….
caricature simpliste je suis en polyculture elevage et mon fumier est bio !!
Ce n’est pas une caricature mais la réalité. Si votre fumier est totalement » bio » et uniquement produit sur votre ferme ce n’est pas le cas général. Par ailleurs, les vaches malades sont bien traitées avec des médicaments non bio ( antibiotiques…) lorsque c’est nécessaire. Le bio accepte donc la chimie de synthèse … à condition qu’il n’y en ait pas beaucoup, mais le consommateur, lui, pense qu’ il n’y a pas du tout de « produit chimique » : c’est donc une tromperie. Du fumier » bio » peut contenir aussi quantité de bactéries et virus pathogènes ( et oui, les vaches, même bio, peuvent être malades )qui peuvent se recombiner entre elles joyeusement et tout cela finit dans la terre sera impossible de les récupérer. Au moins , quand on arrête d’épandre un produit chimique il y a un moment où il est dégradé ( en CO2 et H20) alors qu’avec le vivant c’est impossible: c’est comme une technique d’apprenti sorcier.Pour éviter ce risque ( le principe de précaution ne devrait pas s’appliquer qu’au glyphosate!) il faudrait stériliser le fumier
@ Visor 18/01/2019 | 9:25
« … et oui, les vaches, même bio, peuvent être malades ) »
>>> Oui mais c’est surement qu’elles sont contaminées par les vaches malades de l’exploitation voisine! Comme les résidus de phyto trouvés dans les produits bio, c’est à cause de la dérive des traitements des parcelles d’à côté…..
@ duterte
« caricature simpliste je suis en polyculture elevage et mon fumier est bio !! »
>>> Comme quoi il y a toujours moyen de trouver des arrangements…
« Le problème, c’est que l’agriculture bio se développe de plus en plus sans composante élevage, ce qui la prive des apports d’effluents. »
Quand fera-t-on comprendre que ces effluents, c’est de la fertilité qui est « simplement » déplacée.
On appauvrit la prairie bio, par exemple, pour enrichir momentanément le champ qui sera appauvri quand la récolte en sera sortie.
@Visor : le fumier conventionnel… oui mais pas d’un élevage « industriel »… Ils ont quand même leur fierté, les idéologues du bio.
En fait la notion d’élevage industriel varie selon les organismes certificateurs… Dans la plupart des cas 1 Ha de SAU exploité par l’élevage permet de ne plus le considérer « Hors Sol »… Après, ça reste de la matière organique, d’où qu’elle vienne! Et l’AB en a cruellement besoin pour ses cultures!
Désolé seppi de vous contredire (une foi n’est pas coutume).
Les élevages dit « industriels » ou pas, sont obligés d’avoir des plans d’épandages avant de pouvoir commencé à travailler. Ils suffit qu’ils passent un contrat avec une plate forme de compostage , et leur fumier (de bovin,d’élevage hors sol,…) ressort composté avec le label produit « amendement bio » en prime…..
Ils ont parlés pendant un temps d’interdire tous fumier non d’origine « exploitation bio ». Plus de bruit sur ce sujet depuis quelque temps !(ils ont du enfin commencer a réfléchir un peu) Si ils faisaient réellement cela (faux pas rêver) ce serait très rapidement la mort des productions bio.
Les effluents d’élevage dits « industriels » ne sont pas interdits pour fertiliser des terres en bio. Tout ce qui n’est pas interdit est, de fait, autorisé. Étant moi même éleveur de porc conventionnel donc sur caillebotis, je dispose d’un plan d’épandage avec d’autres éleveurs bovins laitiers. L’un d’eux est passé en bio, et la fourniture de lisier n’est absolument pas remis en cause par l’organisme certificateur.
Sans agriculture conventionnelle, le bio mourra.
Il y a ce que disent les textes… et la réalité de terrain. Les effluents d’élevages dits « industriels » (définition ?) sont interdits
Mais le CESE vient d’indiquer que » La priorité, c’est la transition vers le bio » (la FA de ce jour), CESE sous la coupe de membres de FNE.
Vraiment hors sols, ces personnages. Pas trop au courant de ce qui se passe dans nos contrées et rond-points.
De nombreux commentateurs constatent que nous avons de plus en plus de mal à débattre, tant les positions sont tranchées: le CESE en est un exemple flagrant.
… FNE, est gavé avec nos impôts ( en 2015 les dons ne représentent que 8 % de leur budget). Ce que le gouvernement n’ose pas faire directement, il le fait faire par FNE ( ou d’autres, tout autant gavés d’argent public) : cela donne une apparence de démocratie, de concurrence et de liberté mais il n’en est rien. Ils n’ont donc aucune crédibilité puisqu’ils ne sont que les petits soldats aux ordres qui profitent de la violence de l’état pour voler les citoyens déjà mal en point. « L’environnement, cela suffit » comme disait Sarkozy,mais il faut passer aux actes.
@Douar,
« De nombreux commentateurs constatent que nous avons de plus en plus de mal à débattre »
Ce qui fait déjà dire à d’aucuns – jusques et y compris au gouvernement – compte tenu des sujets qui en seront exclus, que le grrrand débat national annoncé… bof, bof ! 🙄
Ce qui me fait penser à ma première année de prépa (« Agro » à Bordeaux) au début de laquelle le bizuth que je fus avait eu à décrire (et sur quatre pages, siouplait !…) une boule de billard, sans parler ni de sa forme ni de sa couleur ! 😯 😆
ouh là, ztrictement interdit de parler de « bizuth ».
Je suppose que depuis, vous êtes traumatisé par la violence de ce rituel rétrograde et barbare 😉
Celui subit par JG2433 me semble assez bon enfant ( sauf si en fonction du résultat il y a eu certaines humiliations borderline) et suscitant une certaine créativité ( il y a eu plus bête et méchant).
Pas le moins du monde traumatisé, en effet. 😉
État d’esprit des « Carrés » plutôt sain – plus enclins à la rigolade qu’à chercher la vexation et (pour répondre à Visor) encore moins l’humiliation.
Tout s’était parfaitement bien terminé à la fin du 1er trimestre, Cubes, bicarrés, carrés et bizuths réunis dans un joyeux et carnavalesque monôme dans les rues de Bordeaux.
Étant doué du pouvoir de descendre dans le futur et d’en remonter, je suis en mesure de vous donner un résumé des conclusions du « grand débat ». Celui-ci (le débat) comporte deux points :
1) Nous voulons payer moins d’impôts
2) Nous voulons un salaire plus élevé
Au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires…
Les deux mesures sont liées mon général car en payant moins de charges et impôts ( donc évidemment réduction des dépenses publiques de 30 /35 % par exemple ) les salaires augmentent mécaniquement fortement … et donc l’épargne, donc l’investissement, donc l’emploi aussi.Beaucoup ne réalisent pas qu’en gagnant 1500 € net après impôts ils gagnent en fait ( ce qu’ils coûtent à leur employeur) 3000 € : ce qui fait une énorme marge de progression des salaires. Un salarié gagne en net deux fois plus en Suisse … tout en coûtant le même prix à l’employeur ( plus de 2 millions de gens l’ont compris et ont fuit la France et ce sont plutôt des gens talentueux). Dans un monde ouvert il est suicidaire d’avoir le plus gros fardeau du monde ( taxes et impôts divers) : ce qui provoque inéluctablement du chômage de masse ( sinon, il faudrait compenser en travaillant 55 H/ semaine ,mais en plus, on travaille moins que les autres). Presque toutes les entreprises Françaises sont passées sous contrôle étranger à cause de cette taxation abusive et maintenant les emplois sont ailleurs. le résultat.
Ce gouvernement prendra t il les mesures nécessaires ? C’est mal parti pour dégraisser la fonction publique car Macron a été biberonné à l’idéologie du passé ( c’est un jeune vieux).
Vous avez oublié le point n°3, le plus important : nous voulons plus de prestations sociales
Comme le dit l’auteur à la fin de son (excellent) article :
« Il ne suffit pas de dire « c’est écologique » pour rassurer le peuple, il faut le démontrer. »
https://www.contrepoints.org/2019/01/09/334236-lecologie-politique-fait-pschitt
Les ayatollahs verts euthanasient le macronisme
Par Laurent Alexandre,
« Monsieur le Président, ne laissez pas les ayatollahs verts, lâchement soutenus par certains ministres opportunistes et incompétents en sciences, détruire votre projet de renouveau de la France. »
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/les-ayatollahs-verts-euthanasient-le-macronisme_2056132.html
… le macronisme , mais pas que… ! 👿
Pourtant ce matin sur BFM à 8h30 l’invité du jour Michel Edouard Leclerc à expliqué
que ces magasins vont s’orienter vers le bio .
Des ONG lui ont expliquer que des études scientifiques démontrés la nocivités de la production classique (à voir en replay ‘ici quelques heures) .
Donc après Carrefour , Leclerc rentre lui aussi activement dans le folklore du bio .
Ce n’est pas du folklore mais du business bien compris. La grande distribution redore son image et surtout démolit celle de ses fournisseurs. Quel avantage pour des tractations déjà très déséquilibrées ! Et la petite fraction mise en avant (bio) elle en est aussi plus fragile parce que le marketing peut s’inverser du jour au lendemain.
et la marge par kg vendu est bien supérieure !! la majorité du bio est importée ( à relativement bas coût) et revendue à prix bien plus élevé que le non bio.
Chez Carrefour , j ai regarde un bocal de petits pois « biau » , pas d info sur l’origine des legumes…….. Etrange…
Ce qui est étrange dans les rayons de carrefour vient de l’étranger, des fermes industrielles bio d’Ukraine ou de Roumanie, pays très respectueux des règlementation européennes en matière de pesticides.
Comme à son habitude Alerte Environnement dénonce que ce qui l’arrange.
Ouh le bio dangereux, attention ! Par contre rien sur les conséquences écologiques catastrophiques de l’élevage. Défendre ses propres intérêts même en donnant de fausses informations ou en détournant des propos , tel est l’objectif d’Alerte Environnement.
Mp toujours aussi hilarant dans diatribes inspires par fessebouque ou touiteur
De fausses informations, ce que développent les liens mentionnés ci-dessus ?
Le révérend MP vomit encore et toujours son même catéchisme mal digéré!
Adminalerte voudra-t-il bien vérifier si « Zygolar » est une erreur de frappe du contributeur « Zygomar » et, si ce n’est pas le cas, supprimer ses interventions ?
Et hop commentaire supprimé. C’est pratique de faire le ménage dans les commentaires hein…
« en même temps » la valeur ajoutée de vos commentaires ne saute pas aux yeux.
Il n’a évidemment pas répondu à la question que j’avais posée (cf : JG2433 10/01/2019 | 11:13), suite aux accusations gratuites qu’il avait étalées dans son post…
Et, maintenant, il vient chouiner ! 😆
Qui vient chouiner ? Et pour ce qui est de la valeur ajoutee des commentaires, les vôtres cher visor se posent là ! Comme quoi tout est relatif !
Si vous aviez un minimum d’éthique et de bon sens, vous adopteriez un pseudo qui ne prête pas à confusion.
Merci de choisir un autre pseudo, qui effectivement ne prête pas à confusion. Vos commentaires suivants seront supprimés si ce n’est pas fait.