C’est avec ce type de titre que la presse a informé de la publication d’une étude publiée le 11 février dernier dans la revue scientifique Biological Conservation. D’autres chiffres de l’étude aussi catastrophiques ont été largement diffusés.
Au total, 40 % des espèces d’insectes sont en déclin, parmi lesquelles les fourmis, les abeilles, les éphémères, etc. Depuis trente ans, la biomasse totale des insectes diminue de 2,5 % par an. Leur taux d’extinction est huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles. « A ce rythme-là, d’ici un siècle, il ne restera plus d’insectes sur la planète, alerte Francisco Sanchez-Bayo, l’auteur principal de l’étude. Ou alors à peine quelques espèces nuisibles qui se seront développées au détriment des autres. »
Bien évidement, les commentaires ont désigné les coupables : les pesticides, le glyphosate, l’agriculture intensive, etc.
Hervé Le Guyader, professeur émérite en biologie évolutive, à Sorbonne- Université s’est livré a une critique de cette étude dans l’émission la tête au carré du vendredi 15 février.
Extrait :
» Des données uniquement sur l’Europe et l’Amérique du nord.… Il n’y a pas le Canada et la Russie, … En Chine et en Australie uniquement les abeilles sont prises en compte … C’est assez bizarre. La France n’est représentée que par une seule donnée en Camargue. C’est assez désolant de faire un buzz avec ce papier. «
Une nouvelle fois, il faut constater que la presse ne s’est pas livrée à une approche « critique » de cette publication, sous prétexte que celle-ci « va dans le sens de l’histoire ». Pourtant, les journalistes avaient parfaitement le temps de le faire pendant la période d’embargo. In fine, un seul chiffre va rester et par conséquent polluer les débats futurs.
Le protocole de l’étude est une analyse sur les bases de données à partir des mots clés « insectes » « disparitions » « survie ».
Donc les auteurs n’ont recherchés QUE les études portant sur la disparition ou la survie des insectes.
Mais rien portant sur le maintient ou l’augmentation des populations !!!
Il est facile après de prédire une « disparition » des insectes… sur la base d’un protocole biaisé !!!
Et « en même temps »…
La plus grosse abeille du monde retrouvée en Indonésie.
« Toute noire, de la taille d’un pouce humain, l’abeille de Wallace, la plus grande du monde, n’avait pas été aperçue depuis des décennies : des chercheurs ont annoncé jeudi l’avoir finalement retrouvée sur une île reculée d’Indonésie. »
https://www.sudouest.fr/2019/02/22/la-plus-grosse-abeille-du-monde-retrouvee-en-indonesie-5843312-4803.php
Je me pose la question : Ne plus la voir aurait-il pu servir de « preuve évidente » 🙄 avancée à son endroit pour en conclure– hâtivement – à sa disparition ?
En 1992 au sommet de Rio la biodiversité devient patrimoine commun de l’humanité!
La diversité du vivant restait pourtant mal connue. A cette époque, environ 1,7 million d’espèces vivantes avait été identifiées bien que les scientifiques évaluaient le nombre total d’espèces entre 2,4 et 30 millions.
PB: C’est informations étaient celles des écologues (les vrais scientifiques de l’écologie).
Par contre avec les écolo, là on sait tout sur tout et même si on ne connait pas l’existence de très nombreuses espèces ont sait déjà qu’elle vont disparaitre quand même!!!!!
Question: ils sont très forts les écolos ou très cons (car ils semblent croire tout ce qu’ils racontent)???? (j’ai une idée de la réponse…)
Sanchez-Bayo est un activiste associé au bon Dr… pas de nom… il aime les exploits d’huissier (chez ceux qui le critiquent, bien sûr).
Sanchez-Bayo, c’est aussi la « Task Force on Systemic Pesticides… des gens qui écrivent la conclusion d’abord et l’étayent ensuite avec ce qu’ils trouvent.