Cohérence : que les anti-glypho commencent par exiger l’interdiction des sodas

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Tandis qu’aucune étude fiable ne permet de dire que le glyphosate correctement utilisé est cancérigène, ce qui n’empêche pas de nombreux politiques, ONG et médias de réclamer son interdiction immédiate (alors qu’aucune alternative n’existe aujourd’hui), il ne fait plus aucun doute que la consommation de boissons sucrées (sodas, boissons énergisantes, etc.), augmente le risque de mort prématurée, et ce dès la première canette. Mais là, il n’y a plus personne pour demander leur interdiction alors qu’on pourrait très bien se passer des sodas au quotidien.

L’étude a été publiée le 18 mars dans la revue Circulation de l’American Heart Association. Elle conclue que les personnes consommant ce genre de boissons s’exposent à davantage de risques de mourir prématurément.

Menée par l’Harvard T.H. Chan School of Public Health, elle se base sur les données de 37 716 hommes (suivis de 1986 à 2014) et 80 647 femmes (suivies de 1980 à 2014). Les participants devaient répondre régulièrement à des questionnaires sur leur régime alimentaire et leurs habitudes quotidiennes.

Le résultat est ainsi résumé par Les Échos :

les scientifiques ont découvert que les plus gros buveurs (à partir de deux canettes par jour) s’exposent à un risque accru de 21 % de mort précoce. Plus la consommation de boissons sucrées augmente, plus le risque de décéder prématurément grandit (+1 % pour moins d’un soda par semaine, +6 % pour moins d’un soda par jour, +14 % pour un ou deux sodas par jour, et +21 % pour plus de 2 sodas par jour).

D’après les conclusions de l’étude, ce lien entre risque de mort précoce et consommation de boissons sucrées est plus important chez les femmes.

De même, les personnes consommant plus de deux portions de boissons sucrées par jour s’exposent à un risque de décès par maladies cardiovasculaires 31 % plus élevé. Chaque boisson supplémentaire consommée augmente ce risque de 10 %.

Le quotidien rappelle qu’

en France, qui se situe dans la moyenne basse mondiale, les ventes de boissons sucrées s’élevaient à 50,9 litres par habitant en 2015. Ce sont les ménages les plus modestes qui en sont les plus gros consommateurs, d’après les données de l’Insee.

Qu’attendent nos marchands de peur préférés (ONG, médias et politiciens) pour exiger l’interdiction des sodas et autres boissons sucrées ? Résumons la situation… Dans un premier cas, il y a un vrai risque sanitaire pour l’humain : silence de toute cette clique. Dans un second cas, il n’y a aucun risque sanitaire pour l’humain : mobilisation maximale !

12 commentaires sur “Cohérence : que les anti-glypho commencent par exiger l’interdiction des sodas

  1. Je tiens à dire que ce genre d’étude, dans lesquelles les personnes « suivies » doivent répondre elles-mêmes à un simple questionnaire, sans contrôle réel des réponses ni du régime alimentaire ou autres (sportifs, fumeurs…), ne valent pas grand chose !!!
    C’est exactement le même type d’étude publié par l’INRA en 2018 qui a permis de conclure que le Bio « réduisait les risques de cancer » !!!
    Il n’y a en réalité aucun contrôle des gens suivis, ni de leurs réponses !!!

  2. En effet il faut interdire les sodas. Mais il y a d’autres produits dont les anti glypho devraient demander l’interdiction immédiate car ils ont des classements CMR idem ou plus sévère que le glyphosate et que tout le monde manipule régulièrement : ce sont l’essence sans plomb et le gazole !! A quand des analyses d’urine pour mesurer leur présence chez nos peoples ! En plus leurs effets sur l’environnement renforceront la demande d’interdiction immédiate !!!!

  3. Indépendamment de cela, il existe un véritable consensus entre les nutritionnistes sérieux pour constater que l’on mange, trop sucré et trop salé et avec pas assez de fibre.
    Vrai problème de santé publique. Ces boissons posent le problème du sucre (entre autre) en excès qu’elles contiennent.
    Les canettes ajoutent les résidus des polymères qui revêtent la partie métallique, un temps contenant du bisphénol mais remplacé depuis par ?
    S’il s’agit de bière, le principal composé à risque reste l’alcool, pas le glyphosate que la plupart des bières produites avec des orges non françaises contiennent.
    Les champions de la teneur en glyphosate dans les urines dont nous rabattent les oreilles différents médias sont connus par les amis comme de véritable « outres à bière » très gros consommateurs de cette boisson historique par leurs amis, j’ai différents témoignages sur au moins deux de ces « champions » de la teneur en glyphosate dans les urines. Des buveurs invétérés de bière, qui ne se limitent d’ailleurs pas à la consommation immodérée d’alcool. Il faudrait qu’ils affichent en parallèle la quantité de bière (en litres) ingérée dans la semaine en face des ug/litre de glyphosate dans les urines, on extrapolerait à la quantité d’alcool, cancérigène certain que tolèrent voire que recommandent les écolobobos, avec la cigarette et le joint, cela fait partie de leur cuculture.

    1. courir dans le jardin avec sa casserole pour désherber: il fallait y penser. Mais ce n’est pas très écolo si le désherbage est non sélectif ( encore que je doute que liserons, ronces, chiendents …. soient détruits durablement par l’eau chaude amidonnée)
      Au moins, cela ne coûte pas cher ( vs arnaques des jardineries avec les désherbants  » écolo ») et surtout, quel plaisir de voir les écolos avec leur casserole aller détruire les plantes  » nuisibles  » ( tiens, je croyais qu’il n’y avait pas de plantes nuisibles, comme disait M Le Foll: il y a de la place pour tous, c’est une question d’harmonie et d’équilibre. C’est un peu le concept bidon du  » vivre ensemble  » pour les plantouses. )

        1. Le Foll, alors qu’il était ministre de l’agriculture avait expliqué qu’il n’avait pas de sympathie ( je ne me rappelle plus des termes exacts mais c’était l’idée et il me semble que c’était à l’occasion du SPACE de Rennes ou quelque chose comme cela) pour le concept de tuer des mauvaise herbes nuisibles. Il avait dû écouter les écolos de pacotille qui prétendent qu’il peut exister un équilibre stable où toutes les espèces ont leur place.La réalité est que l’espèce la mieux adaptée se développe aux détriments des autres.

            1. « L’occasion de rappeler à notre bon souvenir un auteur [Laurent Berthod] qui a malheureusement posé sa plume »
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Les commentaires sont fermés.