Le cirque continue. Désœuvrés depuis l’abandon, en 2008, des cultures de plantes transgéniques en France, les faucheurs volontaires anti-OGM se sont recyclés en pisseurs volontaires anti-glyphosate. Les voilà qui multiplient les tests d’urine puis les dépôts de plainte contre les dirigeants des entreprises proposant des phytos ainsi que les responsables des organismes ayant approuvé leur mise sur le marché. Car tous les tests sont 100% positifs. Ou plutôt, tous les prélèvements analysés par le laboratoire BioCheck. Cette entreprise allemande créée par une militante écologiste ouvertement anti-glyphosate (cela n’interpelle personne !) est systématiquement à l’origine des résultats spectaculaires qui permettent à des associations ou médias militants d’angoisser des populations qui ignorent parfaitement que l’absence de risque pour l’humain du glyphosate bien utilisé fait l’objet d’un consensus scientifique mondial. Les résultats des prélèvements envoyés à d’autres laboratoires sont moins spectaculaires, eux :
(Des résultats qui parlent de la présence dans l’urine, pas de la dangerosité d’un phyto.)
D’ailleurs, selon un autre laboratoire (celui du CHU de Limoges), trois agris qui utilisent (correctement) du glyphosate et qui lui ont soumis des échantillons de leur urine, n’en ont aucune trace. Décidément, sans l’aide de BioCheck, tout est plus complexe que ce que Générations Futures et « Envoyé Spécial » veulent bien nous dire. « Reste à savoir qui pisse le plus loin et si la science est encore écoutée… » conclut avec malice le site Reussir.fr.
Ces analyses ne valent absolument rien. Ils font stériliser les échantillons ce qui ne se fait jamais avec le test elisa (on les congèles). Les chauffé dénature l’échantillon ce qui pour ce test et des concentration aussi faible fausse tout. Ensuite ils sont envoyé par la poste. De telle échantillons, s’ils sont envoyés le sont par un service spéciale dans de la glace carbonique et en express. J’imagine le transport dans un camion de la poste (toutes ces heures passer sous le soleil). Vu le respect que ce laboratoire porte au protocole juste à ce niveau, je n’imagine même pas le reste. En plus en cas de positif il faut faire un second test dans les mêmes condition mais avec une méthode différente (du test elisa dans ce cas), pour être sur d’éviter les faux positif. Bref bon à rien, mauvais à tout.
Cahier des charges des huissiers https://p1.storage.canalblog.com/22/75/291675/122977477_o.jpg
Regarder les raisons du choix du labo par génération future et campagne glyphosate https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2017/04/GLYPHOSATE_1_0604172.pdf
https://pig.log.bzh/actions/ . On comprend vite que le choix de ce Labo (et non d’un labo Français qui serait plus proche) à été fait dans le but de monter une arnaque médiatique et juridique.
Ils engagent des huissiers pour donner un ère sérieux à tous ça, mais ça reste du foutage de gueule. Normalement avec tous ça, ils devraient être déboutés en justice. Mais la justice en ce moment…
De plus si il voulait être sur que l’échantillon soit stérile, ils feraient le prélèvement par sonde. Mais le « on va vous mettre un tuyau dans l’urètre » ne devait pas être assez vendeur.
et les pisseurs volontaires payent 135€….! ils le valent bien!
Indépendamment de cela, on ne peut écarter de retrouver régulièrement du glyphosate dans les urines comme l’ensemble des produits de notre environnement que l’on ingère à faible dose.
S’agissant du glyphosate cela correspond au glyphosate ingéré avec la nourriture pas avec l’eau de boisson qui en est totalement indemne sauf contamination exceptionnelle, glyphosate versé dans le réseau d’eau potable directement (acte mal-intentionnel).
Cette nourriture est contaminée parce que le glyphosate est appliqué sur le végétal avant la récolte, pour détruire des mauvaises herbes dont certaines toxiques ou éviter de retarder la récolte et de risquer de voir le grain couvert de champignons dangereux, notamment des alternaria que l’on sait désormais producteurs de toxines cancérigènes.
Mais ces utilisations concernent à 99% des céréales et à 100% des pois, des féveroles, de pois chiches, des lentilles, … produits à l’étranger, Europe du nord et de l’est en général et Amérique du nord en particulier.
Ce ne sont pas des cultures OGM qui, paradoxalement, présentent des teneur en glyphosate plus faibles, car glyphosate appliqué bien plus tôt, la culture résistant au glyphosate, contrairement au blé, à l’orge ou aux lentilles.
Donc ces contaminés aux glyphosate dans les urines seraient des consommateurs de blé, orge ( via la bière), lentilles…. produits à l’étranger. La bière faisant partie des « aliments » les plus contaminés. Contaminés au glyphosate, gros buveurs de bière pour les plus significatifs ( en général jeunes hommes) , donc gros buveurs d’alcool qui ne leur pose pas soucis… dans tous les cas gros couillon.