L’impact des ONG : décisif selon le patron des patrons

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Geoffroy Roux de Bézieux

« Les ONG ont acquis une influence sur l’opinion, sur les consommateurs, sur nos collaborateurs, dont l’impact est parfois plus fort que celui de certains syndicats » explique Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, dans L’Usine Nouvelle du 23 mai 2019. Il a rencontré une trentaine d’ONG et souhaite instaurer un dialogue permanent avec elles. Son constat « semble partagé par la CFDT, qui porte des projets communs avec les ONG, faute de trouver des syndicats avec lesquels s’allier ». Il continue : « Certaines ONG ont compris qu’elles pouvaient avoir un impact très concret et opérationnel sur le comportement des entreprises en les challengeant ». « Au travers de la RSE, elles ont trois leviers d’action : les investisseurs, qui deviennent de plus en plus exigeants, les consommateurs, et désormais les collaborateurs, de jeunes diplômés déclarant ne pas vouloir travailler dans les entreprises qui ne se soucient pas de l’environnement. Si les meilleurs éléments ne veulent plus venir chez vous, ça va être un problème » Bref, à coté, Monsanto et Cie, c’est du pipi de chat ! Le puissant syndicat des patrons a donc décidé « d’organiser un dialogue permanent avec (les ONG), d’autant qu’elles sont très nombreuses et que se pose la question de leur représentativité ! » Une interrogation en forme d’avertissement ? Qu’on ne nous dise pas ensuite qu’il n’y a pas de très puissants lobbies écolos en France et dans le monde.

4 commentaires sur “L’impact des ONG : décisif selon le patron des patrons

  1. Ne pas oublier les sympathies des employés des entreprises pour les ONG… les trahisons en quelque sorte.

  2. Pour les « jeunes diplômés » : Laisser les partir vers de plus « verts pâturages » écolo-associatifs… quand ils en auront marre de bosser pour des clopinettes, d’enchainer les CDD.. ils reviendront très vite vers de vraies entreprises !!! Et ils fermeront leurs gueules !!!

    1. surtout quand il faudra rembourser leurs prêts étudiants: vu les salaires proposés et surtout les perspectives d’évolution de rémunération dans ce type d’activité, le retour sur terre pourrait être brutal.
      J’en connais et malgré un bon diplôme, font toujours appel à papa et maman pour boucler les fins de mois, arrivés à 30 ans

  3. Pour sauver la planète il y a bien le woofing à arracher des orties du liseron et des chardons dans le jardin de la secte en biodynamic de Rahbi en Ardèche; mais rapidement ils finissent par trouver que la terre est basse pour pas un rond !

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