On va finir par surnommer ce magazine édité par l’Institut national de la consommation « 60 millions de bêtises ». En effet, dans son numéro de juillet dernier, la publication titrait fièrement : « Boissons d’été : les meilleurs rosés, les bières sans glyphosate »… Le glyphosate nous cerne, il est partout ! Nos chercheurs de glyphosate et de résidus de phytos en ont donc cherchés 247 dans 45 bières. Résultat : la moitié contient du glyphosate, mais à hauteur de 1,93 microgramme par litre en moyenne. « Sachant que la dose journalière admissible (DJA) est de 0,5 mg/kg de poids corporel, un adulte devrait en boire des milliers de litres par jour pour dépasser la dose… » note La France Agricole du 7 juin 2019. Et « dans ce cas, ce n’est pas de glyphosate qu’il mourra » !
19 commentaires sur “Quand « 60 Millions de consommateurs » cherche du glyphosate… dans les binouses !”
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« « Sachant que la dose journalière admissible (DJA) est de 0,5 mg/kg de poids corporel, un adulte devrait en boire des milliers de litres par jour pour dépasser la dose… » »
Même l’eau est plus préoccupante. Avec une DL50 de >90 ml/kg, il faut pour une personne de 60 kg, 5400 ml soit 5,4 L (en faite plus, la DL50 est supérieur à 90ml/kg, mais le rapport eau/glyphosate dans la bière est sans comparaison). Donc la quantité d’eau létal seras atteinte bien avant la DJA de glyphosate qui est elle même inférieur à la dose ou les premiers effets apparaissent. Conclusion, il faut absolument interdire l’eau dans la bière.
Les médias ou l’art de faire de l’information avec des non informations.
On est vraiment dans la manipulation :
La teneur en alcool est bien supérieure, l’alcool est un vrai cancérigène.
Mais les médias ont tellement diabolisé le glyphosate, que les gens en ont bien plus peur que l’alcool.
Les politiques ont tellement mentis et les gens ont tellement peu de connaissances scientifiques qu’ils ne pensent même plus aux vrais dangers : l’alcool dans la bière ou le vin, ou pire le tabac « bio » sans pesticides !!!
@ Daniel
« ….et les gens ont tellement peu de connaissances scientifiques …. »
>>> Et les politiques, les journaleux irrespectueux de leur propre éthique et de leur déontologie professionnelle , les militants plus ou moins radicalisés des ONG et autres officines douteuses , certains individus plus militants que « scientifiques » ont tellement dénigré et maltraité la science que le public n’a plus confiance.
Indépendamment de cela les consommateurs qui affichent les plus forts taux de glyphosate dans l’urine sont de gros consommateurs de bières diverses variées et surtout étrangères comme l’origine du malt.
Vraisemblablement de bières produite avec des malts d’origines autres que l’orge produite en France, orge peu ou non concernée par l’usage de glyphosate avant récolte, directement sur l’épi.
Ce sont des orges anglaises, canadiennes, pays de l’est voire pendant longtemps allemandes ou suisses.
Les champions de la détection dans les urines ont d’ailleurs la tête de l’emploi, ils ne font pas que sucer la capsules de la canette, mais s’enfilent vaillamment de bonnes rasades, canette après canette, lors de soirées entre amis militants et autres faucheurs très volontaires à deviser sur les dangers de l’agriculture chimique.
Accessoirement accompagné de force clopes et si utile quelques pétards avec de l’herbe bien locale.
Ils ont vraiment la gueule de l’emploi !
Les résidus de glyphosate dans les urines seraient une sorte de « fleurs du malt » modernes .
Etant donné que ces gens là sont plutôt « amateurs » de bières Bio… Cela voudrait dire que les bières Bio… ne sont pas très Bio !!!
MDR !!!
Ou alors que les bouteilles, avant embouteillage, ont été lavées avec des produits pas très Bio non plus (tensio-actifs = phosphonates) et mal rincées !!!
Bref, de la bonne bio-titude remplie d’ignorance totale !!!
En complément, même les ONG antiglyphosate reconnaissent le rôle de la bière dans les tests urinaires : « La bière incriminée ?
Selon Les Amis de la Terre, l’association qui a récupéré les résultats de ces analyses urinaires, la bière pourrait aussi être incriminée. « Dans les tests, nous avons un couple avec une femme qui ne boit pas de bière à 0,70 mcg/l et son compagnon qui lui en boit à peu près de 2 mcg/l. Il semblerait que ce soit dû au houblon contenant du glyphosate » lance Martine Laplante des Amis de la Terre. »
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/limoges-du-glyphosate-urines-1682092.html.
La compagne du buveur de bière doit manger des légimeuses et du pain dont une partie est non bio ou non française (bio étranger incertain) , source de glyphosate à 0.7 microgramme /l et son compagnon complète avec la bière qu’il s’enfile gaillardement et quotidiennement.
Ces militants gros buveurs de bière appartiennent à un sous groupe de générations futures …. génération alcoolique… l’alcool, hic, c’est naturel, hic!, comme la bouillie bordelaise, hic.
Pour la responsabilité du houblon dans l’apport de glyphosate à la bière, les amis de la terre repasseront, c’est bien le malt. Les fleurs de houblon, c’est pour le goût, les fleurs de malt, c’est pour garantir la teneur en glyphosate dans les urines, malt d’orge récoltée hors de France.
Nous avons cependant ici des militants testés qui boivent une bière brassée avec du malt d’orge non locale, i.e cultivée et récoltée hors de l’hexagone et ça , c’est mal! bouh!.
Mise à par que ces tests ne valent rien. Le laboratoire n’a pas l’homologation pour les analyses médicale. Le protocole (dans l’article, ils disent très strict, sauf que non, pas du tout) est fait avec le cul, il faut congelé les échantillons et les envoyer en express (si le labo est trop loin) dans de la carbo glace. Eux ils les stérilisent (ce qui dénature l’échantillon) et les envoie par chrono post. De plus le test ELISA est un test de dépistage, il nécessite une autre test (différent d’ELISA) effectuer dans les mêmes condition pour éviter les faux positive (comme on fait avec le SIDA). On l’a bien vu quand trois agriculteur on fait le test en prenant un autre laboratoire, ils ont tous eu un résultat négatif. Il est donc impossible de conclure quoique ce soit avec sur ces résultats. Les ONG ne reconnaisse rien, elle mentent pour arnaquer.
Dans n’importe quel métier l’employer aurait été viré pour un telle niveau d’incompétence, mais les journalistes peuvent écrire n’importe quoi sans vérifier leurs infos, tous ça sans subir aucune conséquence.
Pinaillage, si ils voulait éviter toutes contamination, ils devraient faire le prélèvement par sonde urinaire. Mais c’est surement moins vendeur comme slogan « venez à 8 heures pour recevoir un tuyau dans les parties ».
Vous avez une source pour les trois agriculteurs ? La citer donnerait beaucoup plus de poids à votre propos. Merci.
https://www.reussir.fr/pisseurs-volontaires-le-glyphosate-non-detectable-chez-trois-agriculteurs-du-calvados
C’était les trois agriculteurs du Calvados.
https://p1.storage.canalblog.com/22/75/291675/122977477_o.jpg
Cahier des charges des huissiers.
https://pig.log.bzh/actions/
Raison pour lesquels campagne glyphosate à choisie Biocheck. Ils disent que c’est plus facile à envoyer avec ce labo (c’est la qu’ils parlent de chrono post).
http://maconcierge.canalblog.com/archives/2019/04/14/37258626.html
Sur la certification de Biocheck.
https://twitter.com/FDSEACalvados/status/1121758401057439744
et voilà
Merci à Douar,
Nous avons la réponse à la question.
Ces 3 agriculteurs utilisateurs réguliers de glyphosate testés n’ont pas fait des analyses comparatives avec un échantillon au labo biocheck et à un autre labo mais une seule analyse qui mesure une teneur dans la fourchette faible : 0.4 microgramme /l
On trouve l’explication dans un des twitts de commentaire par un agriculteur perspicace :
« Ils mangent moins de produits importés cultivés dans des conditions bien plus néfastes. A quand des règles sur l’importation en phase avec notre propre niveau d’exigence? »
Si on peut discuter le mot néfaste qui n’est pas juste, aux doses max de détection dans l’urine, même 3ug/l le glyphosate n’est pas « néfaste » mais juste traduit du glyphosate présent, plus présent, le propos de l’agriculteur est juste.
Dans les conditions actuelles de manipulation, l’agriculteur n’est pas exposé au glyphosate lors de son utilisation (c’était le cas dans les années 80, sans protection efficace de l’applicateur, manipulations sans gants) , ni le consommateur en buvant de l’eau du robinet ou le riverain en respirant de l’air à proximité d’un champ traité.
On retrouve du glyphosate dans l’urine après une ingestion avec des céréales produites à l’étranger ou des protéagineux ( lentilles, pois chiches…), produits bruts ou produits transformés avec des plats des IAA. La bière avec l’orge maltée qui constitue la principale base est un vecteur parmi les plus efficaces mais orge brassicole et malt produits à l’étranger, pays du nord, de l’est et d’Amérique où le glyphosate en pré récolte est presque une obligation pour avoir une récolte de qualité vu le climat en fin ce cycle de la céréale.
Que le test biocheck soit un peu moins fiable ou imprécis, les conditions de manipulation des échantillons source de biais, n’est pas un angle de polémique adéquat si l’écart avec les autres méthodes n’est pas excessif. Une détection plus systématique peut aussi être le signe d’un seuil de détection plus bas via la méthode Elisa du labo biocheck ( même si source d’imprécision ). Tout cela est à vérifier par des tests de comparaison de méthodes.
Nous admettrons, c’est un postulat, que la méthode bio check est fiable mais trouverons dans ces résultats la confirmation d’une hypothèse longtemps avancée sans preuve quant aux champions des taux de glyphosate, ce doit être de gros buveurs de bière et de bières brassées avec des orges étrangères.
Même dans ce cas ce n’est pas les taux de 3 ug de glyphosate par litre d’urine qui posent problème mais bien l’alcool, pourtant bien naturel… entre autres contaminants très naturels de la bière. On reparlera des toxines T2-HT2 que des récoltes trop tardives ( sans glyphosate) peuvent favoriser, autre vrai beau sujet que celui des mycotoxines.
» Ils mangent moins de produits importés cultivés dans des conditions bien plus néfastes. A quand des règles sur l’importation en phase avec notre propre niveau d’exigence? »
l’argument des agris en question est, soyons polis, tout pourri.
Parce que, honnêtement, ils sont céréaliers et je vois mal pourquoi leur régime alimentaire serait vraiment différent de celui d’un habitant des villes, surtout ceux qui ont réalisé les tests: ceux ci doivent plutot faire attention à leur alimentation, avec peu de plats préparés (c’est une hypothèse).
A mon avis, la principale différence vient de l’origine du labo, et des méthodes utilisées.
L’argument de ces agriculteurs est un vieux réflexe français finalement, très protectionniste mais qui ne remet pas en cause les problèmes de surtransposition des normes européennes par l’administration française et même pire, ne remet pas en cause des décisions françaises qui plombent les filières (voir l’évolution de la balance des exportation françaises intraeuropéennes pour l’agroalimentaire depuis 15 ans, c’est dramatique).
« Que le test biocheck soit un peu moins fiable ou imprécis, les conditions de manipulation des échantillons source de biais, »
Il n’est pas moins fiable ou imprécis. Le protocole n’est pas du tous respecter, et vu leur respect de celui-ci à ce niveau, on peut imaginer leurs je-m’en-foutisme pour le reste. Le test ELISA n’est pas en cause, ça reste un test très utile à condition de l’utiliser correctement (comme tous les tests et méthodes de détection en faite). En plus c’est un test de dépistage, il ne sert pas à mesurer des concentrations.
Chercher une conclusion sur les résultats de Biocheck revient à essayer de donner une conclusion sur les études de Séralini.
Les taux mesurés par Biocheck sont tout à fait compatibles avec ceux trouvés par d’autres laboratoires avec Elisa ou avec d’autres méthodes. Ce qui pose question c’est le 100 %.
On peut émettre plein d’hypothèses, y compris en évoquant la bière et les céréales et légumineuses produites après utilisation du glyphosate pour la dessication. Le fait est, cependant, qu’il est hautement improbable que toutes les personnes testées aient consommé de tels produits la veille ou l’avant-veille du test (sachant que la glyphosate est rapidement éliminé).
@ Seppi, sauf si elles ont un régime spécifique détection avant, ou qu’elles sont choisies parce qu’elles ont ce régime plus particulier.
Même dans les marques de bières, il ne faut pas se tromper, toutes n’assurent pas un haut niveau de détection!
Les testés ont bien du glyphosate dans le corps, et les tests Elisa du labo sont fiables, la vérité du scénario est ailleurs.
S’attaquer au test est une erreur, car la démonstration de l’attaque infondée portera sur la demonstration que le test est fiable, ce qu’il est certainement avec des limites pour la détection dans des liquides complexes, comme le lait en référence à un article de Seppi, il me semble.
L’autre aspect est le seuil minimal de détection, la limite de quantification du test, éventuellement boostée par quelques méthodes améliorant le résultat.
Dans le pain quotidien, même français, il y a des farines de féveroles ou de soja en faible quantité, agents texturant ou pour blanchir qui potentiellement sont importées donc traitées en pré récolte. La farine peut être bio mais ces agents le sont-ils pour autant? normalement, ils devraient.
« Les testés ont bien du glyphosate dans le corps, et les tests Elisa du labo sont fiables, la vérité du scénario est ailleurs. »
Non le test ELISA est en soit fiable mais pas ce labo qui fait n’importe quoi (ça fait juste trois commentaire que le dit).
« S’attaquer au test est une erreur, car la démonstration de l’attaque infondée portera sur la demonstration que le test est fiable »
L’attaque n’est pas à faire sur la fiabilité du test mais sur le protocole du labo qui lui étant foireux rend l’attaque fondé. Si le test (aussi fiable soit t-il) est fait n’importe comment, le résultat n’aura aucune valeur. Si vous pesez de la farine mais que vous oublier le poids du récipient, votre mesure seras fausse. Et ce même si la balance est très précise.
« L’autre aspect est le seuil minimal de détection, la limite de quantification du test, éventuellement boostée par quelques méthodes améliorant le résultat. »
Le seuil minimal n’est pas la pour faire joli, le baisser peut donner de mauvais résultats. Ce qui montre encore une fois que Biocheck fait n’importe quoi.
Comme Seppi le dit, le problème est le 100% de résultat positif, pas le résultat en lui même qui est d’ailleurs plus que rassurant.
Ici une bonne étude… heu blague d’un chercheur… (Battage médiatique en vue !!!)
https://www.20minutes.fr/planete/2538719-20190612-rennes-chercheurs-demontrent-glyphosate-affecte-cerveau-comportement-rats?xtor=RSS-176
1) L’étude porte sur 21 rats… Quand les standards internationaux imposent 50 rats tests et 50 rats témoins…
2) Une étude qui est diffusée dans le presse avant d’être publiée dans une revue scientifique c’est plus que suspect (je n’ai trouvé aucune trace de cette étude dans une revue scientifique, mais je peux l’avoir ratée).
3) Enfin, il faut lire la conclusion du « chercheur », elle est à pisser de rire : « L’exposition au glyphosate a donc des effets indéniables mais avec cette étude, difficile de dire si ceux-ci sont toxiques ou même bénéfiques » !!!!
Conclusion : Ceci n’est pas une étude, mais une manipulation médiatique d’un obscure confrère qui veut faire le buzz !!!
Faut pas oublier que les 21 rats (rattes, ils ont pris que des femelles) sont divisé en 3 groupes.
Il y a aussi les 5mg/kg/j, 1000 plus élevé que les résultat les plus élevé de génération futur.
Les conclusion comportent une certaine dose de conditionnel.
https://www.univ-rennes1.fr/actualites/chez-le-rat-le-glyphosate-influence-le-cerveau-le-comportement-maternel-et-le-microbiote
J’ai trouvé l’étude, mai elle est derrière un péage.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jne.12731
Visiblement l’article de 60 millions sur les dioxines dans les produits animaux bio plus que dans le conventionnel trouble la filière.
C’est un fait et cela s’explique mais la presse bio addict a du mal d’où des arguments, intéressants:
« Donc attention ! On ne parle pas ici de contamination. La vraie contamination – potentiellement très toxique pour la santé – est bien celle du lait et des oeufs en conventionnel due à ce que l’on donne à manger aux animaux et qui se retrouve dans la nourriture ensuite ! Il faut savoir que les animaux élevés en bio ne reçoivent aucun aliment ayant été produit à l’aide d’engrais ou de pesticides chimiques, ni d’aliments contenant des OGM, comme les tourteaux de soja importés d’outre Atlantique. Le mode d’élevage et l’alimentation des troupeaux en bio garantit ainsi un lait sans trace de résidus chimiques ni d’organisme génétiquement modifié, reconnus comme cancérogènes et perturbateurs endocriniens. »
https://www.bioaddict.fr/article/peut-on-faire-confiance-aux-produits-bio-a-qui-profite-le-doute-et-la-confusion-a6250p1.html
et l’extrait le plus formidable » La vraie contamination – potentiellement très toxique pour la santé – est bien celle du lait et des oeufs en conventionnel due à ce que l’on donne à manger aux animaux et qui se retrouve dans la nourriture ensuite « .
L’azote minéral ou les OGM se retrouvent dans le produit animal conventionnel, ah bon!
Les dioxines (artificiel mais autant voire plus en bio) et les aflatoxines (très naturel), dans celui bio, c’est prouvé en revanche et c’est très perturbant.