C’est du bon sens, mais ça va mieux en le disant. Dans le courrier des lecteurs de La France Agricole du 13 septembre, Alain Duphil, agriculteur en Haute-Garonne, estime que « quand quelqu’un construit une maison au bord d’un champ cultivé, ce devrait être à lui de respecter une distance de sécurité, comme celle au bord des routes ». Concrètement, « à lui de consacrer, dans son terrain, une bande de cinq mètres, par exemple, clôturée de tous côtés, pour se séparer d’un champ voisin ». Et « si un maire veut installer un lotissement en bord de zone agricole, à lui de prévoir une bande tampon, de 150 mètres de large s’il veut, à l’intérieur du terrain prévu pour le lotissement ». Et Alain Duphil de conclure en avançant avec raison qu’ « il vaudrait mieux stopper à 100% la transformation de zone agricole en zone urbaine, et densifier l’habitat au centre des villes ou villages où, souvent, il y a tant de logements vides ».
Aux promoteurs de prévoir la zone tampon !
20 septembre 2019 6 commentaires sur Aux promoteurs de prévoir la zone tampon !
Publié en L'œil agricole, Lobbying, Pesticides, Politique, Société 0 « J’aime » 5253 vues
il y a des maires qui font aujourd’hui du clientélisme sur les dos des agriculteurs , alors que leurs prédécesseurs on fait n’importe quoi en terme de permis de construire . certains viennent de jouer avec le feu , nous devons exiger que les permis de construire prennent en compte la proximité de zones agricoles ….!
France Agricole doit oublier de mentionner que bons nombres d’agriculteurs ont vendu des parcelles de terrain qui sont devenus constructibles. Certains ont fait de très bonnes transactions….
Aux prix du m2 constructible , est-ce réalisable ? Cinq mètres c’est la même chose que zéro… il faut arrêter de prendre les gens pour des c….
« et densifier l’habitat au centre des villes ou villages où, souvent, il y a tant de logements vides » Ah bon ? En centre ville, densifier ? Mais c’est déjà le cas…. des immeubles poussent sur des petites surfaces où il n’est même pas possible d’avoir des espaces verts. Tellement proches que le soleil n’atteint même plus les fenêtres des appartements et les rideaux sont indispensables à cause du vis-à-vis. Les logements vides ? Oui dans les villes où le taux de chômage explose ou dans les stations balnéaires hors saison mais ailleurs pas de logements vacants ou si peu. Et puis les logements vides rapportent de l’argent à l’Etat avec la TLV, il faut aussi payer la taxe foncière et les charges de copropriété s’additionnent.
Marc doit surement ne pas connaitre les SAFER !!!
@ Daniel
« Marc doit surement ne pas connaitre les SAFER !!! »
>>>> lez déblatérations multisujets du Marc montrent une chose: c’est qu’outre les SAFER il ne connaît pas grand’chose, surtout sur ce quoi il a des avis tranchés!
La distance entre l’habitation et la route où circulent des véhicules à essence et au diesel qui émettent des gaz classés cancérigènes certains par le CIRC, différents cancers impliqués, de façon certaine. Un lien est établi entre la proximité de la route et la survenue de la leucémie chez les enfants.
La distance de l’habitation à la limite de la route est régie par le plan local d’urbanisme, soit un retrait par rapport à l’axe central de la route, soit par rapport à la limite du terrain bordant le domaine public, on trouve en général 4 à 5 mètres par rapport à la route et à l’émission de gaz fortement toxiques et cancérigènes.
Mais cela ne vaut que pour les nouvelles implantations, les rues des villes et village avec des portes et fenêtres donnant sur la route avec juste le trottoir de 50 centimètres séparant de la route où circulent les automobiles sont encore la règle dans de nombreuses villes. La loi n’est pas ici rétroactive. Il n’est pas question non plus d’interdire la circulation automobiles et ses émissions de gaz toxiques et cancérigènes dans ces rues. Ce qui devrait être imposé par les préfets aux maires qui prennent de leur propre chef des distances de sécurité par rapport à des applications de pesticides infiniment moins dangereux que les gaz toxiques des carburants automobiles. Vous voulez 150 mètres pour les agriculteurs, et bien valable aussi pour la circulation automobile puisque infiniment plus dangereux comme pollution, 150 mètres par rapport aux habitations. Cela fera de nombreuses villes exclusivement piétonnières. Chouette.
Une idée pour les manif d’agriculteurs, barrer et /ou déverser des tonnes de terre à l’entrée et la sortie de quelques unes des rues où la santé des populations est mise à mal par la circulation automobile, moins de 10 mètres de la bordure de la route. Bien choisir celles où les maires sont proactifs et le message passera si les citadins sont bien informés des vrais risques qu’ils courent, ceux à vélo ou roler n’ont rien à objecter ils passeront à coté du tas de terre. Ceux qui ont des voitures sont de sales pollueurs qui en veulent à la santé des riverains, ils marcheront à pied.
la tolérance naît du doute, qu’on enseigne à douter des modèles et des utopies, à récuser les prophètes de salut, les annonciateurs de catastrophes. Appelons de nos vœux la venue des sceptiques s’ils doivent éteindre le fanatisme. »Raymond Aron