Pour protester contre les ZNT, il créé les ZNP : Zones Non Pissées

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Alain Massot, maire de Prudemanche (Eure-et-Loir) et céréalier, n’est « ni pour, ni contre » les Zones de Non Traitement (ZNT) mais s’inquiète du projet gouvernemental de renforcement des pouvoirs des maires, capables de prendre des arrêtés sans la moindre compétence juridique ou technique ou même l’avis du conseil municipal. Pour attirer l’attention des médias sur ce risque, il a donc signé un arrêté qui interdit d’uriner à moins de cinq mètres d’une parcelle cultivée. « Les analyses d’urine humaine relevant une présence importante de produits chimiques (plus de 3 000 composés), interdits en agriculture, il convient de définir une ZNP (Zone Non Pissée) ». Il fallait y penser !

3 commentaires sur “Pour protester contre les ZNT, il créé les ZNP : Zones Non Pissées

  1. D’ailleurs je désherbe le lierre de ma cour de ferme en pissant dessus et je dois dire que c’est autrement plus efficace que 3% de réglone + 6% de glyphosate .

    1. Pour le lierre ( âgé et bien installé) le mieux est de le sectionner et de badigeonner la section avec du glyphosate pur.

  2. Indépendamment de cela et du contexte amusant, l’interdiction d’uriner n’importe où a bien figuré dans des arrêtés municipaux, mais dans des lieux publics et fréquentés, pour cela les élus faisaient financer des lieux dédiés pour éviter les dépôts d’urine sauvages.
    Désormais dans les grandes villes, ces urinoirs publics ont disparu ce qui autorise la dispersion de lieux d’aisance, souvent des portes cochères.
    Plus sérieusement, un maire constatant le profil toxicologique de l’essence sans plomb, infiniment plus dangereuse que le glyphosate ou de la plupart des pesticides agricoles , à manipuler ou à utiliser avec un moteur à explosion, nombreux cancérigènes certains et reconnus comme tels, perturbateurs endocriniens certains, avec des effets bien identifiés sur les population qui vivent trop près des routes ( ici les 100 mètres se justifient pleinement) … devrait prendre des arrêtés contre la vente, la distribution et l’utilisation d’un tel produit sur la commune. Les raisons ici sont sérieuses. L’élu de Bretagne qui a cru faire le malin avec son arrêté pesticide est triste con, un clown pas rigolo et ignare.
    Il aurait interdit la circulation automobile sur sa commune, cela aurait en revanche eu complètement du sens, en phase avec ses intention affichées et il aurait réellement sauvé des vies, notamment celle des jeunes enfants exposés au benzène, avec une certitude sur une forte augmentation des leucémies.
    Déjà éloigner les routes des écoles pour réduire la proximité des émissions toxiques et l’exposition des enfants aurait été une bonne mesure, mais non ce maire imbécile ne sait pas et fait le « beau » devant les caméras.
    Un clone de la petit Greta sans l’excuse de l’autisme, terrible maladie pour les enfants qui sont touchés et les parents qui les accompagnent.
    Un maire agriculteur raisonnable pourrait prendre un arrêté dans ce sens, faire marcher les mères de famille qui accompagnent les enfants à l’école d’une centaine de mètre pour éviter de voir les véhicules à essence trop près des établissements scolaires.
    Bon pour la mère, bon pour l’enfant.
    L’interdiction du tabagisme dans les lieux publics également serait une mesure très salutaire. Fini la clope à la terrasse du café, comme en Australie , comme aux USA, comme en Grande Bretagne. Les écolos vont certes raller les premiers car de nombreux fumeurs en leur sein, y compris des femmes.

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