Le cirque organisé par une centaine de militants de la Confédération paysanne autour du stand du semencier Vilmorin, mardi 14 janvier, lors du Salon des productions végétales à Angers, offre l’opportunité de constater le deux poids, deux mesures et les contradictions des anti-OGM :
Je suis certain qu’il va y avoir plein de volontaires pour mettre des étiquettes dans les rayons de @Biocoop 😏 on va bien s’amuser ! https://t.co/OErEVjktH0
— GRW (@AEGRW) January 14, 2020
Remonter ce fil pour comprendre comment Biocoop est capable de vendre des chips Bio OGM au profit des « faucheurs ». ♂️https://t.co/eD2MTxX28i
— ChristopheB. (@agritof80) January 14, 2020
Restons un instant à Angers. Voici les accusations de la Confédération paysanne…
« 85 % des endives cultivées sont issues de la technique de la fusion cellulaire entre un tournesol et une chicorée. Cette technique franchit la barrière des espèces et relève de la réglementation sur les OGM. Il y a fraude car Vilmorin s’abstient de demander l’autorisation aux pouvoirs publics, d’évaluer et d’étiqueter ces variétés », attaque Nicolas Girod, porte-parole national de la Confédération paysanne.
… et la réponse de l’Union française des semenciers :
« Les endives sont effectivement issues de la technique de la fusion cellulaire entre un tournesol et une chicorée. Mais cette technique n’entre pas dans le champ d’application de la directive OGM car le tournesol et la chicorée, deux espèces de la même famille botanique, peuvent se croiser dans la nature et donner des graines », argumente Emmanuel Lesprit, directeur du pôle amélioration des plantes de l’UFS.
Ouest-France conclut avec raison que « Vilmorin, semencier leader sur le marché des semences d’endive n’est pas astreint à demander l’autorisation, l’évaluation et l’étiquetage comme OGM de ses variétés ». CQFD.
Lire aussi :
> tous nos papiers sur Biocoop
> tous nos papiers sur les OGM
Depuis que la vie existe sur terre, les génômes des organismes ont été modifiés. C’est l’évolution. Un organisme au génôme non modifié n’existe pas.
Parfois, je me demande si les membres de la Conf’ ne sont pas le fruit d’un mélange de génomes entre une huitre et un humain., tellement ils jouent leur rôle d’idiots utiles avec brio.
@ douar
>>>> S’il vous plaît n’insultez pas les huitres! Déjà que le bien-être animal est suffisamment bousculé vis a vis de ces animaux! Rendez-vous compte: avalés vivants pour être plongés brutalement et inexorablement dans le bain de liquide extrêmement acide de l’estomac……
Huitres avalées vivantes ?
Hum… Les amateurs de ce mollusque – dont je suis ! – ne préfèrent-ils pas en mastiquer la chair avant de déglutir ?
Vous me direz, éventuellement, que c’est encore « plus pire », puisque ce faisant, c’est de toute évidence, se délecter de son « crime » perpétré à l’encontre d’un organisme vivant sans défense. 😉
« Ouest-France conclut avec raison que « Vilmorin, semencier leader sur le marché des semences d’endive n’est pas astreint à demander l’autorisation, l’évaluation et l’étiquetage comme OGM de ses variétés ». »
>>>>Et que bien entendu, Monsieur Emmanuel Lesprit, directeur du pôle amélioration des plantes de l’UFS est autrement plus qualifié donc crédible que le pitoyable et prétentieux guignol porte-parole national de la Confédération paysanne !