Agriculture bio : le tabou des pesticides… y compris de synthèse !

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Le site DecodAgri.fr revient sur l’affirmation (mensongère) selon laquelle « l’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides ».

En effet, « la confusion règne autour de l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture biologique. Certains affirment qu’elle n’en utilise jamais, d’autres qu’elle n’a pas droit aux « pesticides de synthèse » mais peut utiliser des produits naturels. Un résumé plus juste, mais trompeur car certaines substances autorisées en bio font débat. Les dérivés du cuivre, par exemple, sont obtenus par synthèse chimique ». Une confusion qui conduit le site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie à écrire des bêtises :

 

Et Biocoop à mentir à ses clients :

 

Résultat : les Français ne savent plus quoi penser. De quoi pousser DecodAgri.fr à faite le point, en s’en tenant aux faits et en s’éloignant le plus possible de l’idéologie ou des croyances. C’est si rare aujourd’hui…

8 commentaires sur “Agriculture bio : le tabou des pesticides… y compris de synthèse !

  1. Que l’ADEME écrive des bêtises n’est hélas pas un scoop. Le scoop, ce serait qu’elle n’en écrive pas…
    Ce jour-là sera un jour béni.

  2. Le conventionnel en utilise aussi du cuivre, il faut le dire .

    Agriculture conventionnelle ( bizarre cette appellation non ? Trompeuse surtout !), cherchez le nombre d’intrants autorisés et faites la même chose pour l’agriculture biologique et comparez par vous -même.

    Quand comptez-vous faire un article pour dénoncer le manque d’informations sur les emballages des viandes ? Il n’est pas noté que les animaux ont reçu des traitements antibiotiques , c’est trompeur pour le consommateur. Et le label porc français , rien ne vous dérange ? Un label trompeur , des animaux élevés dans des conditions qui ne peuvent pas être plus minables (caillebotis, moins d’1m2 par porc, enfermés sans espace extérieur, les dents limées, antibiotiques en préventif, etc ) .
    Arrêtez de cracher sur le bio et les agriculteurs qui tentent autre chose et continuez à pourrir vos sols et à augmenter les problèmes d’antibiorésistances. Déjà 10 à 12 000 morts par an en France chaque année et l’élevage n’y est pas pour rien dans l’histoire.

    1. Vous avez raison pour les antibiotique sur les amballages ! Comme cela les consommateurs seront que le bio utilise au minimum autant que les conventionnel ! et c’est heureux qu’ils ne laissent pas crever leurs animaux quand ont peut les soigner! Ah au fait quand la phytothérapie marche elle est aussi utilisé par les conventionnel !
      Pour l’élevage de porc vous raconté surtout des conneries s comme d’habitude ! Il n’utilisent plus les antibiotique en préventif depuis longtemps mais dans votre logiciel cela ne peut s’imprimer! Vous avez entendu parler de biosécurité en élevage? Vous avez déjà discuté avec un véto qui suit des élevages de porcs de l’état générale sanitaire des élevages de plein air par rapport aux élevages en bâtiments ? Non bien sur !Vos affirmation sur les causes des 12 000 mort/ans ne sont que vos « pensées » jamais démontrées et fantasmées, dogme de votre ecoloreligion basée que sur des croyances qui commence a être vraiment pénible et surtout qui vous font dire mensonge et contre vérité en boucle !

    2. @MP
      C’est quoi votre problème avec les faits: Vous n’accepté pas que le seul fongi bio qu’est le cuivre n’est pas d’équivalence en toxicité pour l’environnement en fongicide de synthèse ?
      Promenez vous dans les champs et vous verrez vous aussi les trace de vigne arraché depuis des décennie et comment la végétation y pousse ! (se voit de très loin!
      Cela ne colle pas avec votre écoloreligion, le fait que l’huile de neem insecticide bio soit impossible a homologué en conventionnel car PE avéré et trop dangereux pour la santé humaine? Que le spinosad soit un insecticide bio « lance flamme » ! Que les pyrèthre soit encore plus toxique dans l’eau que les insecticides pyréthrinoïde de synthèse ou on à justement chercher a amélioré aussi se pb et en les rendant plus sélectif et rémanent se qui permet de passer moins souvent !
      Pour les vignes conv qui utilisent le cuivre ils profitent de sa petite efficacité au début car pas chère et suffisante mais dès que cela se complique ils passent sur des fongi moins problématique pour les sols et surtout qui ne demandent pas de repasser tous les quatre matins….

      1. @ Yann ,
        Bien vu ! Parlons peu parlons bien , parlons de Cu…..J’ai hérité de terrains viticoles où les vignes succédaient aux vignes , le tout entrecoupé de qq années de cultures autres pour reposer le sol. Et je peux témoigner aussi de l’effet « dévastateur » du cuivre sur les sols dû à la bouillie bordelaise utilisée depuis une centaine d’année contre le mildiou …Le désert !!! En conventionnel , je m’en sert aussi mais à dose réduite en association avec du phosphonate rien qu »en fin de saison qd le risque mildiou est beaucoup moins important. Je ne comprends toujours pas pourquoi les bios s’interdisent cette association qui marche très bien , sans doute toujours ce dogmatisme vis à vis des produits de synthèse (phosphonates) qui pourtant dans ce cas là sont bien moins toxiques que l’ion cuivre .Par contre en saison qd le mildiou est plus virulent et la vigne à son stade de sensibilité maxi , il y a d’autres matières actives de synthèse qui offrent une protection tout aussi efficace et pour moi plus respectueuse de l’environnement que le cuivre. Et à des cadences de traitement bien plus espacées que celles de « l’agent bleu » ! Par chez nous en ce début de printemps très humide , mes collègues et voisins bio sont déjà au double de passages de traitement que les conventionnels . Ca bombarde grave !!!
        Ps : ils s’interdisent tout ce qui est de synthèse , sauf les phéromones contre les vers de grappe. Le jour où ils prendront leur courage à deux mains et iront « traire » les eudémis , ils auront tout mon respect !

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