SDHI : alerte sanitaire non légitime

Partager sur : TwitterFacebook

Nos lecteurs ne l’ignorent pas, les fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHI) sont le nouveau chiffon rouge agité par des marchands professionnels de peur comme Générations Futures. Un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) publié le 25 juin 2020 juge que les craintes soulevées par un « collectif scientifique » au printemps 2018 (mais jamais démontrées) ne sont « pas (suffisantes) pour légitimer une alerte sanitaire à la hauteur des craintes exprimées par voie de presse ». Vous nous direz, les qualifications de certains soutiens de ces chercheurs laissaient songeurs :

 

En page 56 du rapport, Jean-Luc Fugit, député et scientifique revient sur l’intervention du Pr Rustin, pourfendeur des SDHI, auditionné par l’OPECST :

Nous avons eu des démonstrations qui m’ont paru peu convaincantes, à l’image des feuilles des végétaux : elles ne sont pas imperméables comme l’a dit l’équipe de chercheurs, car les végétaux respirent par les stomates des feuilles, par lesquels l’eau est évacuée et qui permettent la fixation du CO2. J’ai eu le sentiment de ne pas me trouver en face de scientifiques, mais de militants – le ton m’a d’ailleurs autant gêné que le fond. En bref, cela manque de rigueur scientifique.

Bref, tout cela pour dire que le retrait des SDHI au nom du principe de précaution demandé par le « collectif scientifique » n’est pas justifié. En 2019, déjà, l’Anses avait conclu que « les travaux de ces chercheurs ne remettaient pas en cause l’évaluation du risque inhérent aux molécules SDHI ».

15 commentaires sur “SDHI : alerte sanitaire non légitime

  1. Intéressant ce rapport car il donne le verbatim de l’audition. Comme dans la vidéo, on est impressionné par la compétence et la solidité d’argumentation de F. Marano et R. Genet et on est un peu éberlué par la faiblesse du discours de P. Rustin, qui est quand même un universitaire de haut niveau. Un des sommets est atteint lorsqu’il assène que les cires à la surface des feuilles sont une barrière imperméable. On se demande alors comment les herbicides foliaires (comme le … glyphosate) ou les engrais foliaires peuvent agir.
    Comme le glyphosate dans le pipi, l’affaire des SDHI se termine en eau de boudin ; à quoi allons nous maintenant avoir droit ?

    1. Il est tombé du côté obscur… ça arrive, et il n’est pas le premier…

      Ce qui est en revanche inquiétant, c’est que d’autres, a priori dans la force de l’âge et encore dotés de l’intégralité de leurs capacités intellectuelles, y soient tombés avec lui.

      Tout aussi inquiétant, le fait que des politiciens soient prêts à le suivre dons son/leur délire.

  2. C’est jamais légitime quand ça n’arrange pas la profession ! Mdr.

    Soyons rassurés, il n’y a jamais de problèmes avec vous ! Faut rien changer et ne pas se poser de question sur les pratiques actuelles.
    Au fait que disait-on il y a quelques années sur le chlordécone ? A cause de ce pesticide, la Martinique détient le triste record mondial du nombre de cas de cancers de la prostate par habitant. C’est pas grave, hein ? c’est loin la Martinique !

      1. Seppi
        Est ce que j’ai dit que c’était un SDHI ? non.
        A une époque on disait que le chlordécone n’était pas dangereux… comme aujourd’hui certains disent qu’il n’y a pas de problème avec les produits qui contiennent des SDHI. Qui vivra verra .

        1. Non bien sûr. Mais on est sur un billet qui traite des SDHI et vous nous sortez le chlordécone du chapeau.

        2. @Marc
          La roténone est un pesticide bio qui à été interdit. Selon votre raisonnement, il fraudait donc interdire les pesticides utilisés en bio. Vu que cette seul association suffit pour en légitimer l’interdiction (si un précédent à été interdit alors les autres sont aussi mauvais). Mais bon , je pense que vous préférer ignorer les défaut du bio et de certains de ses pesticides (toxique pour l’environnement et l’être humains) et n’attaquer que ce qui est de synthèse.
          Les gesticulations de Rustin et des coquelicots ne justifie en rien l’interdiction des SDHI. Et l’étude qu’ils ont eux même pondue ne montre pas de risque pour la santé.

        3. Je ne vais pas me lancer dans la chlordécone, mais il y a quand même une énorme différence avec les SDHI : dès les années 70-80, plusieurs publications avaient montré sa cancérogénicité, son impact écotox et ses effets endocrines. Dans le cas des SDHI, le dossier scientifique qui soutient l’alerte sanitaire est quasi-vide et la prestation de P. Rustin et sa collègue devant l’office parlementaire (OPECST) n’a rien fait pour lui donner de la substance.

    1. 1er/ il n’y a que vous pour être Mdr sur ces sujets.
      2eme/ Pour la chlordécone qui a été retiré du marché il y à 30 ans vous faites quelle relation exactement avec les SDHI . De plus la relation entre chlordécone et cancers de la prostate avec les science qui avance est en train de reculer voir de disparaitre . renseignez vous et mettez vous à la page plutôt que de nous réciter votre bréviaire habituel (mais ailleurs que chez les escrologiste collapsologue pour changer et l’important en disant cela n’est pas de « reprendre » la chlordécone en service (on s’en passe très bien de ce produit) mais de savoir pourquoi certain sont plus touché que d’autre par cette maladie…).
      Pour terminer sur la SDHI: l’expert en respiration cellulaire référence mondial sur la mitochondrie Mr Rustin à été capable de se ridiculiser en directe a la radio lorsqu’il a affirmé que les SDHI ne pénétraient pas par les feuilles mais qu’elle pouvaient être entrainer par les pluies et par le faite détruire une culture de blé! Là, l’expérience de terrain (que vous n’avez pas et lui non plus de toute évidence) nous ont prouvés avec des dizaines de millier d’ha de blé traités tous les ans avec des SDHI que c’était une grosse ineptie vraiment ridicule lorsque l’on sait en plus qu’elle peuvent être aussi utilisées en traitement de semences et surtout jamais constaté par aucun techniciens sur le terrain!
      Donc malgré le passé de Mr Rustin , est ce du à l’âge, est ce volontaire et consciemment…., cette personne est capable de raconté vraiment n’importe quoi pour justifier ses idées!
      Que vous ne puissiez pas en être conscient ok mais que vous ne vouliez même pas écouter ceux qui là peuvent être sur de leur faites est un bel exemple de ce qu’est devenu l’écolo religion à la mode ! Des idées de dingues qui ne supporte même pas les faits qui la contredise !
      Pour terminer, votre « C’est pas grave, hein ? c’est loin la Martinique ! » sous entend que lorsque l’on est pas d’accord avec ces inepties on serait indiffèrent aux malheurs des autre (là les cancers de la prostates)! vous êtes plus qu’insultant avec se genre de sous entendu dégueulasse ! Une seul réponse me vient a l’esprit : Vous finissez par être vraiment un pauvre type pénible/minable pour n’avoir que cela a l’esprit comme justificatif/raison pour expliquer que l’on ne soit pas d’accord avec vous! il faut vraiment être une toute petite personne insignifiante pour être capable que de cela comme argument/explication pour ne pas a avoir a se remettre en cause !

      1. @yann
         » Pour la chlordécone qui a été retiré du marché il y à 30 ans vous faites quelle relation exactement avec les SDHI »

        n’est-ce pas là ce que l’on nomme amalgame ? Les escrolos sont très bons pour le manier…

    2. @ Marc

      « A cause de ce pesticide, la Martinique détient le triste record mondial du nombre de cas de cancers de la prostate par habitant. »

      >>> Vous êtes vraiment pénible et tellement borné que çà en devient de la malhonnêté
      intellectuelle mon vieux! Toujours à rabâher les mêmes conneries tirées des catéchismes et des feuilles de chou radico-éscrolos nicolino-veillerettistes sans jamais citer la moindre source ou référence, sans jamais faire un minimum de recherche biblio. Faites un peu de recherches sur les statistiques épidémiologiques du cancer de la prostate chez les citoyens d’origine africaine antillais et américains et vous verrez que ce que vous affirmez comme une vérité indiscutablesest battu en brêche par des données génétiques récentes!!

  3. quand je vois le nombre de commentaires débiles sur John Lash ,que les critiqueurs n’ont ni lu, ni écouté, je me dis wahoo!! que de moutons même bio! on les voit dans les biocoops avec leur masque et ils ferment leur clapet!! john Lash a des choses extrêmement intéressantes à partager, mais faut pas être con ou mouton! il a raison sur tout! oui, au moins un!!!

    1. Amie des lobbies porte bien son nom, il court pour le bio-business avec génération future (créer et financé par le secteur du bio pour se faire passer pour une ONG environnemental alors que c’est un cabinet de lobbyisme) et corporate europe observatory (un peu près la même chose que génération future). Des lobbies qui passent leur temps à mentir sans que ça vous ne dérange.
      Petite précision, le labour qu’il est utilisé en bio et le bio utilise aussi des pesticides. pour le reste de la vidéo, c’est de la merde avec tout les sophisme d’appel à la nature possible.

      une liste de pesticide bio qui si il avait été de synthèse, vous auriez tous de suite demandé leurs interdiction.
      Le sulfate de cuivre, non biodégradable et toxique. Produit par décapage du cuivre par de l’acide sulfurique en usine, faisant donc de lui un pesticide de synthèse (je croyais que le bio n’en utilisai pas ?). Il est aussi considérée comme une cause probable de l’apparition de maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.
      Le spinosad toxique pour les abeilles.
      L’huile de neem (ou azadirachtine), reprotoxique (il est même utilisé pour avorter en Indes), perturbateur endocrinien (je croyais que c’était le mal absolue, ou pour lui ça va ?), toxique pour les abeilles. Ce produit est même interdit en conventionnel tellement son profil est préoccupant, le bio à droit à une dérogation.
      Les pyréthrines issu de la chrysanthème, dont la culture prend la place de celles qui produisent de la nourriture (mais c’est pas grave, c’est en Afrique), culture qui ne sont pas bio ce qui ne semble pas dérangé le secteur du bio (hypocrisie quand tu nous tiens).
      La Deltaméthrine (produit par action du tetrabromure de carbone sur la cyperméthrine, encore un produit de synthèse utilisé en bio). Toxique pour l’homme, toxique pour la faune aquatique (extrêmement toxique chez les poissons et invertébré aquatique), toxique même à faible dose pour les abeilles (DL50 aiguë par contact est de 0,067 µg/abeille).
      Le bacillus thuringiensis, le même que les OGM BT, à la différence que dans les OGM il n’est pas répandue dans l’environnement et évite les victimes collatérale ce qui n’est pas le cas en bio ou il épandue sur la culture.
      L’huile de paraffine, issue de la chimie du pétrole. Encore un produit de synthèse, ça fait beaucoup pour une agriculture qui n’en utilise pas.
      L’huile de vaseline, pareil que pour l’huile de paraffine, un produit de synthèse (encore un) issue du pétrole.
      Le soufre, pouvant provoquer allergie et irritation (y compris respiratoire) lors de l’épandage et présentant un caractère phytotoxique à partie de 35°C.

Les commentaires sont fermés.