Demandez son avis au peuple… et vous aurez des surprises. Alors qu’en France, la question de l’environnement est littéralement préemptée par les ONG et autres partis politiques autoproclamés écologistes, que la propagande est partout dans les médias, que le terrorisme intellectuel visant à diaboliser ou ridiculiser leurs opposants et à culpabiliser les populations bat son plein, voilà que les Suisses ont rejeté dimanche par référendum deux initiatives populaires anti-phytos. Un premier texte demandait l’interdiction des pesticides de synthèse dans un délai de dix ans, ainsi que de toute importation de denrées alimentaires produites à l’étranger à l’aide de ces produits ou en contenant. Il a été rejeté à 60,56 %, selon les résultats définitifs. Exactement comme un autre texte qui prévoyait, lui, que les subventions aux agriculteurs de la Confédération soient versés uniquement aux exploitations n’utilisant pas de pesticides de synthèse, bannissant l’utilisation préventive ou régulière d’antibiotiques et en mesure de nourrir leurs animaux avec le fourrage qu’elles produisent elles-mêmes. Les campagnes ont évidemment voté contre ces interdictions, certaines grandes villes également, mais pas toutes. Soutenues par la gauche et les écologistes, ces initiatives n’étaient pas vues d’un bon œil par les milieux économiques et agricoles, mais aussi par le gouvernement qui craignait l’atteinte à la souveraineté alimentaire du pays qu’aurait provoqué leur approbation. Rappelons que le géant suisse (passé sous pavillon chinois) des phytos Syngenta emploie 2 500 personnes outre-Jura.
Notez la démagogie des écologistes : qui peut sérieusement être contre « une eau potable propre » ?
Toujours est-il que demander son avis au peuple permet de se rendre compte que les ONG ne représentent qu’elles même. Malheureusement, en France où la démocratie directe n’existe quasiment pas, elles sont considérées par les médias comme des porte-parole de la population…
Source : RTS
Surprise, en effet, et surtout si l’on se place du côté des partis politiques qui avaient tous (sauf l’UDC) prêcher pour le « OUI » !
Il faut également mentionner le fait que les Suisses ont aussi rejeté la loi sur le CO2, à une majorité de 51,6 %.
P.S. : À noter, en passant, que ce référendum suisse, sur cette dernière question, présente une autre tenue démocratique et une complète validité dans ses résultats, comparée à la Convention Citoyenne pour le Climat, une fieffée imposture « à la française ».
Bien content pour ce brave Ignacio Chollet