Habituée à se scandaliser pour un rien, Générations Futures est aux abonnés absents. Et pourtant, un arrêté paru ce dimanche au Journal officiel autorise temporairement les viticulteurs à dépasser la quantité maximum autorisée de traitements à base de cuivre pour lutter contre le mildiou.
« La situation phytosanitaire des vignobles nécessite de renforcer la protection des vignobles à pression forte ou exceptionnelle de mildiou », explique le texte qui rappelle que la maladie cryptogamique attaque « une grande partie du vignoble français (sauf façade méditerranéenne) suite aux intempéries qui ont sévi à partir de la mi-juin jusqu’à aujourd’hui ».
Résultat : la quantité annuelle autorisée de produits phytopharmaceutiques contenant du cuivre, qui ne doit habituellement pas excéder 4 kg de cuivre par hectare, est exceptionnellement augmentée à 5 kg/ha pour 2021.
Sont concernés les viticulteurs conventionnels comme les viticulteurs bio. Le lobby bio finançant Générations Futures, l’ONG ne va pas mordre la main qui la nourrit généreusement (en échange d’opérations visant à discréditer à tout prix le conventionnel à lui substituer du bio), elle préfère se taire.
Les récoltes françaises de vin devraient chuter de 24% à 30% en 2021, a annoncé vendredi le ministère français de l’Agriculture qui évoque un niveau de rendement d’une faiblesse jamais vue depuis 45 ans.
Pour rappel, le cuivre n’est pas biodégradable, tue les lombrics, dégrade les sols sur le long terme, est toxique pour l’être humain et perturbateur endocrinien. Pourtant le bio ne peut toujours pas s’en passer. Mais donne des leçons et tire à boulets rouges sur le conventionnel…
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