Il a fallu hier un « papier » du journaliste militant du Monde S. Foucart pour médiatiser l’« avis sur le glyphosate » d’ une commission peu connue : la cnDAspe (Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé publique et d’environnement)
Sur le papier, la cnDAspe est un « réceptacle » pour « lanceurs d’alertes », plus ou moins étayées scientifiquement. La cnDAspe s’est déjà illustrée sur le dossier SDHI : alors que l’Anses avait répété à maintes et maintes reprises que cette famille de fongicides ne représentaient aucun risque pour la santé humaine comme pour l’environnement, les chercheurs ayant lancé l’alerte en 2018 (au passage, ces chercheurs ont adhéré entre temps à Générations Ecologie, le micro parti de Dephine Batho…) étaient venu pleurer auprès de cette commission, qui évidemment avaient pris le contrepied de l’Anses. Depuis, rien a changé sur la plan scientifique, les SDHI sont toujours considérés comme sûrs.
Vu le passif, l’avis publié par cette commission dans le cadre de la réhomologation européenne du glyphosate fin 2022 n’a rien d’étonnant.
Le pré-rapport de 11 000 pages ( !) remis par 4 agences sanitaires européennes (France, Hongrie, Pays-Bas et Suède) à l’EFSA dit clairement que le glyphosate n’est ni cancérogène, ni reprotoxique, ni mutagène. Conclusion : il peut être utilisé sans risque. Mais ce pré-rapport a un grand défaut : il va à l’encontre de la doxa écologiste. En plus de demander une « analyse critique » du pré-rapport, la cnDAspe propose donc « la constitution d’un panel international de personnalités indépendantes spécialistes de la déontologie de l’expertise scientifique dans les champs de l’environnement et de la santé publique, avec pour mission d’examiner les liens d’intérêt de chacun des experts membres des comités qui ont participé au pré-rapport d’évaluation des Etats rapporteurs sur le glyphosate rendu public en juin 2021 ». Même méthode que les ONG, quand les conclusions d’un rapport ne vont pas dans le bon sens, on discrédite ceux qui l’ont écrit en les accusant à mots couverts d’être payés par les géants de l’agrochimie.
Allons voir maintenant la composition de cette cnDAspe. Il y a notamment Alain Dru de la CGT , Duboc Soraya membre de la CFDT, Agnès Popelin, membre du directoire Santé Environnement de France Nature Environnement ou encore la députée Élisabeth Toutut-Picard, connue pour son opposition farouche au glyphosate. Que des personnalités absolument neutres donc…
Conclusion, sous le paravent d’une avis « neutre », il faut considérer ce document comme émanant d’une officine similaire aux ONG, et ne méritant donc aucun intérêt scientifique.
Et avec un peu de chance toute cette smala est vacciné avec un vaccin génétiquement modifié .
Heureusement que le ridicule ne tue plus sinon une bonne partie des écologistes ne braillerai plus depuis longtemps .
A propos des vaccins , cela n’interpelle personne que la recommandation soit passé du Pfizer au Moderna !
Pas de problème de contrat signé en début d’année 2021 avec ses 2 labos !!
Ben alors les z’écolos , notre gouvernement n’est pas vendu à Big Pharma !!!
52 millions de cobaye Français , mais bon .
C’est plus politiquement correct de japper contre des agriculteurs que contre un gouvernement .