Le 5 octobre, le lobby du bio a gagné une (petite) bataille dans sa longue campagne contre la certification « Haute Valeur Environnementale » (HVE). La Commission des finances de l’Assemblée nationale a voté la fin du crédit d’impôt de 2 500 euros dont bénéficiaient jusque-là les exploitations agricoles possédant le niveau 3 de certification HVE. Un moyen de freiner l’engouement des professionnels pour cette certification pourtant en adéquation avec les attentes des consommateurs. Un paradoxe facile à expliquer : la HVE fait trop d’ombre à l’agriculture biologique !
L’agriculture biologique est un horizon indépassable pour ses défenseurs les plus résolus. Il est donc inconcevable qu’elle soit mise en concurrence avec d’autres labels ou normes garants de « productions issues d’exploitations agricoles qui s’engagent volontairement dans des respectueuses de l’environnement ». C’est pourquoi, la certification HVE, initiée lors du Grenelle de l’environnement en 2008, est vécue comme une menace existentielle par le lobby du bio. Quant à la gauche made in NUPES, elle se plait à jouer au bon petit soldat pour un lobby qui prétend ne pas exister. Ainsi, les planètes de la décroissance se sont alignées en Commission des finances de l’Assemblée nationale le 5 octobre dernier avec des députés LFI qui ont obtenu la majorité pour mettre fin dès 2023 au crédit d’impôt bénéficiant aux exploitations certifiées HVE.
Les lobbyistes du bio tirent à vue
Pour comprendre le succès d’un tel amendement à ce stade législatif (en Commission), il est nécessaire de rappeler qu’il « reprend une proposition de la Confédération paysanne ». Un lobby « paysan » qui a plus le souci de régler son compte à une certification HVE qui fait de l’ombre au bio qu’à proposer des aliments sains en plus grande quantité aux Français. On peut lire dans l’exposé sommaire : « Sont éligibles [au crédit d’impôt] les agriculteurs certifiés HVE3 ou s’engageant dans une démarche de certification HVE3, contrairement aux paysans et paysannes en bio qui ne bénéficient du crédit d’impôt bio qu’une fois la conversion achevée ». Au lieu de faire pression pour que le crédit d’impôt s’applique dès le processus de conversion au bio entamé, le lobby du bio préfère taper sur la concurrence en lui supprimant toute son attractivité fiscale.
La manœuvre ne surprend guère plus même si les justifications avancées voudraient faire croire à des motivations bien plus nobles que la simple volonté de se débarrasser d’une concurrence gênante. L’exposé sommaire continue : « Le crédit d’impôt HVE capte des financements publics, mais en réalité, les critères qui le définissent n’incitent pas à changer les pratiques agricoles ». La preuve, les exploitations HVE utilisent des produits phytosanitaires. Un point névralgique dans le discours du lobby bio qui fait fi d’une réalité pourtant implacable. Le bio utilise aussi des produits phytosanitaires. Des produits disponibles pour beaucoup en agriculture biologique grâce à des dérogations demandées et obtenues chaque année…
Les députés LFI sont comme le lobby bio. Ils ferment les yeux sur ce genre d’évidences. Ils n’ont donc aucun problème à se faire une nouvelle fois les idiots utiles d’une cause aux tenants et aboutissants purement financiers. LFI, meilleur ami du grand capital servi à la sauce bio… Les épigones de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas à une contradiction près. Reste au ministère de l’Agriculture et à l’ensemble de l’Assemblée nationale de mettre fin à la cour de récréation. Il en va de la crédibilité française de la démarche vers une agriculture encore plus respectueuse de l’environnement qui ne tombe pas dans l’impasse du bio. Car oui, malgré les coups de dents, le bio connait une crise sans précédent. C’est peut-être pour cela qu’il devient encore plus méchant !
les idéologues quasi religieux de la filière bio + les businesser du bio cachés derrière une fausse image de bienveillance et de sauveur de la planètes associé aux idiots utiles de ce très petit groupe par la taille mais faisant du bruit qu’est la confédération paysanne (honte du monde agricole) finissent par etre un vrai pb pour notre société comme pour le monde agricole qui lui nourri la population.
Pénible et fléau de nos sociétés que de petites minorités de malhonnêtes ou vrais abrutis puissent arriver à manipuler comme cela les faits et réalités grâce aux caisses de résonnances des médias et autres réseaux sociaux !
Ils ne représentent pratiquement rien, on des idées hors sol (pour rester poli) et arrivent à manipuler des part entière de la population elle même déconnecter de nos campagnes .