La folle rumeur

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Selon une folle rumeur, la campagne du WWF concernant l’eau potable aurait pu déboucher sur la recommandation de boire du… Coca-Cola !

Cette proposition aurait été faite par Ronald Biegs, l’actuel président du WWF Belgique. Il faut préciser que Ronald Biegs est entré à Coca Cola en 1974, avant de devenir PDG de Coca Cola Belgique en 1978. C’est sous sa direction que la Belgique, l’Island et le Luxembourg ont rejoint le groupe de pays avec la plus forte consommation de Coca par tête. Biegs est ensuite devenu directeur général de Coca Cola France puis PDG de Coca Cola Allemagne jusqu’en 1998. Autant dire qu’il connaît les bienfaits de cette boisson ! Cependant, le WWF aurait préféré promouvoir l’eau en bouteille, convaincu en cela par Evian, partenaire du WWF depuis 2004 dans des projets au Népal, en Thaïlande, en Chine, dans la région de l’Himalaya, dans le bassin du fleuve Niger, dans les Andes, en Chine, etc.

Evidemment, cette rumeur n’a pas, pour l’instant, été ni confirmée ni infirmée par les intéressés. Par déontologie, nous demandons aux internautes de prendre ces informations avec précaution, par principe…

6 commentaires sur “La folle rumeur

  1. Bonjour.

    Honnêtement, par déontologie vous ne devriez même pas en parler.
    La plupart des intervenants sur ce site se battent pour que les écolo étayent leurs dires par des faits et des preuves.
    Vous venez de balayer tous ces efforts avec ce colportage de rumeurs.
    Une rumeur n’est pas un fait, ni une preuve, elle n’est basée sur rien.
    Je suis votre site depuis un moment déjà et il est très sérieux d’une manière générale, mais là vous venez de passer du mauvais coté de la barrière.

    Bien Cordialement.

  2. D’accord avec Daniel pour ne pas céder à la rumeur ou du moins la traiter dans ce qu’elle a de paradoxal et non pas comme un fait plausible.

    Indépendamment de cela, le Coca Cola reste une boisson relativement sûre dans les pays où l’eau est qualité incertaine, soit dans l’essentiel des pays du sud dans lesquels nos bobos en goguette vont se donner des émotions « gastriques » tout en condamnant l' »eau du robinet » de qualité qui leur est proposée par les distributeurs français. Certainenement une des meilleure au monde, qui d’ailleurs doit autant aux ressources du territoire français qu’au savoir faire des entreprises de traitement et de distribution.

    L’argument des pesticides ou des nitrates est stupide pour la qualité de l’eau en France, le goût ou même les risques des produits dérivés du chlore ajouté, ou les sous produits dont les trihalométhanes, chlore dont la teneur a été fortement majorée depuis quelques années, aurait donc eu plus de sens. Nous mettrons au second plan les pollutions industrielles ( métaux lourds, PCB, phtalates…) ou pharmaceutiques ( médicaments pour les humains ou les animaux), que l’on peut considérer au même titre que celles posées par les pesticides bien que moins documentées et surtout moins médiatisées.

    La teneur en chlore dans l’eau distribuée est sans commune mesure avec les autres contaminants ainsi que les risques. On retiendra cependant le fait que le bénéfice santaire global est également sans commune mesure avec le risque d’augmentation du cancer des voies digestives qui en résulte, même si ce dernier est clairement documenté y compris pour des consommateur d’eau potable.

    La campagne sur les vertus de l’eau en bouteille cristalline vantant le goût par rapport à celle distribuée par le robinet était bien mieux justifiée et pouvait être testée par l’ensemble de la population, celle-ci, portant sur les pesticides et les nitrates relève clairement de l’imposture voire de la manipulation.

    Cela dit supposer que l’objet soit l’augmentation de l’eau en bouteille ou du coca cola, avec les conséquences en terme de sucres pour le coca et la pollution induite par les bouteilles d’eau pour les marques appartenant à BSN parait un peu court et simpliste, même si les liens financiers entre Danone et le WWF sont évident et peuvent toujours poser question.

    On ne peut s’empêcher de poser la question de l’intérêt de Gervais Danone et la pression qui en résulte sur l’agriculture productive. Montrer la capacité à nuire via une ONG clairement instrumentalisée est un moyen de tenir l’agriculture française, amont de l’industriel de l’agroalimentaire captive voire pourquoi pas de développer un projet agro industriel de production agricole en rachetant du foncier, organisant des exploitations produisant la matière première nécessaire pour l’IAA de Danone, bien entendu labélisé par le WWF, comme durable, préservant le biodiversité, les papillons, les oiseaux ….
    et remettant en question le modèle d’agriculture familiales auquel reste encore attaché la majorité de français.

    C’est le seul moyen de développer ce projet agro-indistriel en justifiant la concentration et un accro au modèle pour des considérations environnementalistes, Danone, comme tout acteur industriel unique peut clairement être mieux disant sur le plan du respect d’une charte élaboré par une ONG instrumentalisée.

    Danone dans cette démarche, ne fait d’ailleurs peut-être que se préparer à une lutte face à d’autres acteurs étrangers, notamment nombre de financiers anglo-saxons, qui lorgnent également sur la bonne terre de France et ont une expérience historique dans l’instrumentalisation du WWF.

    Tout cela reste une hypothèse de travail, mais que viennent conforter les mouvements spéculatifs sur la terre et l’agriculture au plan mondial depuis le coup de semonce de 2008.

    Restons attentifs sur le mouvements qui concerneront la terre en France, lorgnée par des acteurs de l’agroalimentaire, du pétrole , de l’industrie, l’Or vert des années 70 s’annonce celui du siècle débutant. Seul nos bobos ne peuvent pas le voir, trop préoccupés à se regarder le nombril, qu’ils ont hypertrophié…. comme leur égo.

  3. Par déontologie, nous demandons aux internautes de prendre ces informations avec précaution, par principe…

    Désolé mais vous avez fait une faute. La déontologie journalistique aurait voulu que vous ne vous fassiez pas l’écho de cette rumeur et que vous ayez attendu qu’elle ait été soit infirmée, soit confirmée par les intéressés, c’est à dire qu’elle soit devenue une nouvelle…..

  4. Sans vouloir être désobligeant vis-àvis de daniel, alzine et zygomar, il me semble que cette « folle rumeur » n’est rien d’autre qu’une plaisanterie d’alerte environnement. Un peu de secon degré et de légèreté, que diable ! Comme quoi, le site « est très sérieux d’une manière générale » et humoristique d’une manière particulière…

  5. Identifions bien la rumeur: « la campagne du WWF concernant l’eau potable aurait pu déboucher sur la recommandation de boire du… Coca-Cola ! – Cette proposition aurait été faite par Ronald Biegs, l’actuel président du WWF Belgique Cependant, le WWF aurait préféré promouvoir l’eau en bouteille, convaincu en cela par Evian, partenaire du WWF depuis 2004. »

    C’est effectivement un peu gros, même si le coca en question est light.

    Tout le reste est exact!

    De nombreux industriels de l’agroalimentaire, comme ceux de la chimie du pétrole sont à la fois financeurs et responsables du WWF sans que personne ne s’interroge vraiment sur les finalités.

    On est donc toujours en droit de se poser des questions sur la finalité des campagnes et de questionner sur d’autres contre parties aux sommes investies bien au delà de la simple amélioration de l’image de marque de la société qui finance.

    Nous resterons donc au stade du questionnement, faute de disposer du témoignage des acteurs le plus proche des dossiers.

    Une forme de racket vert qui consisterait à : « au pire trouver quelques frites trop cuite dans la barraque à frite de celui qui finance, mais à dénoncer avec véhemence l’huile de vidange utilisée dans celle qui ne finance pas et concurence le bon financeur ».

    Tant que le monde agricole ne mettra pas la main au protefeuille, à supposer qu’il puisse s’aligner sur les sommes considérables investies par les autres acteurs, les pesticides et nitrates seront la cible de toutes les critiques du WWF, ignorant les pollutions industrielles, pharmaceutiques… parce qu’il faut bien un bouc émissaire mais aussi étant donné l’enjeu stratégique que constitue l’accès et la maitrise de la biomasse pour le siècle en cours.

    Paradoxalement, pour moi, cela n’a rien de choquant, les règles du jeu sont parfaitement respectées. C’est la facilité avec laquelle la bouillie médiatique et la propagande sont avalée par les bobos qui peut surprendre, ces derniers reprenant ensuite en choeur le refrain.

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