Que Choisir et les pesticides bio

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Les pesticides bio ne seraient pas si inoffensifs. C’est ce que concluent des chercheurs canadiens qui ont testé l’impact de 4 insecticides classiques et 2 biologiques (une huile minérale et un champignon qui parasite les insectes) employés contre les pucerons du soja. « Ces insecticides bio sont moins efficaces que les classiques mais aussi plus nuisibles pour les insectes non cibles que les spécialités chimiques » relatent le magazine Que Choisir daté du mois d’octobre prochain. « Il manque une évaluation globale, (impact sol, eaux et consommateurs), mais les scientifiques soulignent que ces résultats remettent en cause la supposition selon laquelle les pesticides biologiques ont forcement moins d’effets négatifs ».

Nous recherchons l’étude canadienne car sauf erreur de notre part, Que Choisir ne donne pas les références.

40 commentaires sur “Que Choisir et les pesticides bio

  1. Huile minérale, autrement dit huile de pierre, si je traduit en latin, ça donne « petra oleum » autrement dit pétrole, soit encore, en chimie, hydrocarbures

    Et ils voudraient nous faire croire qu’un hydrocarbure est un produit naturel ?

  2. Je trouve pathétique de parler de « chercheurs » et de conclusions « scientifiques » alors qu’ils reconnaissent eux-mêmes qu’il n’y a pas eu d’évaluation globale, en particulier en ce qui concerne l’impact sur le sol, l’eau, les consommateurs… un insecticide c’est bien un produit « qui tue les insectes » ? non ?? Le problème fondamental des pesticides c’est justement leur impact sur le sol, l’eau et les consommateurs !!! dans mon village on boit une eau qui est à la limite des seuils en nitrates et en atrazine … cherchez l’erreur !!
    en plus le sous-entendu est que les agriculteurs bio utilisent des insecticides bio autant que les conventionnels leurs produits chimiques … ce qui je le constate est loin d’être le cas !

  3. @Astre Noir : ma constatation c’est sur le terrain puisque je suis céréalier (bio), mon père l’était en conventionnel, je fais beaucoup de visites de champs avec la Chambre et les techniciens bio, autour de moi 80% des agriculteurs que je côtoie sont en conventionnel … donc oui mon « tarinoscope » est étalonné ! en céréales bio on utilise pratiquement pas, pour beaucoup jamais, de pesticides.
    Je ne savais pas qu’en Beauce les bio faisaient 30% du rendement des bio … dans le coin on est entre 40 et 60% en général. Mais les pratiques bio varient beaucoup également.
    Une remarque pertinente d’un collègue : l’article dit « Les pesticides bio ne seraient pas si inoffensifs » … mais en quoi un pesticide quel qu’il soit serait inoffensif pour la faune ??? l’intérêt c’est justement qu’ils soient inoffensifs … pour les humains !!!
    Quant à la vigne le cuivre est un problème qui n’est pas lié directement à la bio, il est hérité de longue date, le problème c’est qu’on a (pour l’instant) peu d’alternatives en bio.

  4. @ tof :

    Quelques petites remarques:
    1) les petites surfaces en Bio en France profitent largement de la protection issues de l’agriculture conventionnelle. Soit directement, les produits phytosanitaires pouvant être dispersés sur de plus grandes surfaces par le vent. Soit indirectement, par élimination (ou limitations) des ravageurs.
    2) L’Inra a déjà montré dans plusieurs études que les rendements en Bio (céréales, maraichage…) étaient inférieurs de 30 à 80% du conventionnel. D’ailleurs vous le dites vous même, vous êtes à 40 à 60%. Ce qui est bien une baisse importante. La quelle baisse veut dire augmenter les surfaces agricoles pour être compenser. Ce que les écolo ne veulent justement pas!!!
    3)Les produits phytosanitaires doivent avoir trois objectifs:

  5. a) Ils doivent être efficaces sur une cibles (ou plusieurs).
    b) ils ne doivent pas avoir d’effets (ou très limités dans le temps et la puissance) sur les espèces non cibles.
    c) ils ne doivent pas avoir d’effets sur l’homme.

    Les produits phytosanitaires modernes (depuis 20 ans) répondent de plus en plus à ses contraintes. D’ou le développement de produits dits systémiques: Qui ne visent qu’une catégorie de ravageurs.

    Vous avez une drôle de conception des « pesticides » : qui doivent tout tuer sauf les hommes!!!!

    Enfin, les produits phytosanitaires « biologiques » pour la majorité ne répondent absolument PAS à ces trois contraintes. Ils sont très larges (Roténone, Cuivre, Neem…) ou bien sans réelle efficacité qu’idéologique (purin d’orties, de fougères…) ou carrément débile (Biodynamie et ses cornes de vaches remplies de bouses….).

    Bien Cordialement.

  6. Daniel : quelques réponses, mais je dois dire avant que je pense que vos arguments déservent votre cause, surtout quand vous vous attaquez agressivement à des croyances ( « débile » pour la biodynamie) , après tout chacun croit ce qu’il veut et ne mérite pas d’être insulté. De plus je sens que vous tentez de dénigrer l’agriculture biologique dans un fond de pensée plus large qui vise à dénigrer les écologistes. Moi je suis agriculteur et je vous répondrai en tant que tel.
    1) vous ne pouvez pas dire que les petites surfaces en bio « profitent » des pesticides des voisins, cela est faux car on appelle ça une « pollution » et le risque pour nous c’est un déclassement de la culture par l’organisme certificateur (par exemple après un prélèvement de terre ou de récolte) ; de plus la base de l’agriculture bio c’est de profiter de la diversité des insectes et des auxiliaires parmi eux pour justement limiter les populations de ravageurs , ce problème est connu de mes confrères conventionnels qui connaissent les limites de leurs produits et de l’impact sur les populations utiles (vers de terre, carabes, coccinelles, …)
    2) pour parler rendements, je fais aussi des légumes, en maraîchage, et nos rendements sont plus dans la fourchettes 80-100% . Moi je me fiche de l’approche mondiale, je m’occupe de ma production, et de mon impact sur mon environnement proche, je n’ai pas pour prétention de nourrir la planète et les pays pauvres ; je fais remarquer au passage que près de la moitié des terres arables des pays du tiers monde servent à nourrir notre bétail, cherchez l’erreur…
    3) je ne suis pas d’accord avec vous, parce qu’un produit « systémique » c’est un produit qui agit par le système de la plante, notamment la sève ; mais peut être vouliez vous dire « sélectif » , alors je vous répondrai qu’en matière d’insecticides on utilise en bio principalement deux insecticides sélectifs qui sont des BT issus de bactéries, donc biodégradables et sans effets sur les populations non visées ; je vais peut etre vous l’apprendre mais le neem n’est pas homologué en bio, la roténone ne l’est plus, et le cuivre n’est pas un pesticide, encore moins systémique , il prévient simplement l’apparition du mildiou. Ma conception des pesticides n’est pas le résumé que vous en faites, je dis simplement que les produits utilisés devraient l’être en fonction de l’impact sur l’homme et l’environnement. Vous prétendez que les produits chimiques ont de moins en moins d’impact sur l’homme , je ne vois pas comment vous pouvez prétendre une chose pareille puisqu’il faut 10 années au moins d’observation pour connaitre un risque cancérigène !! alors qu’une molécule peut etre homologuée en quelques mois…
    Je peux vous décrire la réalité des agriculteurs d’aujourd’hui, et des mesures de protection qu’on nous apprend en école d’agriculture et à la MSA : une combinaison intégrale avec des gants des lunettes et un masque pour préparer les « bouillies » (c’est le terme technique) qui seront épandues sur des hectares …
    Mais pas partout ! les périmètres de captages sont de plus en plus protégés, et on y interdit de plus en plus les pesticides et les excès de nitrates. Allez savoir pourquoi…

  7. @ Tof

    Je pense que Daniel est proche de la vérité lorsqu’il dit que les traitements phytosanitaires profitent aux cultures bios voisines.
    Si on prend une culture comme le Colza qui est très sensible aux attaques d’insectes(citez moi des prédateurs des méligèthes !),le fait d’être voisins d’agris qui appliquent des insecticides,réduit de manière très importante la pression parasitaire environnante.
    Pour ce qui est des 10 ans d’observations pour connaître un risque cancérigène d’un produit phytosanitaire,vous avez en France des centaines de milliers de « cobayes »,encore en vie,pour vous répondre et ceci pour au moins deux générations.

  8. ME51 : alors il y a contradiction avec l’argument de Daniel puisqu’il parle de petites parcelles ; le colza est une « grande culture », et pour avoir un impact sur les méligethes vous devez savoir que la dose a son importance ; pour moi cela ne vaut pas, d’ailleurs on tient compte en colza bio de la pression des méligethes et on agit différemment, comme en conventionnel par exemple en incorporant un pourcentage de variétés précoces.
    Si je dis ça à un agriculteur, même conventionnel, je suis sûr qu’il sera mort de rire. On a de temps en temps des cas de contentieux qui se règlent par des dédommagements d’assurances. Parfois au détriment du savoir vivre entre voisins.
    Je ne comprend pas de quelles générations de cobayes vous parlez … vous voulez dire ceux qui sont encore en vie et qui ont dans leur entourage des victimes cancéreuses ? ou bien ceux que l’on décomptera dans dix ou vingt ans ? une expérimentation à ciel ouvert c’est ce que vous proposez pour savoir à postériori s’il y a des risques ? en gros il n’y a pas d’hécatombe donc pas de réel danger… malheureusement le décompte est déjà fait chez les agriculteurs.

  9. Tof, le cuivre est un pesticide au même titre que le soufre ou tout autre molécule utilisé pour combattre les champignons. Ce sont des fongicides et donc des pesticides. Le problème avec le cuivre c’est qu’il est beaucoup plus nocif pour l’environnement que beaucoup de molécules de synthèse. Je suis toujours surpris par tous ces bios qui utilisent des pesticides sans le savoir…

  10. Opposer « grande culture » à « petite parcelle » voilà bien une rhétorique de tordu !

    En outre, Daniel ne parle pas de « petites parcelles », mais de « petites surfaces », celles cultivées en « bio », comparativement aux grandes superficies couvertes par des pesticides conventionnels, lesquelles grandes superficies, par le fait-même qu’elles permettent d’éviter des pullulations de grande ampleur, protègent les petites superficies « bio ». Ou, autrement dit, si toutes les superficies d’un même coin étaient en « bio », les chutes de rendements du « bio » seraient bien plus élevées que celles constatées dans la situation actuelle.

    Mon cher Tof, il ne faut quand même pas prendre les lecteurs pour des crétins.

  11. @tof

    La dernière ligne de votre message est symptomatique du discours habituel des gens de votre espèce.(désolé je n’ai pas trouvé d’autres qualificatifs)
    Mais mon pauvre Monsieur,il se trouve que les agris ont en France et même aux Etats Unis(des études récentes le prouvent) et ceci malgré le manque évident de précaution,moins de maladies graves que le reste de la population!
    Si vous prétendez que le décompte est déjà fait,merci de le dire car je n’étais pas au courant.
    Dans mon département,la Marne,où l’agriculture est intensive depuis plus de 50 ans,je vous met au défi de trouver dans la population rurale,plus de cancer chez les agris et leur famille que chez les autres qui n’ont jamais respiré et été en contact direct ou indirect avec des produits phytosanitaires.

    Vous autres,commerçants de peur,vous jouez sur quelques cas plus ou moins avérés d’agris ou plutôt de maraîchers ,arboris et viticulteurs ayant des cancers pour faire du commerce et produire des cultures sans pesticides de synthèse.
    A la belle affaire,nous voiçi revenu au temps de mes grands et même arrière grands parents paternels,agriculteurs(comme moi) et morts tous les deux de cancer dans les années 30.

    Si certains utilisateurs de produits phytos se sont mis en danger et ont font aujourd’hui les frais,les consommateurs sont à des années lumières de prendre les mêmes risques.

    En attendant profitez en bien,entubez,entubez bien vos amis consommateurs bio car dans 2 ans vos amis écolos vont arriver au pouvoir et obliger les agris conv à faire un minimum de bio,ce qui fera à coup sûr baisser les prix et foutre en l’air l’agriculture francaise.

    NB:d’après un technicien bio de la chambre d’agriculture de la Drôme,il n’est pas rare que des colzas bios atteignent des rendements proche de zéro certaines années de fortes pressions mélighètes!
    C’est bien connu,quand on aime on ne compte pas!! et puis vous êtes payé pour ne rien produire,cela en devient une mode!!

  12. En matière de pesticides bio, il y a aussi le spinosad. C’est un insecticide breveté par dowagrosciences, firme qui a eu la bonne idée de changer de nom après la catastrophe de Bhopal (anciennement union carbide je crois). J’adore écouter un de mes potes biodynamiste me parler de dynamisation, de traitements à base d’infusions de plantes, de bouse de corne, de la lune et de la cristallisation sensible, lui qui traite chaque année avec success4 depuis que le produit est sorti. Cet aveuglement et cette hypocrisie sont consternants. A croire que les bios ont subit un lavage de cerveau au moment de leur « conversion » leur ôtant tout esprit critique. Il faut signaler aussi que le spinosad est dangereux pour les abeilles. C’est bio de traiter au spinosad quand on a de la phacélie en fleur dans ses vignes? Oui? Ah bon!

  13. Cher ME51,

    Oui, d’accord.

    Cependant votre prédiction sur les prix se discute.

    En effet, si à l’avenir tous les produits deviennent « bio », en principe leurs prix doivent baisser, puisque c’est leur écoulement sur des marchés de niche qui permet de les vendre actuellement beaucoup plus cher que les produits conventionnels.

    Toutefois, si toutes les cultures deviennet bio, les quantités d’aliments produites vont considérablement chuter. Alors, que deviendront les prix ? ça dépend du régime des importations : libres ou tarifées !

    Ce qui est certain c’est qu’on ne bouffera plus français mais, très probablement, brésilien, pays où, comme chacun sait, le président Lula, fervent partisan de l’interdiction des OGM avant son élection les a autorisés et pays où le souci pour l’agriculture biologique est unanimement reconnu !

  14. Devant une telle hauteur de débat et de si jolis noms d’oiseaux je ne peux que tirer ma révérence et déclarer forfait.
    Ce que je vois c’est que vous êtes à des années lumières du monde agricole, enfin des agriculteurs eux-mêmes, enfin peut être pas si éloignés des grands entrepreneurs agricoles.
    je ne vous salue pas.

  15. @tof

    Vous manquez de courage,décidément il devient de plus en plus difficile de trouver des adversaires de taille.

  16. Laurent,je partage votre analyse,plus précise que la mienne.
    Cependant et c’est certainement ce qu’il va se passer à l’avenir,le fait de passer par exemple de 3 % des surfaces en bio actuellement à peut être 10 ou 15 % dans quelques années par obligation ou incitation de part les aides PAC et décision du gouvernement francais,risque fort de déséquilibrer ce marché de niche et donc de faire baisser les prix aux producteurs.
    L’autre souci majeur de l’accroissement des surfaces bios reste le volume de fertilisant autorisé en bio,insuffisant pour conserver un minimum de fertilité.

    Bien à vous.

  17. Personnellemnt j’ai passé ma vie professionnelle à travailler avec et pour des agriculteurs qui étaient certes, comme tous les agriculteurs, des entrepreneurs, mais pas plus grands que la moyenne !

    Tof, votre argument n’en est pas un, c’est une façon de dévaloriser l’adversaire sans le réfuter. C’est la façon de répondre des croyants qui ne savent que répondre à ce qui devrait les inviter à revisiter leurs croyances. Mais revisiter ses croyances, ça fout la trouille. Si on en arrivait à les perdre, par quoi les remplacerait-on ? Comment pourrait-on alors continuer à vivre ? Je ne parle évidemment pas là de croyance religieuse, mais des illusions idéologiques qui font office de béquilles mentales.

    Je vous salue, à bientôt.

  18. « pour parler rendements, je fais aussi des légumes, en maraîchage, et nos rendements sont plus dans la fourchettes 80-100% »
    Sauf que t’oublie de préciser qu’on traite très peu en maraichage, notamment sous serre. Les cycles sont cours, les rotations très fréquentes, rater sa culture de carotte, de poireau ou de salade, il faut vraiment en vouloir.

  19. quoi ? les insecticides bio tuent les insectes ?
    mon dieu on m’aurait menti… bouh les méchants bio

  20. @bbcide

    ….bouh les méchants bio,

    Le Spinosad est peu toxique pour les mammifères, les oiseaux, les poissons et les crustacés. Il est cependant très toxique pour les abeilles : il faut éviter l’application directe et la dérive de l’insecticide sur les abeilles et les colonies d’abeilles, ainsi que sur les cultures en pleine floraison. Le produit est également très toxique pour les invertébrés aquatiques, nocif pour les parasitoïdes et les acariens prédateurs et légèrement nocif pour les prédateurs vivant dans le feuillage.

    Effectivement,les insecticides bio tuent les insectes mais aussi les abeilles

    Merci Pollen pour l’info.

  21. ha oui merde alors , les insectes ET les abeilles ???
    c’est donc ça la mortalité des abeilles !
    moi qui croyais que c’était des insectes aussi
    halala
    trop drole ce blog, on dirait un blog d’ado
    aller laché vos comms !

  22. @tof qui écrit

    « dans mon village on boit une eau qui est à la limite des seuils en nitrates … »

    Les nitrates sont totalement inoffensifs pour les animaux, homme compris, QUELLE QUE SOIT la dose.

    Vous ingérerez toujours plus de nitrates en ingérant un bout de carotte, ou un peu de salade, ou en fait de n’importe quel légume, fussent-ils bio, qu’en consommant de l’eau même si cette dernière contenait 10 fois plus de nitrates que cette stupide dose limite.

    On n’a jamais réussi à créer un problème de santé quelconque en donnant des doses croissantes de nitrates a des cobayes. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé.

    Le seul problème des nitrates – et il est de taille – est le phénomène d’eutropisation de l’eau du fait qu’il favorise à l’excès la vie végétale, au détriment des autres formes de vie.

    Il est donc indispensable d’en éviter la concentration excessive dans les eaux, surtout dormantes.

  23. Mon cher PapyJako,

    J’admire vos posts sur le réchauffement climatique, remarquablement documentés, pleins de bon sens et d’humour.

    Sur les nitrates et la santé vous avez, une fois de plus, entièrement raison.

    Sur la question des nitrates et de l’eutrophisation vous vous êtes laissé intoxiquer par la propagande écolo. Cela arrive malheureusement à tout le monde.

    Quelques infos à ce sujet sur mon blog : http://laurent.berthod.over-blog.fr/categorie-11210497.html

    Bien cordialement.

  24. @bbcide

    Alors,vous ne savez plus quoi dire !
    Concernant « la mortalité des abeilles » en 2010,demandez pluôt aux apiculteurs qui vous entourent ce qu’ils en pensent.
    D’après un ami apiculteur,la récolte en miel est exceptionnelle en 2010 et ses abeilles en pleine forme.
    Certaines de ses rûches,installées sur le territoire de ma commune,qui je précise est ensemencé par des cultures »traitées » et non bio,ont dépassé les 80 kg de miel.

    L’UNAF qui passe son temps à accuser les produits phytosanitaires,comment va t’elle expliquer cette récolte du siècle ?.

  25. quoi je ne sais plus quoi dire ?
    mais c’est bien ce que je dis ! les produits chimiques profitent aux bios ET aux abeilles !
    c’est les insecticides bios qui tuent les abeilles !!
    ET les insectes !

    la récolte du siècle LOL au moins ça oui

    une bande d’abrutis qui étalent le peu de science qui leur sert d’autobranlette intellectuelle
    entre l’autre qui nous récite les dangers du spinojesaispasquoi et l’ingénieur agronome qui nous apprend que l’eutrophisation n’existe pas … qu’est ce qu’on se marre !

    pourquoi ne pas revenir au sujet de l’article : les insecticides bio tuent les insectes ! mon dieu !! merci la science et merci Que Choisir !

  26. Toujours aussi gracieux et élégant hein!! Toujours la même technique! Quand on ne sait plus quoi dire, quand on n’a plus rien à dire, le naturel refait surface et on a recours au vocabulaire puéril de préau d’école primaire. En plus, à voir ses réactions, on n’est même pas certain que le crétin comprenne correctement le sens des messages qu’il lit. Navrant.

  27. Malheureusement, il est trop tard pour appliquer son pseudo. Mais n’ayez crainte, zygomar, ce genre d’individus n’a de courage que derrière son écran. Et comme c’est Google qui lui tient de cerveau, c’est facilement manipulable et influençable. Quand il sera grand, il fera un bon petit citoyen corvéable à merci. Allez BB, retourne jouer à ta Playstation ou rejoint ta communauté sur Facebook. Demain, tu sauveras les insectes( et les abeilles).LOL…

  28. A propos de bbcide Zygomar a écrit : « En plus, à voir ses réactions, on n’est même pas certain que le crétin comprenne correctement le sens des messages qu’il lit. »

    Je vais plus loin. Il est certain qu’il ne comprend pas correctement au moins certains messages. En ce qui me concerne je n’ai jamais nié l’existence de l’eutrophisation. Je ne nie pas les marées vertes, je me contente de contester les thèses de l’Ifremer sur leur origine.

  29. « L’UNAF qui passe son temps à accuser les produits phytosanitaires,comment va t’elle expliquer cette récolte du siècle ?. » Le vide sanitaire provoqué par dix ans de nettoyage par varroa et nosema.

  30. @ PapyJako et Laurent Berthod :

    La hantise des Nitrates viennent de quelques études qui doivent dater des années 1970, qui montraient des relations entre consommation de NO3 et methémoglobinémie d’une part, et d’autre part un risque de cancer par transformation de NO3 en NO2, puis en nitrosamines cancérigènes.

    Depuis, de nombreuses études ont montré que ces risques étaient exagérés, mais la peur des nitrates est toujours là, de même que la norme de 50 mg/l pour les eaux de boisson, qui ne repose sur rien

    http://www.aprifel.com/articles-sante,detail.php?%26a=ctfuzhsqvdysp&a=621

  31. @ karg (comm 20) :

    « pour parler rendements, je fais aussi des légumes, en maraîchage, et nos rendements sont plus dans la fourchettes 80-100% »
    Sauf que t’oublie de préciser qu’on traite très peu en maraichage, notamment sous serre. Les cycles sont cours, les rotations très fréquentes, rater sa culture de carotte, de poireau ou de salade, il faut vraiment en vouloir. »

    pas tout à fait d’accord avec vous.
    Une attaque d’aleurodes sur tomates en serres peut anéantir une récolte !

    @ daniel (comm 7)

    « D’ou le développement de produits dits systémiques: Qui ne visent qu’une catégorie de ravageurs. »

    Attention, systémique n’est pas exactement synonyme de sélectif. On peut avoir des produits très sélectifs, et pourtant non systémiques, et inversement des produits systémiques mais à large spectre

    @ daniel (comm 6)

    « les petites surfaces en Bio en France profitent largement de la protection issues de l’agriculture conventionnelle. Soit directement, les produits phytosanitaires pouvant être dispersés sur de plus grandes surfaces par le vent. »

    Là, l’agriculteur qui fait ça commet une infraction : article 2 de l’arrêté ministériel du 12 septembre 2006 : « Quelle que soit l’évolution des conditions météorologiques durant l’utilisation des produits, des moyens appropriés doivent être mis en oeuvre pour éviter leur entraînement hors de la parcelle ou de la zone traitée. », passible d’une contravention de 5ème classe (C5 en jargon juridique), soit 1500 € d’amende

  32. @ tof (comm 8)

    « après tout chacun croit ce qu’il veut et ne mérite pas d’être insulté. »

    Il y a des gens qui croient toutes les formes de vie sur Terre ont été créées par des extra-terrestres, les Elohim, et que Raël est leur prophète : c’est débile ;

    Il y a des gens qui croient qu’en mettant une ceinture d’explosifs et en se faisant exploser au milieu d’une foule, ils vont atteindre le paradis entourés de 72 vierges : c’est débile et criminel

    Il y a des gens qui croient que « Si l’on capture un mulot encore assez jeune, on peut l’écorcher, dépouiller ce mulot assez jeune de sa peau. Mais il s’agit de se procurer de cette peau (…) à l’époque où Vénus est dans le signe du Scorpion. (…) Nous la brûlons, nous recueillons soigneusement le produit de la combustion, les cendres résiduelles où se trouvent en somme les éléments décomposés. (…) Et dans ce qui se trouve anéanti par le feu par cette opération, il reste la force négative qui s’oppose à la force de reproduction du mulot. Si maintenant vous répandez sur vos champs le poivre ainsi obtenu (…), vous aurez là le moyen d’écarter les mulots du champ traité. « . C’est la biodynamie selon Steiner, et c’estd ébile

  33. @Daniel qui disait

    « 1) les petites surfaces en Bio en France profitent largement de la protection issues de l’agriculture conventionnelle. Soit directement, les produits phytosanitaires pouvant être dispersés sur de plus grandes surfaces par le vent. Soit indirectement, par élimination (ou limitations) des ravageurs. »

    Astre Noir a répondu

    « Là, l’agriculteur qui fait ça commet une infraction … »

    Astre Noir a très certainement raison. Mais je crois que la partie la plus importante de l’argument de Daniel est le deuxième membre de l’alternative « par élimination (ou limitations … ».

    On est peut-être en effet dans une situation analogue à la vaccination, où il est totalement inutile d’être soi même vacciné si une grande majorité des autres le sont, ce qui permet d’échapper, personnellement au (faible) risque vaccinal, en étant protégé par la vaccination des autres.

    Le problème posé par les insectes n’est pas leur existence, mais leur pullulation. L’insecte a toujours été l’ennemi le plus dangereux de l’espèce humaine. Je ne sais plus qui a dit « Entre l’homme et les ravageurs des cultures, une lutte à mort est engagée ; il n’est pas certain que l’homme en sorte victorieux », mais il avait certainement en tête les milliards de personnes qui sont mortes de faim dans le monde, tout simplement parce que les insectes avaient détruit leurs récoltes sur pied, ou dans les réserves.

    En 2004, deux villages des Hautes-Alpes – région où, tout à fait par hasard, l’agriculture bio est particulièrement développée – avaient été victimes d’une invasion de millions de sauterelles grises qui avait totalement pris de court les autorités, car, « Selon la mairie de Rosans, les insecticides capables de tuer ces sauterelles sont interdits en France et en Europe » …

    Imaginez-vous, l’espace d’un instant, que des épisodes tels que celui de 2004 deviennent courants, comme ils le sont dans le tiers-monde ?

    Un usage raisonné des pesticides est bien entendu une absolue nécessité. Mais une agriculture sans pesticides efficaces est une dangereuse illusion.

    D’ailleurs, nos ancêtres avaient essayé pendant des millénaires, et cela n’a pas marché. Et plus près de nous, une expérimentation en vraie grandeur fonctionne encore … dans le tiers-monde.

  34. @Astre Noir,

    Merci beaucoup pour le lien. J’ai tenté de mettre en réponse à l’article le commentaire suivant :

    @Denis qui dit :

    « Comment peut-on s’assurer de l’indépendance de l’étude? »

    … et aux nombreux autres qui, parce que le résultat de l’étude choque leur foi en la pureté de la nature, mettent en cause l' »indépendance » des auteurs :

    Dès lors que l’on accepte la définition « indépendant » = « sous l’entier contrôle des organisations écologistes », on est bien obligé de reconnaître que les auteurs ne sont pas « indépendants », autrement ils n’auraient pas publié quelque chose d’aussi contraire au Dogme.

    Douze secondes après, il avait disparu … Les chiens de garde sont redoutables.

  35. @Laurent Berthod (#37)

    Vous avez raison !… je l’attendais à la fin, mais il semble que l’ordre soit anti-chonologique. Ce qui n’aide pas à s’y retrouver c’est que tous les commentaires sont datés avec la même date (8 oct 2010) et la même heure (08:00 AM)

  36. PapyJako,

    Oui, l’ergonomie du blog de Huet est détestable.

    La technique du blog de Huet n’est pas la censure, mais la prise de pouvoir par quelques trolleurss qui monopolisent la parole et ridiculisent leurs adversaires avec un mépris souverain mais avec très peu d’insultes directes, ce qui fait qu’ils ne sont pas «  »modérés. Tous les opposants finissent par déserter ce traquenard. C’est ne tout cas ce que j’ai constaté pour les articles sur le RCA, articles dans lequels Huet manifeste un parti pris véritablement stalinien. Pour Foucard, du Monde, je dirais plutôt une subtile mauvaise foi toute trotskyste. « Maison Foucard, Huet, Bouvard et Pécuchet, farces et attrapes, mensonges en gros et au détail ».)

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