Revers judiciaire pour Générations Futures

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La décision était attendue avec impatience de la part des arboriculteurs du Limousin et d’ailleurs et du côté des ONG également. Le tribunal correctionnel de Brive a rendu ce matin son verdict dans l’affaire des arboriculteurs attaqués par des riverains et des ONG. Au coeur de la discorde, le vent qui selon les environnementalistes soufflait trop fort lorsque les arboriculteurs ont traité leurs vergers Trop fort, au regard de la législation, cela signifie plus de 19 km/h. Les plaignants s’appuyaient sur des relevés de Meteo France provenant d’une station distante d’une quinzaine de km des vergers.

François Veillerette s’est engagé fortement dans ce dossier car il y voyait l’opportunité d’une jurisprudence qui aurait alors condamné la filière arboricole française. Son association Générations Futures a soutenu les plaignants. François Veillerette était d’ailleurs présent en personne lors de la première audience en janvier dernier (voir ici).

Les arboriculteurs peuvent donc souffler. « C’est un soulagement. On essaye de travailler de la manière la plus propre possible », a réagi l’un des pomiculteurs, Clément Duviallard au micro de l’AFP.

Coup dur donc pour les militants anti pesticides qui avaient fait monter la pression médiatique pour que la décision de justice fasse jurisprudence. On assiste aujourd’hui au spectacle de l’arroseur arrosé. Mais la relaxe des arboriculteurs ne va pas empêcher François Veillerette et ses amis de poursuivre leurs actions antipesticides, qui mettront sans aucun doute en péril la production fruitière française.

6 commentaires sur “Revers judiciaire pour Générations Futures

  1. Bonjour.

    Ou peut-on trouver le compte-rendu du jugement?

    Pour ma part, le relevé de 19 km/h fait par l’ONG pose plusieurs questions:
    A quels moments?
    Combien de temps?
    Ou exactement?
    Qu’avait prédit Météo France pour cette journée sur le secteur ou travaille les deux agriculteurs?
    Les agriculteurs pouvaient-ils savoir que le vent étaient aussi fort?
    Pouvaient-ils stopper leurs épandages facilement et le reprendre ensuite?

    Autant de questions dont les réponses permettent de relativiser, voir de détruire totalement l’attaque contre les deux agriculteurs.

    Je suis content que, pour une fois, un juge déboute les ONG anti-tout en France. Car c’est souvent le contraire que ce passe (voir les jugements sur les antennes relais, sur JBOVE et consort etc etc).

    Par contre je parie fortement que Veillerette aura sa tête dans les journaux télé pour dénoncer « une justice aux ordres des grands lobbies industriels », pour annoncer qu’ils font appel… Et durant ce temps là aucun des journalistes qui tendra son micro à cet incompétent, n’ira interroger les agriculteurs, ni même lire le jugement (qui sera de toute manière présenté comme inique!!!).

    Cordialement.

    1. Le « détail » de la vitesse du vent est crucial en effet !
      Voir le dossier de Gil Rivière-Wekstein :
      http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article724

      1/ le secteur est fortement vallonné, donc constater des rafales sur un sommet exposé est une chose, traiter sur un versant abrité ne me parait pas impossible…

      2/ le décret demande une vitesse moyenne de 19km.h-1 maxi ! Pour un vent moyen de 19 km.h vous aurez obligatoirement des rafales à plus de trente ou trente cinq Km par heure ….
      C’est là que les ONG ont joué sur les mots en ne mettant en avant que les vitesses en rafale.

      3/ Les 3 arbos ont tous été constants dans leurs déclarations : ni les feuilles, ni les brins d’herbes ne frémissaient lors des traitements ce jour-là ….

      Mais nous sommes passés près d’une jurisprudence et le risque d’une autre salve sur ce point n’est pas à exclure …

      En cela Certiphyto a du bon : Il faut que l’on fasse tout possible pour limiter les nuisances.

      – Buses anti-dérive dès que c’est faisable
      – traiter tôt le matin, les riverains pesteront contre un peu de bruit mais ne verrons pas « l’objet du sacrilège » … le méchant pulvé !
      – contrôler sa dérive en permanence la dérive de sa pulvérisation et se « jouer » du vent pour ne rien envoyer chez les voisins (il n’y a pas que chez les néo-ruraux que l’on a des ennuis judiciaires)

      Mais si tout le monde fait son possible pour éviter les problèmes, (ce qui est majoritairement le cas) on ne devrait pas faire trop de mécontents.
      Ce point est crucial parce qu’en ce moment la pulvérisation est perçu comme un danger « radioactif » !
      Notre image en dépend …

  2. Faut être complètement crétin pour croire qu’un professionnel, qui ne gagne même pas le smic, ira disperser sous le vent les « poisons » qui lui coûte les yeux de la tête.
    Il n’y a que les écolos des villes et les militants ignares des médias pour gober une telle foutaise. Le système médiatico-politique est tel qu’ils ont de toute façon atteint leur objectif, diaboliser une fois de plus les pesticides.
    Calomnier, calomnier, il restera toujours quelque chose, surtout les calomniateurs sont tous de mèche. Dans n’importe quel pays où il y a un semblant de pluralisme de l’information, on aurait au moins un journal qui sortira du troupeau pour dénoncer de telles escroqueries intellectuelles. En France, rien.

  3. http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=43795&menu_id=2&page=1&local=false&pub_id=2

    « ‘Pour moi, la victoire a été le jour où j’ai eu le courage de porter plainte. Je n’avais aucun espoir de gagner, l’omerta est trop forte. Mais ça a été entendu par les médias, ça a provoqué une prise de conscience’, a estimé l’une des plaignantes, Thérésa Sainte-Marie, partie civile aux côtés de trois associations de défense de l’environnement. »

    A-t-elle porté plainte à l’insu de son plein gré ? Qu’elle nous dise franchement dans quelles conditions elle a servi de prête-nom. Ce serait plus honnête.

    La machine à désinformer est déjà en marche :

    http://www.maxisciences.com/pesticide/pesticides-trois-pomiculteurs-correziens-relaxes_art13080.html

    « Les vents soufflaient à une vitesse de 33 kilomètres par heure, lorsque les trois exploitants ont pulvérisé des pesticides sur leurs pommes. Une infraction à la loi, qui stipule que l’épandage est interdit au-delà de 19 kilomètres par heure. Pourtant, la justice a décidé d’accorder aux fautifs le bénéfice du doute, jugeant les relevés météorologiques insuffisants. »

    Encore une justice vendue aux marchands de pesticides ! (Je galèje.)

    Mais il y a mieux :

    http://www.20minutes.fr/article/684680/planete-les-pomiculteurs-relaxes-benefice-doute

     » Interrogé par 20minutes.fr en janvier, juste avant le procès, Fabrice Micouraud, vice-président de l’association plaignante Allassac-ONGF (Oeuvrons pour la nature et les générations futures), expliquait les raisons de l’action en justice: «On en avait marre de voir les façades de nos maisons aspergées de pesticides, de se faire arroser en se promenant dans les chemins. Il a été établi que des pulvérisations avaient été faites avec un vent de plus de 75km/h», expliquait-il. »

    Encore un effort, et ce sera la tempête Xynthia.

    Au fait, saviez-vous ?

    http://www.agriavis.com/news-4009-la+justice+reconnait+que+les+arboriculteurs+ont+traite+dans+le+respect+de+la+reglementation+generations+futures+est+scandalisee.html

    « Je traitais avec une solution biologique à base d’huile blanche » rappelle Clément Duvillard

    1. « Je traitais avec une solution biologique à base d’huile blanche » rappelle Clément Duvillard

      Voila donc que Veillerette est parti en guerre contre les pesticides BIO ?????

      On croit rêver !

  4. Certes ils ont été relaxés, il n’empêche qu’il ont du payer des avocats, rédiger des conclusions et passer du temps au tribunal, tout ça fait mal quand on gagne moins que le SMIC !

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