C’est la question que Libération a osé posé cette semaine en publiant un article de circonstance à l’approche de la fête de la Toussaint suivie de celle des défunt le 2 novembre : « Fais ton dernier carton : un cercueil customisable, pas cher et écologique » !
Derrière cet article osé, il y a les sociétés AB crémation et Alternita, deux société qui surfent sur la vague écolo, y compris dans leur activité. « Ca réconforte un peu de savoir que ce dernier geste contribuera à moins polluer. » Voilà une phrase soi-disant entendue par une commerciale d’Alternita lors du dernier salon de la mort. Mais de quoi s’agit-il ? De cercueil en carton imprimé avec des fleurs de pavot ou des coquelicots ! Ces cercueils seraient deux fois moins chers que les premiers prix en bois. Avantage selon les sociétés qui les commercialisent : « moins de rejet nocifs pour l’environnement et temps de crémation réduit de quinze minutes. »
Au-delà d’un coup de com’, c’est la question de la limite du marketing écolo qui se pose. La mort est sérieuse. C’est souvent un moment douloureux au cours duquel les liens familiaux sont un réconfort. C’est aussi parfois un temps, plus ou moins long, de solitude. La mode « 100% green » pourrait peut-être avoir la délicatesse de ne pas s’y immiscer, particulièrement en cette période de l’année. Et les journalistes seraient aussi bien inspirés de faire preuve de davantage de retenue. La photo d’un cercueil en carton publiée dans Libération pour illustrer l’article était accompagnée d’une légende : « Flower power for ever. » Le mauvais goût a ses limites.
« La photo d’un cercueil en carton publiée dans Libération pour illustrer l’article était accompagnée d’une légende : « Flower power for ever. » Le mauvais goût a ses limites.
==> C’est vrai que « Le mauvais goût a ses limites ».
Dans le cas présent pour une mort durable, l’idéal du bon goût serait la photo d’un cercueil en carton d’emballages recyclés de produits phyto imprimé avec du maïs et soja ogm, avec pour légende: « Round up power for ever. N’intoxique pas les morts et laisse le sol propre.»
« La mode « 100% green » pourrait peut-être avoir la délicatesse […] »
Délicatesse… qualité dont vous êtes, à vous lire, manifestement totalement dépourvu.
Pathétique.
Pour ma mort, je choisi d’être composté et épandu dans un champs de maïs OGM.
Avec le risque de faire clamser tout le champs de maïs!!!
Un maïs crever? 105 quintaux de moyenne cette année, qui dit mieux? Même en sec ça fait mieux que le blé, c’est pour dire…
107 quintaux de moyenne!!! Karg est battu!!! Qui dit mieux?
ma foi Libé qui est à l’article de la mort économique depuis pas mal de temps et prolongé par Rotschild a le droit de se préoccuper de ses funérailles. Un cercueil en papier recyclé ????