Et si le bonheur de fonder une famille était une abomination écologique ? Les discours décroissants tenus par certains élus instillent cette idée chez une minorité grandissante de femmes. Selon un sondage réalisé par le magazine ELLE en partenariat avec l’IFOP, 30 % des femmes en âge de procréer ne désirent pas avoir d’enfant. Elles sont même 39 % à motiver ce non-désir par la crise environnementale et climatique. Un chiffre qui monte à 54 % chez les femmes qui se disent « très écologistes ». Un phénomène qui a un nom : l’éco-anxiété.
La revendication à être « child free » peut se concevoir. L’utilisation de la pollution et du dérèglement climatique comme excuses pour justifier ce choix est quant elle indéfendable. Comme si ne pas avoir d’enfant était un cadeau fait à la Planète… La décroissance et le malthusianisme qui animent nombre de partisans d’une écologie politique extrémiste fait son œuvre chez les « bobos ». Car oui, l’éco-anxiété est une peur qui touche une partie spécifique de la population au mode de vie bien particulier.
Outre les écologistes purs et durs, le non-désir d’enfant touche des personnes pour lesquelles la consommation et la liberté sont des valeurs cardinales. Une philosophie de vie où prendre l’avion pour le week-end est une banalité. Mais ce mode de vie est-il vraiment compatible avec la lutte contre le dérèglement climatique ? Une cadre « bobo » urbanisée a-t-elle réellement un impact carbone moins élevé qu’une famille qui fait attention à ses dépenses et son train de vie ? Répondre à ces questions, c’est mettre à mal les discours anxiogènes des idéologues verts. Entre partisans de la décroissance et les représentantes d’une liberté sans entrave, l’éco-anxiété devient un trait d’union. L’éco-anxiété ou un mal à la contagiosité très spécifique.
J’ai lu je ne sais plus où que la fille d’Elise Lucet refusait d’avoir des enfants pour les raisons évoquées dans l’article. C’est bizarre, cela ne m’a pas étonné.
C’était la minute people.
Et au nom de quoi tel ou tel argument serait pour vous indéfendable ou au contraire défendable dans le fait de vouloir un enfant ? Vous vous pensez investi d’une mission particulière ? vous feriez mieux de vous contenter de parler d’agriculture, parce que sur les autres sujets vous êtes comique !
À propos d’éco-anxiété à force de « bourrage de crânes », un autre exemple.
Nous bénéficions, dans nombre de régions françaises, de températures automnales franchement estimables et appréciées par nos compatriotes. Nul besoin de chauffage (c’est mon cas en Saintonge), voire peu ici ou là.
Il n’empêche… D’aucuns, Franceinfo par exemple, par sa référence à la canicule de l’été dernier et à 2022 – même pas terminée mais (déjà !) année-record –, présente la douceur actuelle comme une anomalie. Un bien bel élément de langage supplémentaire pour rajouter à l’éco-anxiété dont serait atteints nos compatriotes.
Pas un mot pour la soulager en disant que, dans ces conditions météo, les économies d’énergie qui en découlent sont franchement bienvenues.
Cela risquerait-il de rendre tous les « petits gestes infantilisants » dont on nous rebat les oreilles pour lesdites économies d’énergie moins audibles ?