Des extrémistes appellent aux actions illégales (et potentiellement très violentes)

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Sur le site Reporterre, « des collectifs, syndicats et territoires en lutte » (sémantique très marquée à gauche, comme d’ailleurs l’orthographe dite inclusive qu’elle utilise) signent un appel à « une série d’actions, blocages, occupations le 17 juin ».

Rappelons une des définitions du terrorisme : « Emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique. »

Qui pense sérieusement qu’un blocage n’est pas violent par essence ? Il n’est violent seulement si les personnes bloquées se soumettent, il n’est pas violent sous condition, mais cela ne dépend pas de ses organisateurs qui ne peuvent donc se prévaloir d’avance du qualificatif « pacifique ». Et s’il y a soumission en face, c’est par peur : peur de la stigmatisation voire peur de menaces physiques sur les biens mais aussi les personnes. Si le blocage n’est pas violent, c’est donc par peur des violences.

« Rien ne les fera bifurquer, si on ne les y contraint pas maintenant » écrivent les signataires à propos des dirigeants élus et de la société civile (entreprises, etc.), qui décident de facto de ne plus jouer le jeu de la démocratie.

Au passage, le (très bon) dessinateur Alessandro Pignocchi en rajoute dans l’incitation aux dégradations et à la violence en faisant dire à de mignons petits oiseaux :

« On pourrait se faire le hangar de Brétigny »
« Je vais siphonner les bus sur le parking de la gare »
« Tu crois ? C’est compliqué l’allumage au white spi… »
« On va s’entraîner sur une antenne 5G ! »

Ajoutez à cela la « jurisprudence » Castaner (« L’émotion dépasse les règles juridiques ») et tous les ingrédients sont réunis pour un 17 juin propice à tous les dérapages.

Reporterre n’a pas de mots trop durs contre la cellule de gendarmerie Déméter qui surveille les opposants (violents) à l’agriculture conventionnelle mais force est de constater que ce média, par ses publications, justifie à lui tout seul l’existence de celle-ci.

Souhaitons que les autorités se tiennent prêtes à sanctionner sévèrement toutes les atteintes aux biens, aux personnes et aux libertés qui ne manqueront pas d’avoir lieu le 17 juin prochain.