Le retour du thon rouge

Partager sur : TwitterFacebook

Après Isabelle Autissier, nouvelle Présidente du WWF qui a co-signé une tribune (« supplique pour le thon rouge », rien de moins) avec Serge Orru publiée dans le Journal du Dimanche le week-end dernier, les ONGs font monter la pression sur le gouvernement et sur Nicolas Sarkozy à propos du thon rouge. Et les environnementalistes peuvent compter sur le soutien des médias à l’image d’un papier d’angle (qui ressemble davantage à un article qu’à une dépêche) de l’AFP diffusé lundi par l’agence de presse et mentionnant la tribune d’Isabelle Autissier. Conséquence directe : de nombreux quotidiens se sont fait l’écho de cette tribune où l’ancienne navigatrice devenue présidente du WWF somme le président de la République de mettre fin à la pêche au thon rouge en Méditerranée.

Aujourd’hui, c’est Greenpeace qui communique à son tour sur cette grave question du thon rouge. Il faut dire que l’association d’activistes a toujours pris position sur le thon rouge. Mais en professionnels de la communication, les consultants de Greenpeace ont retenus la leçon de leur dernière mobilisation en se contentant d’envoyer un communiqué de presse mais sans témoigner de leur manque total de représentativité et de popularité en organisant une manifestation (voir ici).

15 commentaires sur “Le retour du thon rouge

  1. Ce message est de Dominique Guillet. Il avait dans un premier temps usurpé le nom de Gil Rivière Wekstein.

    Belle mentalité en effet…….

  2. Bon, maintenant que la France va arrêter la pêche et le vente du thon rouge (en méditerranée mais en atlantique on se sait pas!!!) est-ce que cela va régler le problème (si problème il y a, puisque les experts ne sont pas du tout d’accord sur l’état des stocks)?

    La réponse est non, totalement non.
    Je pense même que cela va accélérer la diminution de la population méditerranéenne de Thunnus thymus. Pourquoi donc? Pour plusieurs raisons:
    1) La France n’interdira pas aux autres pays de pêcher (Libye, Égypte, Algérie, Malte, Turquie, Chypre…).
    2) Plus de 60 % des ventes proviennent du braconnage. Donc hors quotas. Ce qui fait que le retrait des bateaux légaux (et donc des contrôleurs maritimes) laissera le champs libre à tous les braconniers!!!
    3) Les ONG et les autorités Européenne accuse le Japon d’être à l’origine de cette sur-pêche. Mais la réalité c’est que se sont les occidentaux (et les USA en tête) qui sont responsables du fait de l’engouement pour la « cuisine » japonaise et les sushis…

    Enfin, cette décision va mettre sur la paille la majorité des pêcheurs français (80% selon le Comité national des pêches) qui sont de petits pêcheurs (à la ligne, petits filets…).

  3. Le retour du thon rouge!
    Vous êtes durs avec Marie-georges Buffet!!!!!

    Je sais c’est nul mais depuis le temps que j’attends de la sortir…
    Haaa ça fait du bien.

  4. « Je sais c’est nul … »

    Non, pas du tout!! Moi, je la trouve très bonne (La blague, pas Marie-George….)

  5. A force de s’éloigner du sujet, cette histoire va finir en queue de poisson…

  6. @minitax
    Vous n’êtes que « premier degré » et ne me faîtes pas rire. Désolé.
    Je comprends qu’on s’attaque aux idées, et vous le faîtes bien mais là, c’est nul.
    Encore désolé.

  7. La base de l’argumentation c’est que si les pécheurs français se retirent (pèche surveillée et contrôlée, zones de pèches sous surveillance de la marine nationale), alors ils seront remplacés dans leurs zones de pèches par d’autres pécheurs, qui eux ne seront ni contrôlés ni même surveillés.
    L’impact d’une action française résultant en un arrêt global ou partiel de la pèche française sera donc forcément négatif, puisqu’il résultera en PLUS DE PÈCHE.
    CQFD.

  8. Dans les eaux internationales?
    Bien sur que si… La marine nationale n’applique sa surveillance dans le domaine que dans les eaux nationales, ou ailleurs si des pécheurs français sont impliqués.
    Renseigne-toi…

  9. @ Ryuujin:

    « Daniel, ton argumentation […] contrairement à l’interdiction. »
    L’action française et européenne (en fait) n’aura aucun impact, car comme je l’ai écrit, les autres pays de la méditerranée continueront de pêcher (et sans quotas). Le braconnage augmentera largement sans le moindre contrôle.

    « ce n’est pas parce qu’une espèce n’est plus pêchée que la marine nationale cesse toute surveillance. »
    Ah bon? La marine nationale française va vérifier les tonnages de pêches des pays comme la Libye, ou l’Egypte? Pays qui ne sont pas européens et qui n’ont aucun quotas? Je n’en pas crois pas un mot. Les contrôleurs des pêches ne surveillent que les espèces sous quotas ou interdites dans le cadre de leur mission. Ce qui fait que les pêcheurs français et européens ne pourront plus pêcher le Thon, mais que les autres le feront. Il n’y aura aucun problème pour que des bateaux industriels européens aillent s’immatriculer au Maghreb ou en Turquie pour continuer de travailler. Mais les petits pêcheurs (à la ligne) eux seront totalement condamnés.

    La seule véritable solution est de mettre autour de la table tous les pays pêcheurs et d’imposer des quotas à tous et une technique de pêche unique (à la ligne?).

    La décision actuelle n’aura aucun impact dans la bon sens, au contraire!!!

  10. Non, je ne change pas de sujet.
    Dans les eaux internationales, il y a présence (et surveillance) de la marine nationale quand il y a présence de pécheurs français.
    Les pécheurs français (et il n’y a pas qu’eux, c’est aussi le cas pour d’autres pèches européennes), sont soumis à des quotas, et depuis quelques années (depuis que les contrôles ont été renforcés) les respectent.
    La présence de pécheurs français sur les zones halieutiques (ainsi que de la marine qui souvent les accompagne) constitue un repoussoir pour les flottilles de pèche non contrôlées (les pécheurs, y compris braconniers, cherchent toujours des bancs non prélevés par d’autres (même partiellement), le rendement est meilleurs, d’où gain de temps et d’argent). Leur absence leur laissera le champ libre (et donc fera que le prélèvement sur ces zones halieutiques sera plus important.
    C’est assez facile à comprendre…. ceci dit, tu peux continuer si tu veux à ne pas comprendre ce que je dis (soit que je m’exprime mal, ou que tu fasse un blocage….).

  11. Parce que les pécheurs français sont soumis à des quotas et les respectent, au contraire des pécheurs « corsaires »…. triple buse!!!!
    Plus de zones halieutiques dispo pour la pèche, la nature (y compris humaine), ayant horreur du vide, cela fera plus de bateaux corsaires armés pour la pèche, exploitant, sans règles, sans quota et sans contrôles ces zones.

    Tu nous fais un gros refus d’obstacle là… Juste une question: La Palisse, cela évoque quoi pour toi?

Les commentaires sont fermés.