La rhétorique de Corinne Lepage

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Le 12 janvier, Corinne Lepage et l’eurodéputé écossais George Lyon organisent au Parlement européen un débat sur les OGM. Il s’agit en fait de discuter de l’évaluation des OGM par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA). Mieux, il est annoncé un « débat contradictoire », tel que le promeut depuis longtemps Corinne Lepage, « entre experts de l’EFSA et experts n’appartenant pas à l’EFSA sur la façon dont l’évaluation des risques des OGM devrait être conduite ». Tout semble être fait pour avoir un cadre de discussion neutre, sauf que dans le titre de l’invitation (voir ci-contre), on peut lire « Evaluation des risques des OGM : débat entre scientifiques de l’EFSA et scientifiques indépendants ». Donc, selon la rhétorique de Corinne Lepage, un scientifique de l’EFSA ne peut pas être indépendant ! Sans doute, une façon de biaiser la discussion dès le départ…

Source

http://www.alde.eu/fr/evenements-seminaires/nouvelles-seules/article/seminar-gmo-risk-evaluation-a-contradictory-debate-35941/

65 commentaires sur “La rhétorique de Corinne Lepage

  1. Je propose, et je vais le faire, qu’on envoie en masse des e-mails à l’adresse d’inscription, afin d’exprimer le fond de notre pensée sur l’escroquerie que représente le titre de ce prétendu colloque.
    Du genre
    Madame,
    Je suis choqué et scandalisé par le titre du débat que vous proposez. Ce titre laisse entendre que les experts de l’EFSA ne seraient pas indépendants, ce qui est une insulte à leur honnêteté professionnelle et scientifique. Au demeurant l’organisation d’un tel débat par Mme Lepage, qui est connue pour être liée à des officines de propagande anti-scientifique et de désinformation de masse en dit long sur le manque d’impartialité d’un tel colloque.
    L’organisation d’une telle manifestation, dans les conditions où elle est proposée déshonore le parlement européen et est une insulte à l’intelligence et à l’honnêteté intellectuelle.

    1. « Je propose, et je vais le faire, qu’on envoie en masse des e-mails à l’adresse d’inscription »

      – Tu as raison René. Avec un peu de chance, ils vont recevoir 10 ou 15 mails. Une vraie révolution !

      1. Peut-être pas une « vraie révolution », mais ils ont quand même changé le titre du colloque !

  2. Qui sera l’expert « indépendant »? QUI? Je vous le demande!

    == 16.00 Panel II – The evaluation of risks of GMOs for food and feed

    Professor Gilles-Eric Séralini,

    University of Caen, President of the scientific
    council of the Committee of Independent Research and Information on Genetic
    Engineering (CRIIGEN)

    L’incontournable Séralini!! Celui qui s’est fait descendre TOUTES ses études par la communauté scientifique internationale. Bravo!!

    1. Le procès Séralini/ Fellous et les conflits d’intérêt de l’AFBV : http://robin.blog.arte.tv/2010/12/06/le-proces-seralini-fellous-et-les-conflits-dinteret-de-lafbv/

      Extrait :

      – Le 10 décembre 2009, le CRIIGEN a publié les résultats de la première contre expertise internationale réalisée sur les tests de sécurité sanitaire pratiqués par Monsanto sur son maïs OGM. Conduite par quatre chercheurs français, – Joël Spiroux de Vendomois, François Roullier, Dominique Cellier et Gilles-Eric Séralini – , cette étude a été publiée dans The International Journal of Biological Sciences , une revue scientifique très sérieuse qui a soumis les données à un comité de lecture, lequel a donné son feu vert à la publication :

      http://www.biolsci.org/v05p0706.htm

      – Cette publication a déclenché une controverse d’une rare violence contre le Professeur Séralini, de la part des quelques scientifiques qui ont soutenu la commercialisation du maïs pesticide dans les commissions officielles chargées de prononcer un avis sur cette question, alors même que l’article est cosigné par trois autres chercheurs .

      Quatre jours seulement après la parution de l’article, l’Association des Biotechnologies Végétales (AFBV), créée le 6 juin 2009 et présidée par le Professeur Marc Fellous diffusait un communiqué de presse virulent, spécialement dirigé contre le Professeur Séralini en dénigrant ses recherches .

      Ce communiqué de presse a été mis en ligne le 17 décembre 2009 par le site Internet « http://imposteurs.over-blog.com » qui s’inscrit, ainsi que je l’ai découvert au cours de ma dernière enquête, dans le « mouvement Junkscience » lancé par les fabricants de tabac, et repris par bon nombre d’industriels, pour dénigrer systématiquement les scientifiques qui osent questionner l’innocuité des produits chimiques qui contaminent notre environnement

      Pour revenir à l’affaire Séralini- Fellous, il est carrément amusant de voir comment l’’AFBV dénonce à l’envi le « militantisme » présumé du président du CRIIGEN, alors que tous les membres de cette association « indépendante » sont directement liés à l’industrie des biotechnologies.

      En voici la preuve, obtenue par l’avocat de Gilles Eric-Séralini qui dans ses conclusions écrit : :

      « Dans le curriculum vitae qu’il a remis au tribunal, le professeur Fellous a omis de signaler qu’il est le détenteur de deux brevets au profit de la société YEDA RESEARCH & DEVELOPMENT Co. LTD, située en Israël. Branche commerciale de l’Institut WEIZMANN, la société YEDA initie et favorise le transfert sur le marché mondial des créations de ses chercheurs, et travaille pour ce faire avec de nombreuses multinationales, telles NOVARTIS, BAXTER, PFIZER, SANOFI-AVENTIS, JOHNSON & JOHNSON, MERCK-SORONO, TEVA (…)

      En revanche, l’examen des emplois et/ou mandats des membres de l’AFBV), ainsi que les brevets déposés en leur nom posent le problème de l’indépendance des membres de l’AFBV. »

      Lisez bien ! Inutile de préciser que l’avocat joint toutes les pièces justificatives , dont les fiches de l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) prouvant ce qu’il écrit:

       » 1) Les Brevets des membres de l’AFBV:

      a. Alain DESHAYES, membre fondateur de l’AFBV et l’un de ses 9 administrateurs, ancien directeur de Recherche INRA, est en relation d’affaires avec NESTLE SA .

      b. Roland DOUCE, membre fondateur de l’AFBV et l’un des 9 membres de son Comité Scientifique, biologiste, membre de l’Académie des Sciences Américaine, est en relation d’affaires avec RHONE POULENC AGROGHIMIE.

      c. Claude FAUQUET, membre fondateur de l’AFBV, Directeur du Laboratoire International des biotechnologies appliquées à l’agriculture tropicale, est en relation d’affaires avec DONALD DANFORTH PLANT SCIENCE, crée en 1998 par la Fondation DANFORTH, MC DONELL et MONSANTO. Il est l’un des partenaires de Recherche de MONSANTO qui finance, fournit des terres et participe à la gouvernance de la Fondation .

      d. Lise JOUANIN, membre du Comité Scientifique de l’AFBV, est en relation d’affaires avec IMPERIAL CHEMICAL INDUSTRIES (ICI) et GENOPLANTE. ICI qui fabrique des produits chimiques, fertilisants et insecticides. En 2008, ICI devient filiale du conglomérat néerlandais AKZO NOBEL, l’une des plus grandes entreprises chimiques au monde.

      GENOPLANTE est une SAS ayant pour objectif de déterminer la fonction des gènes pour les grandes espèces cultivées : blé, maïs, colza, tournesol, pois, tomate, hévéa, vigne, arbres, cacaoyer, caféier. Elle est un partenaire de LIMAGRIN, dont le président, Pierre PAGESSE, a été Président de GENOPLANTE pendant plusieurs années. Le Président actuel de GEOPLANTE, Georges FREYSSINET, a également des liens avec l’industrie puisqu’il a notamment travaillé pour BIOGEMMA et LIMAGRAIN HOLDING. Il est par ailleurs inventeur de plusieurs brevets pour la société BAYER CROPSCIENCE, qui n’est autre que l’un des leaders mondiaux des sociétés semencières, forte d’un chiffre d’affaires annuel de 5,8 milliards d’euros en 2007.

      e. Axel KAHN, parrain de l’AFBV et Généticien, est en relation d’affaires depuis 1994 avec RHONE POULENC, devenu AVENTIS PHARMA.

      L’ensemble des brevets déposés – même si ils ne concernent pas directement les biotechnologies végétales – illustrent parfaitement le conflit d’intérêt. En effet, alors que Monsieur Axel KAHN a présidé de 1988 à 1997 la Commission du génie biomoléculaire (CGB), chargée d’évaluer les risques liés aux PGM, il est devenu, en 1997, « officiellement » Directeur Scientifique chez RHONE POULENC, géant de l’agrochimie qui avait investi de longue date dans le secteur des PGM. Ses liens avec RHONE POULENC datent pourtant d’avant 1997, puisque son 1er brevet est déposé pour cette société en 1994.

      f. Marcel KUNTZ, membre fondateur de l’AFBV et l’un de ses 9 administrateurs, Directeur de Recherche au CNRS, est en relation d’affaires avec SYNGENTA, un des leaders mondiaux sur le marché de la protection des plantes et n°3 sur le marché des semences. En 2004, l’entreprise a réalisé 7,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires .

      g. Alain TOPPAN, membre fondateur de l’AFBV et l’un des 9 administrateurs de l’AFBV, chercheur, est en relation d’affaires avec SANOFI ELF, ELF AQUITAINE, RUSTICA PROGRAIN GENETIQUE et BIOGEMMA. RUSTICA PROGRAIN GENETIQUE est une des filiales du groupe PAU-EURALIS, leader européen en semences de tournesol, maïs et colza. Dans le domaine des biotechnologies PAU EURALIS a privilégié une stratégie d’alliance avec le groupe français LIMAGRAIN, en créant la société de recherche BIOGEMMA qui participe au programme européen GENOPLANTE alliant recherche privée et publique.

      h. Marc VAN MONTAGU, parrain de l’AFBV et l’un des 9 membres du Comité Scientifique de l’AFBV, Professeur émérite à l’Université de Gand (Belgique), Président de la fédération Européenne des Biotechnologies, auteur de la 1ère PGM en 1983, est en relation d’affaires avec PLANT GENETIC SYSTEMS, devenu BAYER AG.

      La société PLANT GENETIC SYSTEMS a été créée en 1982, par Marc VAN MONTAGU. En 1996 il livre ses constructions génétiques et vend sa société à AGR EVO, un fabricant allemand de produits chimiques de protection des cultures, qui versera 725 millions de dollars à Monsieur MONTAGU et son associé Joseph SCHELL. En 1999, AGR EVO disparait car elle fusionne avec RHONE POULENC et devient AVENTIS CROPSCIENCE. En 2002, BAYER AG acquiert AVENTIS CROPSCIENCE. Celle-ci devient alors BAYER CROPSCIENCE AG. Cette branche s’occupe d’agrochimie (entre autres de pesticides) et de semences génétiquement modifiées (céréales, coton…).BAYER AG est, avec un chiffre d’affaires de près de 6 milliards (2005), le numéro 1 mondial. Le dernier brevet déposé par BAYER, mentionnant Marc VAN MONTAGU comme inventeur date de 2001.

      i. Chris BOWLER, membre fondateur de l’AFBV, Directeur de Biologie Végétale à l’ENS, est en relation d’affaires avec la société anciennement dénommée PLANT GENETIC SYSTEMS .

      j. Philippe JOUDRIER, membre fondateur de l’AFBV et l’un de ses 9 membres du Comité Scientifique, Biologiste, Directeur de Recherche Honoraire INRA, Président de l’AFSSA, se trouve être en relation d’affaires avec BIOGEMMA. PAU-EURALIS, leader européen en semences de tournesol, maïs et colza, a fait une d’alliance avec le groupe français LIMAGRAIN, en créant la SAS BIOGEMMA qui propose ses services pour l’étude des biotechnologies. L’actuel Président de BIOGEMMA n’est autre que Pierre PAGESSE, le Président de LIMAGRAIN, qui est le 1er semencier européen et le 4ème mondial.

      k. Alain BOUDET, membre fondateur de l’AFBV, Professeur émérite à l’Université de biologie végétale UPS Toulouse, Membre de l’Académie des Technologies, est en relation d’affaires avec les sociétés BIOGEMMA, IMPERIAL CHEMICAL INDUSTRIES et ZENECA LTD. ASTRAZENECA a été créé le 9 avril 1999 par la fusion du laboratoire suédois Astra et du laboratoire britannique ZENECA. Présent dans plus de 100 pays, ASTRAZENECA fait partie des leaders de la pharmacie mondiale avec un chiffre d’affaires 2009 de 32,8 milliards de dollars .

      l. Michel CABOCHE, membre fondateur de l’AFBV, Directeur de recherche INRA, et Membre de l’Académie des Sciences, est également en relation d’affaires avec GENOPLANTE VALOR, une SAS, avec un chiffre d’affaires en 2009 de 730 854 €. Créée par LIMAGRAIN et PAU EURALIS, la société BIOGEMMA participe directement à GENOPLANTE, dont le Président, Georges FREYSSINET, a des liens de longues dates avec LIMAGRAIN et a notamment publié des brevets pour BAYER CROPSCIENCE.

      m. Jean-Pierre DECOR, membre fondateur de l’AFBV, Directeur général de l’Institut des Sciences du vivant, est également en relation d’affaires avec la société anciennement dénommée RHONE POULENC AGROCHIMIE .

      2) Les emplois et/ou mandats des membres de l’AFBV[2] :

      a. Philippe AYMARD, membre fondateur de l’AFBV est Administrateur du groupe LIMAGRAIN. Groupe agricole international, spécialiste des semences et des produits céréaliers, le 1er semencier européen et 4ème semencier mondial .

      b. Jean-Yves FOUCAULT, membre fondateur de l’AFBV est Administrateur Groupe LIMAGRAIN (cf. supra) .

      c. Sebastien VIDAL, membre fondateur de l’AFBV est Administrateur Groupe LIMAGRAIN (cf. supra).

      d. Georges PELLETIER, Président du Comité Scientifique de l’AFBV est Président du Comité Exécutif de GENOPLANTE (cf. supra), aux côtés de Georges FREYSSINET, Directeur Scientifique chez LIMAGRAIN et inventeur de brevets déposés par le groupe BAYER .

      e. Gérard FAURE, membre fondateur de l’AFBV est Directeur de l’UNION FRANCAISE DES SEMENCIERS (UFS), et Ancien Directeur technique de PIONEER, qui est une filiale de DUPOND, n°1 mondial et européen en semences de maïs, n°2 dans le monde et en Europe en semences de tournesol. L’UFS est le nouveau syndicat de l’industrie des semences et des biotechnologies végétales, né le 25 mars 2009 de la volonté des entreprises semencières de rassembler leurs forces pour promouvoir ensemble leurs activités de manière efficace et cohérente, et d’être entendues des pouvoirs publics français et internationaux (Pièce n°….).

      f. Luc ESPRIT, membre fondateur de l’AFBV est Directeur Général MAIZ’EUROP et Directeur de la F.N.P.S.M.S. (Fédération Nationale de la Production des Semences de Maïs et de Sorgho) qui rassemble les entreprises semencières et les producteurs de maïs semences autour d’un objectif commun : gérer la production française de semences et contribuer à son développement en France et à l’international. Quant à MAIZ’EUROP, il s’agit de l’organisation fédératrice de la filière française de maïs, une collective composée de différentes structures maïsicoles .

      g. Henri-Bernard CARTIER, membre fondateur de l’AFBV est Gérant de la SARL GERM SERVICE qui est une filiale commerciale de l’A.G.P.M. et d’ARVALIS. GERM-SERVICES, une des composantes de MAIZ’EUUROOP (cf. supra) .

      h. Alain GODARD, membre fondateur de l’AFBV et l’un des 9 administrateurs de l’association, a été PDG de RHONE-POULENC AGRO – 1er groupe français à avoir investi dans le secteur des OGM dans le début des années 90 et PDG démissionnaire d’AVENTIS CROPSCIENCE qui a été racheté par le Groupe BAYER (CA 5,8 milliards d’€) .

      i. Régis FOURNIER, membre fondateur de l’AFBV est Directeur Général MAISADOUR SEMENCES et Président de SEPROMA, Syndicat professionnel regroupant les établissements qui sélectionnent, produisent ou commercialisent des variétés de maïs en France, en Europe et dans le monde. Rassemblant 35 entreprises, SEPROMA a pour vocation de représenter l’industrie des semences de maïs auprès des instances officielles. Le Groupe MAÏSADOUR est un groupe agro-alimentaire coopératif qui a dégagé pour l’exercice 2008/2009 un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros .

      j. Laurent JUBERT, membre fondateur de l’AFBV est Directeur Général de CHAMPAGNE CEREALES, groupe coopératif agro-industriel, d’origine Française et « d’ambition mondiale ». Il s’agit d’un groupe agri-industriel avec 2,512 milliards d’euros de chiffre d’affaires, des filiales en aval de dimension internationale, des filiales en Ukraine et sur d’autres « terres à fort potentiel de développement » .

      k. Pascal PROT, membre fondateur de l’AFBV est Président de CHAMPAGNE CEREALES (cf. supra)

      l. Jean-Michel PATACQ, membre fondateur de l’AFBV est Vice-Président du Groupe coopératif EURALIS, leader européen des marchés agricoles et agroalimentaires, rassemblant 15 000 agriculteurs et 5 000 salariés avec un chiffre d’affaires de 1,3 Md d’euros. Le Groupe Euralis est aujourd’hui 1er producteur mondial de foie gras, 1er opérateur européen sur le marché du maïs, 1er collecteur de légumes transformés du Sud-Ouest, un des leaders européens des Semences .

      Guy CRAPEZ, membre fondateur et Trésorier de l’AFBV est ancien Directeur Général d’AGRALYS devenu le Groupe AXEREAL à 50% avec EPIS-Centre. Il est Leader de l’activité céréalière européenne, avec un chiffre d’affaires pour l’année 2008″.

      L’AFBV est effectivement une association totalement « indépendante »!

      1. Je pense, Mme eau pure, que vous n’avez pas compris que M Seralini n’est qu’un escroc notoire, qui ne mérite pas son titre de chercheur, et qui devrait être mis à la porte comme un malpropre qu’il est. Ces « publications » (ce mot est bien trop noble pour les torchons qu’il vomit) ne sont que des ramassis de conneries et ne démontrent que son incompétence crasse et sa malhonnêteté intellectuelle.

        1. « Chercheur » n’est pas un titre délivré par la République. Son titre c’est « Professeur ». Il a obtenu la distinction de chevalier de l’Ordre national du mérite. Ces deux trucs sont largement immérités.

        2. Je trouve extrêmement choquant que vous traitiez Séralini d’escroc, pour des publications qui vous semblent critiquables. Quel est donc le terme que vous utiliseriez pour Axel Kahn, qui s’est fait rémunérer comme directeur scientifique à temps très partiel pendant deux ans, tout en conservant son poste et salaire de fonctionnaire, après avoir remis un rapport favorable à la culture OGM, donc favorisant cette société?

          1. Concernant Axel Kahn, c’est une attaque ad hominem que vous faites.
            Sur Séralini, c’est sa probité de chercheur qui est remise en question: il est militant avant tout: ses postulats de base sur les OGM sont: « prouver que les OGM sont nocifs ». Il trouve ensuite les résultats qu’il souhaite en bidouillant les statistiques, ce qui fait qu’il est à chaque fois recalé par la communauté scientifique internationale.

        3. zeppe a écrit :

          « Séralini est un grand chercheur.
          Séralini va pouvoir continuer ses travaux sereinement. »

          je l’avais pas vu celle-là !… un grand chercheur ? et il a trouvé quoi ? et il a publié quoi ? quelques papiers qui se sont fait tailler en pièces par toute la communauté scientifique mondiale !… bravo !

          et il vient de commettre un nouvel article :

          http://home.biolsci.org/v06p0590.htm

          dans lequel il essaie tant bien que mal de se défendre face à toutes ces critiques, jusque là rien d’anormal, c’est le fonctionnement normal de la science, mais que lit-on dans cet article ? ceci :

          « We wish to reassert that our work does not claim to demonstrate the chronic toxicity of the GMOs in question »

          pour ceux qui ne comprendraient pas l’anglais :

          « nous souhaitons réaffirmer que notre travail ne prétend pas démontrer la toxicité chronique des OGM en question ».
          Alors que ses supporters ne cessent de répéter partout que Séralini a démontré qu’ils sont toxiques… voire ce qu’on lui fait dire sur bon nombre de sites plus ou moins escrolos.

          Tu vois, zeppe, au lieu de prendre tes infos sur des sites à la noix, lis donc la littérature scientifique, ça t’évitera de croire n’importe quoi !…

    2. « L’incontournable Séralini!! Celui qui s’est fait descendre TOUTES ses études par la communauté scientifique internationale. Bravo!! »

      – Ou plutôt , celui qui a gagné son procès contre le lobbyiste et menteur Fellous.

      1. En effet, il a gagné. MAIS, les juges ont estimé qu’il n’était pas diffamant d’appeler Séralini un «chercheur militant» ou de l’assimiler à un «marchand de peur».

        La seule chose qu’ils ont retenue, c’est qu’on ne peut pas laisser entendre que les résultats des travaux de Séralini sont conditionnés par ses sources de financement. Bizarrement, Séralini, Méneton, Vélot et Cie passent leur temps à expliquer que, justement, les résultats des travaux des chercheurs sont conditionnés par leurs sources de financement… Va comprendre Charles.

  3. @ zygomar,
    Et la deuxième experte indépendante ?
    Angelika Hilbeck ! …membre de la ENSSER, association où l’on retrouve …. C. Vélot et financée par … roulement de tambours …. la fondation Charles Léopold Mayer … l’un des généreux sponsors qui alimente aussi le criigen dont A. Hilbeck fait aussi partie (bizarrement il y a comme un « oubli », ce n’est pas mentionné sur la fiche du programme)…. ça aurait fait beaucoup de « scientifiques » du criigen à la même conférence. M Lepage essayerait-elle de donner un semblant de crédibilité scientifique à ses anciens collègues du criigen ? Il faudrait m’expliquer comment l’on peut dire qu’ils sont indépendants alors qu’ils sont tous financés par des organismes, entreprises ou associations ouvertement anti-OGM (Carrefour, Greenpeace, Léa Nature/Jardin bio, les labos Sevene Pharma, la FPH … etc etc). J’espère qu’il y aura une retransmission vidéo de la conférence sur le site internet du parlement.

    1. On peut sur le site du CRIIGEN découvrir le programme préliminaire du colloque international, co-organisé par le CRIIGEN, intitulé « Evaluation durable et pluridisciplinaire des technologies et biotechnologies » qui aura lieu le 23-26 mars à Caen. Plus d’un tiers des intervenants appartiennent au conseil scientifique du CRIIGEN, cette appartenance n’étant notifiée qu’une seule fois… pour l’incontournable Gilles-Eric Séralini. Des « oublis » qui là encore permettent de suggérer la pluralité des points de vue.

  4. @ GFP

    Merci pour cette précision édifiante! Je n’avais pas été plus loin dans mes recherches!

    Martina Newell-McGloughlin apparaît être la seule a avoir une approche prositive! Je luis souhaite bien du plaisir avec la bande d’énergumènes « indépendants » qu’elle aura en face d’elle!

    1. Bien sûr, le criigen, avec son honnêteté légendaire (et indépendante, bien sûr) a conservé le titre original sur son site web …

  5. Comme indiqué précédemment, j’ai envoyé mon mail à l’adresse qui était donnée sur l’affiche. J’ai eu dès aujourd’hui la réponse suivante :
    « Bonjour,

    Merci de votre message; laissez-moi répondre de la part du Groupe ADLE.
    Avec les mots « independent scientists » dans le sous-titre du débat on a simplement voulu faire référence aux fait que ces experts ne sont pas liés aux EFSA; dans ce contexte-ci le but n’était pas du tout de mettre en question l’independence scientifique des experts d’EFSA. Suite aux réactions que nous avons recu, et pour éviter tout malentendu, nous avons change ce sous-titre.
    Veuillez trouver le nouveau agenda ci-joint.

    L’objectif du séminaire est d’avoir un débat contradictoire et ouvert entre différents points-de vus, étant donné que les différents camps dans le débat sur les OGM se rencontre trop rarement face-à-face dans le cadre d’un débat publique. L’EFSA est une agence européenne et le Parlement s’intéresse bien sur du débat scientifique autour de cette agence. Je ne vois pas pourquoi cette initiative pourrait être considérée comme une « manifestation anti-scientifique » — au contraire c’est un débat qui engage beaucoup les citoyens aussi que les experts et qui mérite d’être abordé aussi dans le Parlement. La disposition du débat prévois des introductions par l’EFSA et par un expert qui va présenter des critiques a l’égard d’EFSA, ceci afin d’aborder des points controversés : bien évidemment, comme il s’agit d’un débat publique, tout les points de vue seront bienvenus dans le débat qui va suivre ces introductions. »

    Donc visiblement il y a eu des réactions à l’annonce de cette conférence, et ils ont changé le titre… qui est effectivement devenu SEMINAR: GMO RISK EVALUATION. A contradictory debate. Il n’est plus question des experts « indépendants »…

    A suivre…

  6. @ René:

    Ça serait intéressant d’avoir le lien vers le direct de demain sur le site du Parlement.

  7. LYON George

    Country
    United Kingdom

    European Parliament (Member)

    Curriculum Vitae
    Nuffield Scholar (1987). Fellow of the Royal Agricultural Society (2000). Farmer farming 550 ha on the Island of Bute (1972- ).

    == George Lyon Agriculteur sur 550 ha: peut-on savoir combien de subvention touche-t-il au titre de la PAC?

  8. « Mangez, mais ne faites pas la guerre » ? La guerre n’a peut-être pas encore commencé, mais les grandes manoeuvres si.

    Mais les anti-OGM ont encore un grand avenir devant eux, notamment en France. L’intelligence a pour limite la vitesse et la sélectivité de connection des neurones ; la connerie n’est soumise à aucune limite.

    « George Lyon Agriculteur sur 550 ha: peut-on savoir combien de subvention touche-t-il au titre de la PAC? » Qu’est-ce que ça peut nous faire ? Est-ce une manière d’emmancher un « conflit d’intérêts » ? (Mme Corinne Lepage ,’en a pas comme chacun sait.)

    C’est quelqu’un qui sait de quoi il parle en matière d’agriculture (contrairement à… voyons… non, c’est trop compliqué, la liste est trop longue). Mais peut-être est-ce là le noeud du problème.

    « Vous voulez dire : ‘Est-il vraiment indépendant ?’ » Pour nos cibles favorites escrologiques, la réponse est NON : il s’y connaît en matière d’agriculture, est parfaitement conscient des enjeux stratégiques, et est favorablement disposé envers les nouvelles technologies.

        1. Eau pure dit :
          13 janvier 2011 à 0:06

          Eau pure dit :
          13 janvier 2011 à 0:32

          Eau pure dit :
          13 janvier 2011 à 0:53

          Tiens, bonjour, Monsieur, Madame, le troll !

          Mon Dieu, préservez nous de la dernière calamité inventée par le diable, de la huitième plaie d’Egypte, le troll !

    1. Un peu plus d’eau — d’eau pure ! — à mon moulin.

      Le communiqué de presse du Groupe ADLE du Parlement européen est relativement (très relativement) neutre dans sa présentation du débat. Il lui est en effet difficile d’étaler dans toute sa plénitude la divergence de vues entre Mme Corinne Lepage (rapporteur de la proposition de directive visant à renationaliser les autorisations de culture d’OGM au sein de la commission ENVI) et M. George Lyon (rapporteur pour avis sur cette même proposition au sein de la commission AGRI).

      Voici donc comment la position de M. Lyon est présentée sur le site des LibDems écossais (ma traduction) :

      « L’avenir de la culture des OGM a suscité des débats animés dans toute l’Europe, des opinions fortes étant avancées des deux côtés.

      Il est vital pour les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement que l’impasse entre les deux parties soit levée car l’Europe risque de perdre du terrain alors que les agriculteurs et les consommateurs du reste du monde profitent de la nouvelle technologie.

      La biotechnologie permet d’envisager une réduction de l’usage des herbicides et pesticides ainsi que d’autres avantages environnementaux.

      L’objectif à long terme doit être de créer des variétés qui peuvent fixer l’azote et la technologie OGM est un outil important dont nous avons besoin en Europe pour atteindre ce but.

      En tirant les leçons de l’expérience des pays qui ont adopté les OGM, y compris les États-Unis, nous devrions pouvoir dissiper les craintes et rassurer ceux qui se font du souci sur les conséquences de l’introduction des cultures OGM dans la chaîne alimentaire européenne.

      Le Comité de l’agriculture examine actuellement si le pouvoir d’autoriser la culture des OGM doit être rendu aux États membres ; cette discussion vient donc à point nommé et devrait éclairer les discussions que nous aurons avant le vote. »

      _______________

      http://www.alde.eu/fr/presse/communiques-presse-et-nouvelles/communiques-de-presse/article/food-for-thought-on-gmo-debate-36820/

      http://www.scotlibdems.org.uk/news/2011/01/lyon-host-gmo-debate-brussels

  9. L’année 2010 a été la plus chaude sur le globe, ex aequo avec 2005
    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 13.01.11 | 07h12 • Mis à jour le 13.01.11 | 09h43

    == Les millénaristes ont encore frappé………………….

  10. Voici le seul compte rendu (accessible) que j’ai trouvé de cette réunion. Si quelqu’un trouve une vidéo je suis preneur.

    http://www.theparliament.com/latest-news/article/newsarticle/call-to-boost-transparency-of-gmo-approval-process/

    Certaines âneries valent le détour. La dernière de Séralini est surréaliste:

    « Questioning whether low life-expectancy in the US could be « due to GMOs », he claimed that EFSA was failing to fully take the effects of products into account. »

  11. @ GFP

    Certaines âneries valent le détour. La dernière de Séralini est surréaliste:

    « Questioning whether low life-expectancy in the US could be « due to GMOs », he claimed that EFSA was failing to fully take the effects of products into account. »

    ===> Le « scientifique » Séralini n’a même pas pris la peine de se renseigner (çà m’a pris à peu près 3 minutes) avant de sortir sa connerie:

    En bref
    [États-Unis] Espérance de vie à la naissance (année)Croissance de 12% en 47 ans

    Évolution

    Pour l’ensemble de la période 1960-2007, on enregistre une moyenne annuelle de 73,9.

    C’est en 2007 qu’on enregistre le plus haut niveau (78) et c’est en 1960 qu’on enregistre le plus bas niveau (69,8).

    Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 12%.

    Pour effectuer ce calcul, nous disposons des résultats pour 48 années de la période 1960-2007.

    Sur la base de ces informations, on peut estimer qu’en 2010 ces données devraient être de l’ordre de 78,8. Construite selon un modèle statistique fort simple, cette prévision présente un niveau de fiabilité élevé puisque les variations des 47 années présentent une structure relativement simple. Définition Il s’agit du nombre d’années que les personnes vivent en moyenne dans un pays donné. Cette donnée exige que les conditions (socio-médicales) prévalant à leur naissance demeurent les mêmes tout au long de leur vie.

    Données

    1960 69,771
    1961 70,271
    1962 70,12
    1963 69,917
    1964 70,166
    1965 70,215
    1966 70,212
    1967 70,561
    1968 69,951
    1969 70,507
    1970 70,807
    1971 71,107
    1972 71,156
    1973 71,356
    1974 71,956
    1975 72,605
    1976 72,856
    1977 73,256
    1978 73,356
    1979 73,805
    1980 73,658
    1981 74,007
    1982 74,361
    1983 74,463
    1984 74,563
    1985 74,563
    1986 74,615
    1987 74,766
    1988 74,766
    1989 75,017
    1990 75,215
    1991 75,366
    1992 75,642
    1993 75,42
    1994 75,574
    1995 75,622
    1996 75,997
    1997 76,127
    1998 76,586
    1999 76,934
    2000 77,034
    2001 77,034
    2002 77,237
    2003 77,141
    2004 77,425
    2005 77,737
    2006 77,985
    2007 77,985
    2008* 78,151
    2009* 78,276
    2010* 78,4

    http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=USA&codeTheme=3&codeStat=SP.DYN.LE00.IN

  12. Mon chez Zygomar,

    Vous êtes bien sévère avec GES.

    Après tout pourquoi le nombre d’armes à feu circulant aux Eats-Unis ne serait pas la conséquence de la culture des OGM ?

    🙂

    1. Mais diantre, les GES c’est dangereux, ça. Il va nous faire frire dans la poële du réchauffement climatique. Vite, éliminons le GES pour sauver l’humanité !!!

  13. Bonjour,

    1. Voici le lien pour l’intervention de John DALLI :

    http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEECH/11/13&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en

    2. À propos des poulets GM, la France agricole écrit :

    « ‘Cette modification génétique chez ces poulets est une première étape importante vers le développement de poulets qui seront totalement résistants au virus de la grippe aviaire’, souligne Laurence Tiley dans un communiqué.

    « ‘Cette recherche pourrait aussi établir les bases pour améliorer la sécurité économique et alimentaire dans de nombreuses régions du monde où la grippe aviaire est un sérieux problème.’

    « L’infection de quelques volailles force le plus souvent à l’abattage de dizaines de milliers pour éviter une épizootie. »

    J’attends avec impatience le moment où les obscurantistes viendront dire : « Ah non ! Pas de ça ! »

    À suivre…

  14. @Laurent Berthod | 14 janvier 2011 à 12:09
    @René | 14 janvier 2011 à 23:18
    Mais diantre, les GES c’est dangereux, ça. Il va nous faire frire dans la poële du réchauffement climatique. Vite, éliminons le GES pour sauver l’humanité !!!

    Je vous suggère de consulter les échanges de commentaires sur :

    http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2011/01/10/coup-de-chaleur-dans-le-grand-nord/comment-page-2/#comment-7555

    PapyJako, le vendredi, 14 janvier 2011 à 18:09 a écrit :
    […]
    “On ne prouve pas l’effet de serre, celui-ci est connu depuis longtemps, on dit que l’augmentation de l’effet de serre (due aux émissions anthropiques) entraîne un réchauffement NEGLIGEABLE”.

  15. Voici le commentaire que j’ai publié sur :

    http://www.theparliament.com/latest-news/article/newsarticle/call-to-boost-transparency-of-gmo-approval-process/#formanchor#formanchor

    C’est dans la colonne de droite, en bas (merci GFP et Zygomar pour les liens !).

    “The discussion, organised by parliament’s ALDE group, brought independent scientists and EFSA officials together…“

    Is he an ‘independent’ scientist, he who is commissioned by Greenpeace to rally against GMO authorisations, who gets financing and support from giant chain store Carrefour, from foundations with loaded social and political agendas, from a company selling quack pills and infusions?

    Is he a ‘scientist’, he who, without evidence and against all odds and stats, suggests that “low life-expectancy in the US” – O! A modest 78 years at birth – “could be ‘due to GMOs’”? Is he a “scientist”, he whose publications on GMOs have been systematically criticised by regulatory authorities and by scientists, including on points of statistics and toxicology for beginners?

    He is not. He is an activist.

    He has every right to be an activist, but it would be so much neater if the critics of EFSA were to apply to themselves what they (wrongly) claim is missing in EFSA.

    The debate has been a platform for staunch GMO-opponent CRIIGEN: its president (temporarily on leave, whilst she serves as rapporteur) is Corinne Lepage; its ‘scientific’ figurehead is Gilles-Éric Séralini; and Angelika Hilbeck is a member of CRIIGEN’s scientific council.

    Of course, such a panel of speakers on the anti-GMO and anti-EFSA side is no sign of a “cancer of conflicts of interest” affecting the ALDE group or indeed the European Parliament!

  16. @ wackes seppi

    Bravo pour cette excellente mise au point!! Je sûr que, bien entendu, vous ne manquerez pas de nous faire part de la réponse qui ne saurait tarder…………………………………………….

    Ravi d’avoir pu vous fournir un lien utile.

  17. Je donne suite à la demande de Zygomar (18 janvier 2011 à 16:19)

    Il n’y a pas eu de commentaire supplémentaire sur le site :

    http://www.theparliament.com/latest-news/article/newsarticle/call-to-boost-transparency-of-gmo-approval-process/#formanchor#formanchor

    D’autre part, j’ai écouté l’enregistrement audio (merci Zardoz pour le lien). Mais d’une oreille distraite… barbant et compréhensible pour les seuls initiés. Le grand Séralini a parlé en anglais, fort pénible et confus, enfilant ses obsessions et les contre-vérités.

    Je ne retiendrai que la conclusion de George Lyon sur le problème de la crainte autour de laquelle s’articule le débat en Europe. Il a souligné qu’il est facile pour les politiciens de prendre la vague de la crainte, mais que lui est un adepte de la politique de l’espoir. La première partie de cette déclaration n’était pas précisément une réponse à Corinne Lepage, quoique…

  18. bornagain :
    10 février 2011 à 9:09

    « Je trouve extrêmement choquant que vous traitiez Séralini d’escroc, pour des publications qui vous semblent critiquables… »

    – Le terme d’escroc est exactement celui qui convient pour qualifier Séralini. Ses « publications » ont toutes été discréditées par la communauté scientifique internationale (pas seulement franco-française) pour leurs nombreuses « malfaçons » volontaires.

  19. bornagain :
    10 février 2011 à 9:09

    « Je trouve extrêmement choquant que vous traitiez Séralini d’escroc, pour des publications qui vous semblent critiquables… »

    – Le terme d’escroc est exactement celui qui convient pour qualifier Séralini. Ses « publications » ont toutes été discréditées par la communauté scientifique internationale (pas seulement franco-française) pour leurs nombreuses « malfaçons » volontaires.

    15 janvier 2010
    Les publications de l’équipe du Pr. Séralini démontrent un manquement à
    l’éthique scientifique
    par JB Bergé, Directeur de Recherche Honoraire de l’INRA
    Depuis 2007, l’équipe du Pr. Seralini de l’Université de Caen associée à des chercheurs employés par
    l’organisme CRIIGEN (1) ont publié trois articles sur les PGM qui chronologiquement sont les suivants :
    1) Gilles-Eric Séralini, Dominique Cellier, Joël Spiroux de Vendomois, 2007. New Analysis of a
    Rat Feeding Study with a Genetically Modified Maize Reveals Signs of Hepatorenal Toxicity.
    Arch. Environ. Contam. Toxicol. 52 : 596–602.
    Dans cette publication les chercheurs ré-analysent les données expérimentales de toxicologie obtenues par
    Monsanto sur le maïs Mon863 (maïs résistant à certains coléoptères comme la chrysomèle). Cette
    publication est parue dans une revue dont le « facteur d’impact » (Impact Factor) 2008 (2) est de 1,864 (ce
    qui est faible). Cette publication a fait l’objet d’une réponse de la part de scientifiques, incluant le panel
    OGM de l’EFSA(3), qui concluent que les ré-analyses de Séralini et al. n’apportent pas de faits nouveaux
    quant à la toxicologie de Mon863.
    2) Gilles-Eric Séralini, Joël Spiroux de Vendômois, Dominique Cellier, Charles Sultan,
    Marcello Buiatti, Lou Gallagher, Michael Antoniou, Krishna R. Dronamraju, 2009. How
    Subchronic and Chronic Health Effects can be Neglected for GMOs, Pesticides or Chemicals.
    International Journal of Biological Sciences 5(5): 438-443
    Cette publication est en fait une discussion sur les méthodes utilisées pour l’évaluation toxicologique des
    plantes introduites en agriculture et des produits nouveaux. Les données scientifiques citées dans cette
    publication sont celles de l’analyse faite sur les résultats toxicologiques expérimentaux obtenus par
    Monsanto et ré-analysés par l’équipe Seralini.
    Cette publication paraît dans une revue qui n’a pas de facteur d’impact, car elle n’est pas recensée dans
    les revues à facteur d’impact de l’ISI (International Statistical Institute). Cette revue n’est donc pas
    validée à ce jour par la communauté scientifique internationale.
    3) Joël Spiroux de Vendômois, François Roullier, Dominique Cellier, and Gilles-Eric Séralini,
    2009. A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health.
    International Journal of Biological Sciences 5(7): 706-726.
    Cet article reprend intégralement les données de l’article 1 auxquelles elle ajoute les données
    expérimentales toxicologiques obtenues par Monsanto sur Mon810 (maïs résistant à certains lépidoptères)
    et NK603 (maïs résistant à l’herbicide glyphosate) et que l’équipe Seralini ré-analyse (exactement comme
    dans l’article 1).
    Cet article est publié par la même revue sans facteur d’impact que l’article 2.
    Commentaires sur ces publications
    En 2007 l’équipe Séralini publie une analyse statistique des données de toxicologies obtenues par
    Monsanto sur le maïs Mon863. Cette analyse est réfutée par d’autres scientifiques (3). En 2009 cette
    équipe reprend ces mêmes analyses, y ajoute des analyses comparables sur Mon810 et NK603 et publie le
    tout sans tenir compte des critiques formulées sur la publication de 2007 (3), notamment quant au manque
    de significations toxicologiques des différences calculées. Cela est un manquement grave à l’éthique
    scientifique.
    De plus, le Conseil Scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies a publié sur le site du
    gouvernement l’avis suivant concernant la publication de 2009 : « Le Comité scientifique (CS) du Haut
    Conseil des biotechnologies (HCB) indique que l’étude de J. Spiroux de Vendômois et al. n’apporte
    aucun élément scientifique recevable susceptible d’imputer aux trois OGM ré-analysés une quelconque
    toxicité hématologique, hépatique ou rénale »(4).
    Mais au-delà des critiques sur la valeur scientifique des résultats des écrits de l’équipe Séralini, nous
    avons noté des faits inadmissibles :
    1) sur la stratégie de publication
    2) sur les justifications bibliographiques des résultats obtenus
    3) sur l’absence de citation contredisant les « réflexions » de l’équipe Seralini.
    1) L’accumulation de publications dans des revues à bas facteur d’impact ou pire sans facteur d’impact
    validé s’apparente à de la « publicationite aigüe » que l’on peut juger opportuniste pour impressionner le
    monde politique qui doit statuer sur l’autorisation d’utilisation des OGM. C’est probablement ce qui a
    poussé la publication de ces articles dans une revue sans facteur d’impact, l’essentiel étant que ces articles
    puissent être « médiatisés » par une organisation aussi bien rodée dans ce domaine que le CRIIGEN pour
    atteindre le monde politique et les internautes.
    De plus, les auteurs qualifient leur première publication de 2009 (publication 2 ci-dessus) de
    « discussion », et à ce titre, ils utilisent de nombreuses données déjà publiées, ce qui est normal. Le
    problème est qu’ils publient aussi deux graphiques dont on ne connaît pas l’origine et pour cause … il
    s’agit de graphiques qui seront publiés par cette même équipe dans la même revue mais plusieurs
    numéros après. Ce sont là des pratiques éthiquement inadmissibles et qui indiquent que le processus de
    validation de l’article (par un comité de lecture désigné par la revue, comme c’est la tradition) a été
    déficient.
    2) Un examen attentif des publications révèlent d’autres problèmes graves de déontologie scientifiques.
    Tout d’abord dans la façon dont les auteurs utilisent les références bibliographiques pour abuser les
    lecteurs. Par exemple dans la publication de 2007, les auteurs citent Shaban et al. (2003) et Ito et al.
    (2004) pour corroborer leurs extrapolations sur l’hépatotoxicité de certaines toxines insecticides Bt
    produites par les maïs, en la rapprochant des observations des auteurs cités dans le cas de la bactérie
    Bacillus thuringiensis.
    Ce que ne disent pas Seralini et ses collègues c’est que Ito et al. ont utilisé une protéine isolée du serovar
    « dakota » de cette bactérie qui n’a aucune activité insecticide (d’ailleurs les auteurs ne disent jamais qu’il
    s’agit d’une protéine Cry (5) comme celle des maïs). De plus cette protéine n’a pas d’action sur les cellules
    normales mais agit en détruisant les cellules cancéreuses.
    Quant à Shaban et al., ils utilisent le Dipel qui en fait est un insecticide utilisé en agriculture biologique et
    qui est un mélange de 28% de Cry1Aa, 53% de Cry1Ab et 19% de Cry1Ac. Le traitement a consisté à
    faire une injection intraperitonéale de 1mg de Dipel/g de poids de souris. Le rapprochement réalisé par
    Séralini et collègues est donc doublement fallacieux : il est impossible que dans la nature des organismes
    (humains compris) soient en contact avec de telles quantités de protéines Cry et de plus ces protéines ne
    sont pas injectées dans ces organismes (elles sont digérées après ingestion du maïs).
    3) Dans toutes leurs publications Séralini et ses collègues s’élèvent contre le fait que soient utilisées, dans
    ce type d’évaluation, d’autres variétés que les PGM et leur variété isogénique non PGM. Cette position de
    Séralini et ses collègues ne s’explique que par une volonté de supprimer les données susceptibles de
    montrer que les modifications de paramètres toxicologiques rapportées entrent dans une gamme normale
    de variations biologiques. Cette proposition va à l’encontre de la première proposition publiée par l’EU à
    l’issue d’une consultation publique pour améliorer les méthodes d’évaluation de la toxicité des PGM(6).
    De plus, si Séralini et ses collègues avaient pris la stratégie de faire un tableau complet des paramètres
    modifiés de façon statistiquement significative en fonction des PGM analysées (voir tableau A en annexe)
    ils se seraient aperçus que quand on récapitule les paramètres variant en fonction des PGM on obtient le
    résultat suivant qui montre clairement l’absence de signification toxicologique de ces variations :
    38 paramètres sont modifiés de façon significative sur 83 paramètres mesurés (certains ne peuvent pas
    être intégrés dans l’analyse ci-dessous parce qu’ils n’ont pas été mesurés dans les trois variétés de maïs)
    mais pas de manière consistante chaque fois que la même variété a été incluse dans l’expérience :
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 863 6
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 810 4
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec NK 603 7
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 863 et MON 810 4
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 810 et NK603 1
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 863 et NK603 7
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 810 et MON 863 et NK 603 1
    De plus, si, par exemple, on analyse les modifications des paramètres hépatiques, on voit qu’il y a 10
    paramètres modifiés sur 17 analysés mais ce qui est intéressant c’est qu’il y a 4 facteurs modifiés
    spécifiquement dans Mon863, 2 chez NK603, aucun dans Mon810 alors que deux paramètres sont
    spécifiquement amplifiés à la fois chez Mon863 et Mon810 et un paramètre spécifiquement amplifié à la
    fois chez Mon810 et NK603.
    Etant donnée cette distribution aléatoire, il est fallacieux de dire, comme le font Séralini et ses collègues,
    que la mesure des modifications entre variétés non PGM est un élément confondant. C’est au contraire
    une comparaison indispensable.
    Conclusion
    Devant les nombreuses critiques portant sur la qualité scientifique et toxicologique, doublée d’un
    manquement grave à l’éthique de la publication scientifique, on ne peut être qu’inquiet si des
    gouvernements devaient s’appuyer sur de tels résultats pour prendre une décision sur l’évaluation
    toxicologique des PGM.
    Notes
    (1) Le CRIIGEN publie sur son site un article intitulé « Nos meilleurs voeux pour d’excellentes fêtes sans
    OGM ! » ce qui permet clairement de classer ce « Comité de Recherche et d’Information Indépendantes
    sur le génie Génétique » parmi les anti-OGM. Le CRIIGEN reçoit des financements de l’enseigne de
    grande distribution Carrefour qui commercialisent des produits ‘sans-OGM’.
    (2) Le facteur d’impact (Impact factor) d’une revue permet de la classer en fonction du nombre de fois où
    les articles qu’elle publie sont cités en références dans des revues scientifiques. Il est un reflet de la
    qualité de la revue.

  20. @ bornagain :
    10 février 2011 à 9:09

    « Je trouve extrêmement choquant que vous traitiez Séralini d’escroc, pour des publications qui vous semblent critiquables… »

    –> Ne vous palignez pas, je vous épargne quelques efforts de recherche de la littérature sur le sujet Séralini.

    Friday, March 30, 2007
    Lies, damn lies and statistics
    The well-known saying: “there are three kinds of lies: lies, damned lies and statistics” attributed to Benjamin Disraeli, refers to how statistics can be used to bolster inaccurate arguments. We all know the misuse of statistics is prevalent throughout politics. Something less well understood is how misuse of statistics in scientific research can lead to erroneous public policy. Surely scientists would not allow statistical lies to mislead the public? Or would they?

    In the past 2 weeks there has been considerable press about a forthcoming article in the journal Archives of Environmental Contamination and Toxicology. This article “New Analysis of a Rat Feeding Study with a Genetically Modified Maize Reveals Signs of Hepatorenal Toxicity” by Gilles-Eric Séralini, Dominique Cellier and Joël Spiroux de Vendomois, purports to show that a genetically-modified corn causes damage to the livers and kidneys of rats and hence is likely to be dangerous to humans. The article has not yet been published, so unless you are a subscriber to the journal you cannot get a copy.

    The article contains no new data. It has taken data already published in 2006 in the journal Food and Chemical Toxicology and re-analysed them. In doing so, the authors of the new paper have suggested they found important differences missed the first time around.

    This is where the statistical “lies” come in. When scientists want to compare the effects of two treatments they use statistics because it is impossible to test the treatment on the whole population. If the treatment effect differs by enough from the control, they describe it as significantly different. Often a probability value of 5% is used. You can think of this as the scientist betting that there is only a 5% chance that the difference is not real. In statistics these are known as Type 1 errors.

    It is therefore obvious that if a large number of comparisons are made between two items that the chance of a Type 1 error is increased. This is the problem of multiple comparisons in statistics. By the time 100 different comparisons are made you are almost certain to find at least one difference at 5% even when none exists. For this reason, good scientists avoid falling into this trap, either by conducting a different type of statistical test or by reducing the probability value at which they describe something as significant.

    Seralini and his co-workers in their paper reported 494 comparisons between rats fed GM food and rats fed conventional food. With this number of comparisons, you would expect to get 25 differences at a probability of 5% and 5 differences at a probability of 1% where no differences exist. Seralini reports 33 differences at 5% and 4 differences at 1%; almost exactly the number you would predict to occur through chance. This is an elementary problem in statistics and a practice that good scientists avoid. It also totally undermines any conclusions drawn from the analysis.

    Intuitively, we understand that if something we eat is dangerous then eating more of it will be more dangerous, or at least no less dangerous. In science this is the dose response. The effects of a toxin will become more pronounced with more toxin. It is also intuitive that consuming a toxin for a longer time will also be more dangerous. The dose response underpins all toxicology. In the present study, rats were fed either 11% or 33% GM corn for 5 or 14 weeks. None of the differences reported by Seralini followed a dose response. The differences were either sporadic or were better with higher concentrations. Without a dose response, it is not possible to link any of the differences reported to consumption of the product.

    As there is no dose response and the differences reported by Seralini are likely due to chance, this study does not support the notion that this GM corn is hazardous to the health of rats. This is the same conclusion that the 2006 paper came to. How then could Seralini get it so wrong? This could easily be dismissed as an argument between statisticians; however, the problems are so basic and so obvious that they show scientific incompetence, at best. It also raises questions about how the paper came to be published in the first place.

    What is worse is that this bad science is being used to influence the World’s media and decision makers. Greenpeace, who funded the paper, is hawking these statistical lies around. Clearly they are having influence for just last week the Minister for Agriculture in Western Australia used this as support for a moratorium on GM crops.

    Dr. Christopher Preston

    Discipline of Plant & Food Science

    University of Adelaide

    Update: Study citation

    New Analysis of a Rat Feeding Study with a Genetically Modified Maize Reveals Signs of
    Hepatorenal Toxicity

    Séralini, Gilles-Eric, Cellier, Dominique and de Vendomois, Joël Spiroux
    Archives of Environmental Contamination and Toxicology 2007
    10.1007/s00244-006-0149-5

    Listed as Seralini GE, Cellier D, de Vendomois JS. New analysis of a rat feeding study with a genetically modified maize reveals signs of hepatorenal toxicity. Arch Environ Contam Toxicol. 2007 May;52(4):596-602. Epub 2007 Mar 13. PMID: 17356802 in Pubmed

  21. @ douar :
    10 février 2011 à 9:40
    Concernant Axel Kahn, c’est une attaque ad hominem que vous faites

    == Ne vous étonnez pas! Cette engeance n’a que çà comme recours puisqu’elle n’a pas d’autres arguments à faire valoir. C’est un signe de faiblesse patent.

  22. A propos de Séralini, sa dernière campagne de promotion des grigris homéopathiques est passée inaperçue.
    http://www.occup-med.com/content/pdf/1745-6673-5-29.pdf

    On appréciera l’éthique scientifique qui consiste à réutiliser des résultats déjà publiés. La figure 2 est la même que la figure 1B publiée dans Gasnier et al. (2009).
    La paraphrase devient un art, par exemple:

    En 2009 il écrit…

    Mortality is dose-dependent for all R in formulations, but there is no dose-dependency to G concentration.

    … Ce qui devient en 2010…

    In both cell lines, mortality increases with G concentrations and time of exposure to all 4 R formulations, however the increase is not proportional to G concentration (insert Figure 2)

    Joli tour de passe-passe n’est-ce pas ?

    Et il arrive à déclarer à la fin de l’article qu’il n’a aucun conflit d’intérêts… véridique !

    Heureusement que NKM lui a remis la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite pour sa « contribution scientifique dans le domaine de la biologie ». Un exemple que tout chercheur digne de ce nom devrait suivre !!! …. Au secours !! …. Messieurs les chercheurs fuyez la France tant qu’il en est encore temps !!

  23. @ zygomar

    « Et Fellous garde toute l’estime et la considération de la communauté scientique internationale… »

    – Quelle communauté scientifique ?? celles des lobbyistes ???
    Fellous a perdu. Il est ridicule. Toute la communauté scientifique sait désormais que ce truand a usé de moyen pas très honnête pour essayer de discréditer séralini.
    Autre chose : en ce moment il y a le salon de l’agriculture. PAS un seul agriculteur pour réclamer l’autorisations de cultiver des OGM . Même les agriculteurs n’en veulent pas. Les OGM n’ intéressent qu’une toute petite poignée de lobbyistes. Nous n’avons pas à accepter de remplir la surface terreste d’OGM , juste pour engraisser quelques lobbyistes .

  24. Seralini n’as rien à vendre. Il n’a aucun intéret à mentir. Toi tu vends du 810 de merde dont PERSONNE ne veut. Si tu veut vraiment le vendre , tu es obligé de mentir pour y arriver.
    Lorsqu’on veut vendre une daube nauséabonde, il vaut mieux baratiner et la faire passer pour une friandise.
    Un lobbyiste ne peut que mentir. Séralini qui n’a rien à vendre fait un travail remarquable .

  25. Bon, ben si ça n’intéresse pesronne de les cultiver, pourquoi faire tant d’histoires ? Pourquoi les interdire, puisque personne ne veut les cultiver. ?

    Zeppe sait parfaitement qu’il est de mauvaise foi : partout où des OGM ont été proposés aux agriculteurs, un grand nombre les a adoptés. Zeppe est un menteur. Zeppe est un gros troll qui pue.

  26. @ MON810

     » partout où des OGM ont été proposés aux agriculteurs, un grand nombre les a adoptés. »

    – c’est complètement faux. les OGM marche bien dans les pays à faibles taux de scolarisation. Ils sont plus facile à arnaquer que les pays Européens.
    – Tu fais quoi comme boulot toi 810??? en quoi çà t’intéresses les OGM? Tu es agriculteurs ???
    En France il n’existe aucune pétition ou manif d’agriculteurs demandant à cultiver des oGM . Tu le sais. Tu n’es pas prêt de voir des OGM en France et les pays Européen qui les ont adopté sont en train de laisser tomber cette daube peu à peu (Bulgarie; Allemagne , France, Suisse etc…)
    Est ce que tu vas avoir le courage de nous dire que tu es un lobbyiste ? NON , bien sûr. Encore un faux cul ce 810 !!!

    1. Je ne pense pas que les Etats Unis est un faible taux de scolarisation chez les agris!!!

    2. Vous préférez sans doute la lutte chimique par pulvérisation or

      « Ces traitements présentent divers inconvénients.

      Les interventions ont un coût non négligeable : l’application par tracteur revient à environ 18,3 euros (120 F) par hectare, et par hélicoptère à 38 euros (250 F) par hectare, soit le prix de 2 à 4 quintaux de grains.

      De plus, la protection est souvent imparfaite : le choix de la période de traitement est difficile, car les périodes de ponte sont étalées dans le temps. Les traitements doivent être faits avant les attaques de la pyrale car les larves déjà installées dans la tige sont presque invulnérables.

      Si les conditions d’utilisation préconisées par l’homologation ne sont pas respectées, les traitements peuvent avoir des effets négatifs sur l’environnement (voir Biotechnologies et valorisations non alimentaires). Ainsi, lorsque d’autres insectes sont touchés, notamment des insectes prédateurs des pucerons, il y a un développement important et anormal des populations de pucerons et du miellat qu’ils sécrètent.

      Une solution biotechnologique :
      le maïs transgénique « Bt »

      – efficacité

      Les cultures ont montré une très bonne résistance des maïs « Bt » à la pyrale et à la sésamie, ce qui, dans ces cultures, permet l’abandon de la lutte chimique. »

      http://www.gnis-pedagogie.org/pages/docbio/chap2/2.htm

  27. Bon, je ne m’étais pas trompé.

    Le premier à avoir sorti l’insanité sur le niveau de scolarisation des agriculteurs ayant adopté les OGM, c’est bien Weppe. Barbapoux n’a fait que le répéter. ça ne change pas grand chose à la conclusion, ils sont aussi nuls l’un que l’autre.

  28. M. Fellous a perdu parce qu’il aurait « manqué de prudence » en imputant à M. Séralini « d’avoir failli à son obligation de probité intellectuelle en raison de sa dépendance à l’égard de Greenpeace, dont il recevrait une aide financière pour ses travaux ». Le tribunal a estimé que les autres propos poursuivis n’étaient pas diffamatoires, mais relevaient « du débat scientifique ». Ces autres propos incluent le « marchand de peur » – qui relève à mon sens davantage de l’injure que du débat scientifique – et diverses affirmations déniant à M. Séralini sa crédibilité scientifique.

    S’agissant de ce dernier point, zygomar (10 février 2011 à 9:26) a fait preuve d’une extraordinaire bienveillance.

    De ce procès on retiendra que M. Séralini a doublement perdu son honneur scientifique : d’abord en portant plainte, ensuite en n’obtenant pas satisfaction sur la mise en cause de ses compétences.

    En plus, M. Fellous peut avoir la satisfaction d’avoir perdu sur le point précis qui constitue le fond de commerce de M. Séralini et de ses coreligionnaires : la mise en cause de travaux (études scientifiques, recommandations d’autorités de régulation, prises de position, etc.) à raison de liens, réels ou imaginaires, avec l’industrie.

    J’écris cela pour les lecteurs de ce blog autres que M. Zeppe, M. JoséB. et quelques visiteurs occasionnels pollués par les mollahs de la religion prétendue écologie.

  29. « Bravo Zeppe, les OGM c’est pour les gogos qui croient à tout et n’importe quoi »

    – Oui, tu as raison. Ce sont des croyants. Des obscurantistes quoi !!!

  30. zeppe dit :
    19 février 2011 à 18:20
    « Autre chose : en ce moment il y a le salon de l’agriculture. PAS un seul agriculteur pour réclamer l’autorisations de cultiver des OGM . Même les agriculteurs n’en veulent pas. Les OGM n’ intéressent qu’une toute petite poignée de lobbyistes. Nous n’avons pas à accepter de remplir la surface terreste d’OGM , juste pour engraisser quelques lobbyistes . »

    Comment voulez-vous que les agris en France puissent revendiquer l’utilisation d’ogm, quand une campagne diffamatoire les condamne alors même qu’ils en sont empêchés????
    Que le puissant lobby des escrolos passe son temps à faire des campagnes d’intox sur les ogm, les pesticides, l’agriculture intensive, les produits « naturels », le bio, la mortalité des abeilles, la disparition des espèces, la pollution de l’eau , de l’alimentaire, le RCA, le CO2, etc, etc!
    Le problème pour vous les escrolos est que vos sources d’informations gravitent tjs sous la même bannière idéologique et celle-ci ne trompe personne! La pastèque est votre emblême!
    Les agris aux premières loges ont compris bien avant votre période boutonneuse d’ados réfractaire l’intérêt qu’ils ont de produire propre et de qualité.
    Vous comme les autres, vous vous cantonnez au discours militant sans faire l’effort de vous informer, d’aller sur le terrain, puisque vous n’êtes pas agriculteur et que vous n’avez aucune espèce de notion de cette réalité, je vous plainds!

    1. Pour cette fois je suis d’accord avec la Commission européenne. La conception franchouillarde des lobbies est absurde. La conception anglo-saxonne et bien plus raisonnable : c’est notamment de la confrontation des points de vue des intérêts divers et opposés que peut émerger la vérité. Il est donc utile que, sur un sujet donné, les pouvoirs publics écoutent TOUS les lobbies.

    2. Le Monde et l’AFP se sont fait l’écho d’une obscure pseudo-ONG – une agence de désinformation vivant de dons de fondations (dont la Fondation Pour Une Terre Humaine, mécène d’un chercheur militant et marchand de peurs bien connu) et camouflée en une fondation sans but lucratif de droit néerlandais inscrite à la Chambre de commerce d’Amsterdam. Voir :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Corporate_Europe_Observatory

      http://www.corporateeurope.org/

      Le but de cette pseudo-fondation est manifestement de trouver des conspirations des « lobbies » industriels dans les domaines médiatiquement et financièrement porteurs : « agribusiness », climat et énergie, eau, plus des sujets plus ésotériques comme la « Global Europe » et la « lobbycratie ». « Médiatiquement et financièrement » sont évidemment liés : pour avoir des sous, il faut être visible, et pour être visible, il faut des sous. Bien évidemment, il n’y a là aucun conflit d’intérêt ; ce sont de gens très sérieux, totalement désintéressés et uniquement animés par le désir de servir l’intérêt public (je galèje !).

      Exemple récent : la décision européenne d’admettre 0,1 % d’OGMs non autorisés en Europe dans les importations d’aliments pour animaux serait le fruit du « lobbying » de la European Feed Manufacturer’s Federation (FEFAC) auprès de la Commission. Comment : « La FEFAC et les autres lobbyistes de l’industrie ont utilisé dès le début des tactiques de marchands de peur pour intimider les politiciens et les bureaucrates »… Rien que ça. Voir :

      http://www.corporateeurope.org/agribusiness/content/2011/01/eus-zero-tolerance-gm-under-fire

      Pour en revenir au Monde, celui-ci titre sans vergogne «  l’Agence de sécurité européenne à nouveau accusée de conflit d’intérêts » en sachant très bien, puisque c’est dans le texte de l’article, que les accusations portent sur des membres dont la présence est requise par les statuts. Et en sachant aussi que le CEO est une obscure boutique de dix «  campaigners and researchers » – attention : ce sont des « campaigners », pas des lobbyistes.

      Notez aussi le langage : La BVE (Bundesvereinigung der Deutschen Ernährungsindustrie) est le « lobby » de l’industrie agroalimentaire allemand, le COPA est le « lobby » européen des agriculteurs, l’ILSI (International Life Science Institute) est une « organisation regroupant la plupart des groupes agrochimiques actifs dans les OGM » (que cette organisation ait une base bien plus large… qu’importe).

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