AMAP : no future… sauf pour NKM

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Dans son rapport officiel « Pour une consommation durable » qui a été remis le 28 janvier à la ministre en charge de l’écologie, le Centre d’analyse stratégique (CAS) l’affirme avec force : il faut  « encourager des initiatives pionnières de terrain dans une logique ascendante ». On pense ici aux circuits courts de type Amap qui recréent un lien direct entre producteur et consommateur ».

Au fait, les AMAP représentent-ils un modèle viable ? Pour y répondre,  Astre Noir, l’un de nos internautes lecteurs nous avait laissé ce commentaire il y a quelques temps :

« J’ai trouvé une seule référence sur le nombre d’AMAP, et leurs parts de marché.
En 2007, il y aurait 750 AMAP, qui approvisionnent (essentiellement en fruits et légumes) 30 000 familles, soit approximativement 90 000 personnes.

En gardant la même proportion, il faudrait pour fournir en fruits et légumes toute la population française, 500 000 AMAP…Alors qu’il existe en France 326 000 exploitations agricoles professionnelles ! Et avec ça, il n’y a que des fruits et légumes…Pas de viande, de produits laitiers, de pain ni de céréales…

Autre calcul amusant : je prends l’exemple des Alpes Maritimes (pas par hasard, il s’agit d’un département très peuplé, avec de faibles capacités agricoles).
Dans les Alpes Maritimes, il se produit annuellement environ 8 000 tonnes de légumes (c’est même la principale production agricole du département, avec les fleurs, mais manger des fleurs, ce n’est pas très nourrissant et l’olive, mais ne manger que des olives, c’est un peu gras et lassant).

Et il y a dans les Alpes Maritimes plus d’un millions d’habitants. Ce qui fait que si les maralpins (…)  ne devaient compter que sur une agriculture de proximité, ils auraient le droit à une ration de légumes phénoménale de ….rrrrrr…. (roulement de tambour) 8 kg par habitant et par an, soit 21 g par jour et par tête de pipe ! Conclusion :  méfions nous de ce qui paraît (surtout aux yeux des écolos) comme des solutions simples et de bon sens.

Car le bon sens est la chose au monde la mieux partagée…C’est pour cela qu’il y en a si peu pour chacun…Et les solutions simples s’avèrent finalement simplistes ».

Merci Astre Noir pour cette contribution précieuse.

Bref, le rapport remis à NKM est plein d’utopies. Normal, le groupe de travail a été présidé par Elisabeth Laville, fondatrice et directrice d’une agence de conseil en développement durable qui s’appelle… Utopies.

ça ne s’invente pas !

69 commentaires sur “AMAP : no future… sauf pour NKM

  1. C’est une constante de ce gouvernement: pour exister, mieux vaut raconter des conneries que de ne rien dire. C’est le cas de tous les gouvernants, je le crains.

    1. 200 000 consommateurs ? Formidable, bravo, j’applaudis des deux mains.

      Combien y a-t-il de consommateurs en France ? 66 millions !

      C’est tout. Rien à ajouter.

    2. 1200 AMAP en 2011 contre 750 en 2007. Ce qui fait 113 AMAP de plus par an.

      Sur le même pas de temps, cela fait (200 -90)/4 = 27500 AMAPiens par an.

      A ce rythme il faudra 2364 ans pour que tous les français puissent se « nourir » dans une AMAP.

      Encore faudrait-ils que:
      1) le veuillent, ce qui est loin d’être le cas.
      2) le puissent, la production agricole est loin de pouvoir fournir de quoi nourrir les gens dans un système avec 70 % de pertes de rendement….

      Je crois Mr José.B que l’ergotine de votre blé bio AMAPien vous est montée à la tête…

  2. Rhôôôô, ben alors, j’suis tout ému…

    Passer en une de Alerte Environnement, c’est le début de la gloire 🙂

    Sinon, pour répondre à José B (en vaut-il vraiment la peine ?) :

    Mon commentaire doit dater de presqu’un an, il est normal qu’on trouve de nouvelles références depuis.

    Prenons donc acte de l’augmentation vertigineuse du nombre d’AMAP signalée par José B…

    En 2007, il y avait 750 AMAP pour 30 000 familles, soit une AMAP pour 40 familles.
    En 2010, il y a 1 200 AMAP pour 50 000 familles, soirt une AMAP pour 41.6666 familles.

    Je reprends donc mon calcul…Au lieu de 500 000 AMAP pour alimenter la population française, il en faudrait 480 000, soit une différence de 4 %…

    Bon et alors ?

    Alors, rien

  3. Oupss…

    J’oubliais une donnée importante : quelle part de leur alimentation représente en moyenne les paniers AMAP pour les ménages qui ont recours à ces organismes ?

    50 % ? dans ce cas, il faudrait multiplier le nombre d’exploitations par 2. Mais je pense qu’on est très très loin de cette proportion. Il y a déjà les repas pris à l’extérieur, tous les midis pour la plupart des gens qui travaillent…
    Sur ce site : http://www.reseau-amap.org/creer-AMAP.php, j’ai trouvé une indication, pour les agriculteurs qui veulent créer une AMAP « fruits et légumes » on leur conseille de tabler sur des paniers de 2.5-3 kg par semaine pour une famille de 3 personnes. Soit environ 100 à 150 g de fruits et légumes par personne et par jour. On est bien loin des 5 fruits et légumes par jour conseillés pour une alimentation équilibrée !
    C’est donc plutôt par 4 ou 5 minimum qu’il faudrait multiplier les chiffres donnés plus haut

    1. Il n’y a pas que les fruits et légumes qui sont fournis par les AMAP!!!
      miramap.org nous dit : »Les AMAP ont beaucoup diversifié leurs contrats : viande, fromage, oeufs, volaille, pain, agrume, farine, fleurs,poisson, fruits. »
      miramap.org nous dit encore: »De plus la majorité des AMAP sont situées en milieu urbain »
      Par conséquent, ce sont principalement les citadins qui rejettent la malbouffe de l’agriculture productiviste pesticidée.
      Astre Noir au placard!!!

      1. Va falloir apprendre à lire José B…en suivant bien la ligne avec le doigt.

        J’ai bien écrit :

        « Pour ceux qui veulent crééer une AMAP « fruits et légumes »

        Allez, José B, dans le bac à compost

        1. Il va falloir apprendre à lire sans vos lunettes d’intégriste, c’est pas pour rien que j’ ai écrit « Il n’y a pas que les fruits et légumes qui sont fournis par les AMAP!!! » et citer miramap.org : »Les AMAP ont beaucoup diversifié leurs contrats… »
          Vous argumentez sur un seul aspect des AMAP, les fruits et légumes, de manière à satisfaire votre gout prononcé pour le dénigrement des productions qui s’écarte de l’agriculture productiviste pesticidée.
          C’est pas encore aujourd’hui que l’intelligence va s’inviter chez vous.

      2. José B avoue :

        miramap.org nous dit encore: »De plus la majorité des AMAP sont situées en milieu urbain »

        Reprenons encore les chiffres, et dans un sens favorable aux AMAP, on va supposer que TOUTES (et non la majorité) les AMAP sont situées en milieu urbain.
        Et on va prendre non pas 4 personnes par ménage, le chiffre sorti d’on ne sait où par Miramap, mais 3, ce qui est encore favorable, puisque d’après l’INSEE, en France, la taille moyenne d’un ménage est de 2.31 personne en 2005 (référence ici : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=1941), et que la tendance est à la baisse.
        Donc 50 000 familles adhérentes à une AMAP multiplié par 3 = 150 000 personnes
        D’après l’INSEE toujours, environ 45 millions de personnes habitent dans une aire urbaine (source wikipedia, je sais, ce n’est pas terrible, mais c’est cohérent avec les chiffres INSEE qui donnent 30 millions d’habitants sur les 30 premières aires urbaines de France, alors qu’il en existe 350, d’aires urbaines)

        Donc 150 000 personnes sur 45 000 000, on peut en conclure que les AMAP séduisent une énorme masse correspondant à 0.3 % de la population.

        Autre chose, José B ?

        .

  4. JoséB. n’est pas la bonne référence pour parler des AMAP. Le MIRAMAP ne semble pas avoir gonflé ses chiffres d’AMAP, mais écrit : « Cela représente en tout cas plus de 50 000 familles et près de 200 000 consommateurs, soit un chiffre d’affaire annuel estimé à 36 millions d’euros ». Quatre personnes par famille en moyenne, cela me paraît très optimiste. Pour PACA, c’est 3,3 personnes par famille.

    Mais admettons… Cela donne un chiffre d’affaires de 720€ par famille d’AMAPiens et par an, 14€ par famille et par semaine, et donc ….rrrrrr…. (roulement de tambour) 3,5€ par tête de pipe et par semaine. À mon humble avis ça ne fait pas beaucoup de légumes nobles.

    Notez aussi que les 36 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel correspondent à 30.000€ par AMAP. Cela me semble une misère. En PACA, le chiffre d’affaires moyen ne dépasse pas 10.000€.

  5. « 3,5€ par tête de pipe et par semaine »

    Ce n’est même pas le prix d’un paquet de clopes…….Pas de quoi pavoiser. A ce prix là, je doute fort qu’il y ait un a avenir qui chante pour les AMAP…..

  6. «  »un chiffre d’affaires de 720€ par famille d’AMAPiens et par an »

    Cà semble être du travail à perte non? A moins que cela fasse partie de l’humanitaire? Ou bien une expression de la F-R-A-T-E-R-N-I-T-E ambiante

  7. Une AMAP naît en général de la rencontre d’un groupe de consommateurs et d’un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes :

    Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être aussi bien des fruits, des légumes, des oeufs, du fromage, de la viande…
    La diversité est très importante car elle permet aux partenaires de l’AMAP de consommer une grande variété d’aliments, d’étendre la durée de la saison, et de limiter les risques dus aux aléas climatiques et aux éventuels problèmes sanitaires.

    Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d’importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l’autre cas, ce peut être jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ). Ce principe est d’une part est très valorisant pour le producteur, et d’autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production.

    Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur.
    Il est en général proche de celui d’un panier composé de la même manière en grande surface, tout en ayant une qualité nutritionnelle et gustative supérieure (dégagé du soucis de rendement et de vente, le producteur recherche la satisfaction des consommateurs en privilégiant les variétés végétales -ou races animales- de terroir ou anciennes reconnues pour leur qualité gustative).
    Un tel prix est rendu possible du fait de l’absence de gâchis au niveau des produits, de l’absence d’intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, et d’un emballage minimum voir absent.

    QUE DES AVANTAGES AVEC LA DEMARCHE AMAP!!!
    wackes seppi et zygomar AU PLACARD!!!

  8. Dans ce genre de vente directe on retrouve les « délaissés du système qualité », en agx par exemple l’effort « qualité bouchère » demande de l’attention, la conformation des côtelettes, le gras, la couleur de la viande, etc.
    Quand on se fait taper sur les doigts sur ces considérations, on file tout droit vers le direct, les consommateurs sont un peu nigauds, ils adoptent l’image « élevés en plein air » comme garantie.
    Or un agx PA est difficile à mener, calendrier drastique de vermifugation, herbe à donf, le surpaturage est à proscrire, la viande est beaucoup + rouge et demande une finition parfaite, en général c’est l’inverse, l’agx est + vieux pour atteindre la qualité carcasse-conformation qui devrait prévaloir et la qualité s’en ressent forcément.

    Quand on parle d’AMAP, combien de producteurs en moyenne/AMAP? Pour satisfaire la demande, il faut assurer l’offre…
    Les adeptes d’Amap se font plaisir et tant que les producteurs assurent… Mais y’aura-t-il assez de candidats?
    J’ai cru comprendre que ça ne se bouscule pas aux portillons!

    Sinon sans trop être HS, la suite du feuilleton de Barjac! 😉
    http://www.le-petit-barjacois.com/article-un-million-d-euros-62210642-comments.html#anchorComment

  9. « Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d’importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l’autre cas, ce peut être jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ). »

    D’où sort ce chiffre de 60 % , n’importe quoi, c’est en bio qui il y a le plus de déchet et c’est compréhensible, pas de protection contre les maladies,insectes et concurence très active des plantes adventices,à moins que ce soit du bio sous serre avec brulage de la terre à la vapeur,détruisant les bactéries,spores,champignons mais aussi les bons  » micro organismes du sol  » produisant des fruits et légumes ne voyant jamais le soleil ,ne connaissant pas l’eau de pluie et en plus sans goût !!!
    A moins que les consommateurs d’amap consomment tout ou partie de ces déchets, ce qui serait(comme indiqué plus haut):
    -« très valorisant pour le producteur, et d’autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production ».

    Décidément les temps changent,ma grand mère qui m’était tout ces déchèts dans le seau à cochon n’en croirait pas ses yeux.

  10. « En gardant la même proportion, il faudrait pour fournir en fruits et légumes toute la population française, 500 000 AMAP » Sauf que c’est très loin d’intéresser autant de gens. Ca reste un modèle sympa pour des petits maraichers qui veulent écouler leur production sans se prendre la tête, il suffit de faire un peu de tous, les clients mangent ce qu’il y a dans le panier (ou le jette, mais au final payé=consommé).

  11. « alors que dans l’autre cas, ce peut être jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ » : c’est un mensonge des AMAP pour aguicher le client, encore plus mensonger que ce qu’on trouve dans les prospectus de la grande distribution.

    « 36 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel correspondent à 30.000€ par AMAP ». Le chiffre d’affaire annuel du tout petit Casino au coin de ma rue est supérieur à 30 000 € ! Les AMAP ont le sens des affaires !

  12. « tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l’autre cas, ce peut être jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ » C’est totalement faux, déjà 60% de perte entre la production et la récolte c’est un chiffre absolument délirant, jamais vu un truc pareil c’est un mensonge total. Le maraicher en AMAP ou classique ont exactement les mêmes pratiques, et les clients de panier sont aussi exigeant et refuse évidement les paniers pourris. Effet pervers des paniers, les clients se retrouve souvent avec des produits qu’ils n’aiment pas, donc il gaspille.

  13. José.B (31 janvier 2011 à 19:11) nous a déroulé le bréviaire du bon missionnaire bobo-écolo. Hélas, il y a les chiffres du MIRAMAP : un chiffre d’affaires moyen estimé par AMAP de 30.000€. Enlevez les frais de production et les frais généraux, et c’est (peut-être) une très bonne opération pour les bobos-écolos preneurs de paniers sous couvert de solidarité. Même en tenant compte du fait qu’il s’agit de moyennes et d’estimations, et que cela recouvre des situations très diverses (y compris je suppose des agriculteurs partiellement en AMAP), le constat reste implacable. Cela ne peut que rester marginal.

    Quant au bréviaire – un copier-coller de http://www.reseau-amap.org/amap.php me semble-t-il –, il y a de quoi rire.

  14. Ma fille est une adhérente d’une AMAP depuis deux ans et compte s’en retirer :
    -légumes terreux souvent avec des bestioles
    -pas de souplesse
    -les derniers temps que du choux ou des navets
    Bref un modèle de vente digne de l’ex RDA

  15. José B. « ce peut être jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ »
    —————————————–
    Mensonge débile sorti du bréviaire de propagande escrologiste. C’est vraiment un Boeuf, ce José pour croire qu’on puisse gober une telle foutaise. A force de manger les légumes pourris de son AMAP, il a le cerveau tout rongé.
    C’est pas au placard qu’il faut le mettre le José Bovin, c’est au compost.

    1. Désolé miniTAX, je n’avais pas encore lu votre message avant d’envoyer moi aussi José B au compostage…

  16. Je ne sais plus lequel d’entre vous avait dit une fois des AMAP: c’est pot au feu en hiver et rapatouille en été!!
    A la lecture de ce que vous écrivez, c’était la une vision franchement optimiste: choux et navets , peut être bientôt rutabaga: ca fait un peu marmite de soupe pour la semaine aux temps du STO!
    Je relève quand même un point positif dans le témoignage de Dany: il y a même un complément en viande. C’est bien Bové qui dénonçait la malbouffe?
    MK

  17. @ kelenborn et Dany :

    Les choux, les navets et les rutabagas, c’est drôlement bon dans une potée ou une soupe

  18. Dans le rapport du Centre d’analyse stratégique il y a ceci qui devrait vous réjouir pleinement!!!

    Le modèle biologique : des atouts environnementaux, sociaux et économiques

    • La préservation des écosystèmes : le renoncement aux intrants chimiques et une gestion
    raisonnée des sols améliorent la fertilité des sols, leur contenu organique, réduisent
    l’érosion et renforcent la qualité de l’air. Ce choix permet en outre de diminuer la
    consommation d’énergie, les émissions de GES et de préserver la biodiversité (baisse des
    pollutions et de la sélection des espèces).

    • Un levier contre la volatilité des prix qui mine le revenu des agriculteurs : le modèle
    biologique permet une moindre dépendance aux intrants industriels, dont le prix, fortement
    corrélé à celui des énergies fossiles, est susceptible de fluctuer fortement5.

    • L’endiguement des atteintes à la santé humaine, liées aux pollutions ambiantes, et
    l’apport d’une plus grande richesse en nutriments (AFSSA, 2003).

    • La rentabilité des exploitations agricoles et le développement rural : les exploitations
    biologiques s’avèrent à terme plus rentables que les conventionnelles, en raison d’une
    baisse des coûts de production (en Europe, la diminution du recours aux intrants et aux
    carburants permet des économies de 60-70 %, sauf pour les exploitations mécanisées) et
    d’un prix de vente souvent plus élevé6.

    1. Ces quatre affirmations sont des contrevérités absolues. Contrevérités, pour rester poli avec les auteurs, car ont pourrait les qualifier de mensonges éhontés.

    2. Il faut voir qui a rédigé ce rapport pour le CAS :
      Elisabeth Laville et l’agence Utopies….Déjà, rien qu’avec le nom, on sent que derrière il va y avoir un beua credo ecolo…

      Et c’est gagné.
      Dans la page « Qui sommes nous » de ce cabinet, on peut lire :

      « Notre mission et nos convictions
      Pourquoi Utopies ?

      Utopies a été créé en 1993, à l’origine sous forme associative, avec la conviction que les problèmes environnementaux et sociaux dont le monde commençait alors à prendre conscience rendent nécessaires :

      * une révolution industrielle « verte », qui transforme en profondeur l’offre et les pratiques des entreprises ;
      * une révolution dans la gouvernance des entreprises, replaçant les attentes de la société ; l’intérêt des parties prenantes au centre de leur gestion.

      Quinze ans plus tard, nous pensons que ces révolutions sont en marche mais encore émergentes. Notre mission reste donc d’accompagner ce changement et de l’accélérer par nos publications et nos missions de conseil »

      http://www.utopies.com/spip.php?rubrique4

      Autrement dit, un machin militant, pas le mieux placé pour rendre une étude impartiale

    3. « Un levier contre la volatilité des prix qui mine le revenu des agriculteurs : le modèle
      biologique permet une moindre dépendance aux intrants industriels, dont le prix, fortement
      corrélé à celui des énergies fossiles, est susceptible de fluctuer fortement5. »
      Encore une ineptie de plus: moins dépendant des intrants zindustriels… mais plus dépendant des aléas de tout genre (climat, nuisibles…) qui font que les rendements sont nettement plus aléatoires. Ce qui signifie aussi que les prix joueraient à la montagne russe, s’il n’y avait pas de produits conventionnels pour satisfaire la demande « classique ». De plus, les intrants en bio ne sont pas donnés comme le dit bien ME51.

  19. José B. « le rapport du Centre d’analyse stratégique…  »

    Rapport du CAS, Club des Anciens Séniles dont la seule utilité est de caser les vieux copains des politicards aux frais de la princesse, bref, c’est du même tonneau que ton « jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ » (dont on attend toujours la source) => poubelle !

  20. Le trait commun aux écolos de tous poils dont le ci-devant Bové est une variante malheureusement pas menacée de disparition c’est cette capacité à déglutir des psaumes verts , sans gêne apparente car leur accoutumance au dégueulis verbal les a mis définitivement à l’abri des nausées. Dans la Grece antique , il y avait la Pythie, qui shootée à un quelconque pastis de l’époque, distribuait sa logorrhée aux idiots utiles ou non , maintenant ce sont des individus comme le Bové précité, nourris au langage onusien à 10 000 euros la ligne, sans doute incapables de faire la différence entre une scarole et une batavia qui viennent cuver publiquement les effets de leur incontinence. Ah ce Bové , je ne suis pas certain qu’il fasse un bon compost!
    MK

  21. les exploitations
    biologiques s’avèrent à terme plus rentables que les conventionnelles, en raison d’une
    baisse des coûts de production (en Europe, la diminution du recours aux intrants et aux
    carburants permet des économies de 60-70 %, sauf pour les exploitations mécanisées) et
    d’un prix de vente souvent plus élevé6.

    Il faut être vraiment idiot pour dire des connerirs pareilles, si les agris bio n’ont pas de charge de mécanisation élevées,ils ont en revanche une charge de main d’oeuvre considérable et faire tout à la main n’attire pas grand monde à part « des esclaves reverdis ».

    Pour les intrants,encore une idiotie de plus, en bio,les intrants,semences,fertilisants,etc valent une fortune et celui qui veut « essayer » de remplacer la chimie par du matériel « va se ruiner  » pour le restant de sa carrière.

    Pour moi,sans vouloir critiquer les producteurs bios amap, c’est du petit boulot, avec des journées de 12 heures,des semaines sans repos, un salaire de misère car 30000€ en moyenne de chiffre d’affaire ou même de bénéfice, il faut retirer les cotisations sociales qui se montent à environ 40 % de ces recettes soit un revenu imposable de 18000€ maxi.
    Cela ne fait pas cher payé,1500€, pour 12 heures par jour, avec des problèmes de dos, et ce revenu ne peut pas permettre au producteur de ce mécanisé un peu plus.

    Si notre abruti de service,J.B,est près à ouvrir une Amap et à se crever le cul pour ses bobos d’ami et pour pas un rond,je veux bien lui « prèter » un ou deux ha de terre,durant quelques années pour voir……

    1. Les conversions à l’AB progresse chaque année, par conséquent votre analyse ne vaut rien!!!
      La raison majeur des conversions est bien ifentifiée dans le rapport du Centre d’analyse stratégique: c’est la faillite de l’agriculture productiviste pesticidée.

      «L’agriculture dite « conventionnelle «, fondée sur des modes de production intensifs,
      crée des externalités négatives importantes :
      − sur le plan environnemental, l’agriculture française est à l’origine de 20 % des
      émissions nationales de GES en 2007 et provoque un amenuisement de la
      biodiversité végétale et animale (réduction des variétés cultivées à quelques
      types, surexploitation des ressources halieutiques, etc.).
      − au niveau sanitaire, la France est le premier consommateur européen de
      pesticides (76 000 tonnes), dont on retrouve des traces dans 45 % des primeurs,
      et de façon indirecte dans les pollutions atmosphériques et terrestres
      − enfin, en termes de bilan économique, de nombreux indices signalent que
      l’agriculture peine à remplir sa fonction nourricière : apparition de déséquilibres
      nutritionnels ;baisse constante du revenu moyen des agriculteurs et accroissement du nombre
      de faillites d’exploitations. »

      1. Alors pourquoi ne pas venir vous installer chez moi dans la Marne où les amaps ne courent pas les rues ? Je vous laisse deux ha pendant 5 ans(après on verra ) et en plus je vous prète du matériel à l’oeil!!!!
        .

        1. Parce que l’histoire Josébovinesque des conversions à l’AB qui « progresse chaque année », c’est du vent, du baratin de camelot, de l’escrologiquerie, du vent, voilà pourquoi.
          Le José B., vu comment il est à mille lieux de la réalité agricole, ça ne peut qu’être un écolo des villes qui ne sait même pas chausser des bottes de travail. A part brasser du vent, il ne risque pas de tirer un seul centime de revenu de vos 5 ha, autant les donner aux cochons.

          1. Mais si, miniTAX, José B a raison.
            Tous les ans, il y a environ 3 000 agriculteurs qui passent en conversion bio, pour environ 150 000 ha supplémentaires.
            C’est donc bien un succès grandissant de l’agriculture bio !

            Sauf….

            Sauf que si on regarde les surfaces certifiées bio, on constate depuis plusieurs années une stagnation. Autrement dit, les nouvelles conversions en bio ne font que compenser les abandons et les retours à l’agriculture conventionnelle

            Tout ceci est bien expliqué par Gil Rivière-Wekstein ici :
            http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article615&decoupe_recherche=agence%20bio

  22. « au niveau sanitaire, la France est le premier consommateur européen de
    pesticides (76 000 tonnes), dont on retrouve des traces dans 45 % des primeurs,
    et de façon indirecte dans les pollutions atmosphériques et terrestres
    − enfin, en termes de bilan économique, de nombreux indices signalent que
    l’agriculture peine à remplir sa fonction nourricière : apparition de déséquilibres
    nutritionnels  »

    – C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’espérance de vie en bonne santé ne cesse d’augmenter dans la plupart des pays et en France notamment…..

    1. Vous avez oublié de parler de l’espérance de vie en mauvaise santé!!!
      Y a t-il des vérités cachées?

      1. Le niveau de santé et la validité des personnes âgées s’améliore. Les statistiques le démontrent et sur ce sujet, une fois de plus, les écolos mentent effrontément.

      2. José.B dit :
        Vous avez oublié de parler de l’espérance de vie en mauvaise santé!!!
        Y a t-il des vérités cachées?

        Sinistre abruti! Vous n’hésitez même pas à nier une vérité admise (indiscutablement prouvée chaque année depuis des années ) par tous sauf les cons menteurs escrocs de votre clique de désinformateurs patentés.

        1. Parlez nous donc de tous ces braves gens atteints de déséquilibres
          nutritionnels dont l’espérence de vie augmente grace aux progrés de la médecine moderne!!!

  23. José B. « Les conversions à l’AB progresse chaque année, par conséquent votre analyse ne vaut rien!!! »
    ———————————

    Ouhhh, le vilain menteur.
    En 2005, surface en bio : 551.000 ha
    En 2007, surface en bio : 557.000 ha
    En 2009, surface en bio : 516.000 ha
    Soit un RECUL NET de l’AB et de toute façon, une proportion ridiculissime de la surface totale cultivée en France : 1,8% !!! Et ce sont les chiffres même de l’Agence Bio, 10 secondes suffisent à les retrouver.

    Bref, l’histoire de « conversion au bio qui progresse chaque année », encore un autre mensonge éhonté de du José Bovin local. Même pas honte, notre escrologiste, il devrait s’appeler Osé et non José, tellement il ment comme il respire.

    Si le mensonge était condamné au pénal, le José B, il aurait pris la perpète incompressible. Mais mentir et encore mentir, c’est le seul moyen pour les obscurantistes de maintenir leur propagande. A l’heure de l’Internet, c’est fatal.
    Au compost le José !

    1. Je n’ai rien inventé en disant que les conversions à l’AB progresse chaque année, voici ce que dit l’Agence Bio

      «Clairement reprise en 2008, la dynamique de développement de l’agriculture biologique en France s’est confirmée dès les premiers mois de 2009. Elle s’amplifie en 2010.
      En 2009 par rapport à 2008, le rythme d’engagement de nouveaux producteurs bio a plus que doublé.
      Au total, fin 2009, 16 446 producteurs cultivaient selon le mode de production biologique en France, alors qu’ils étaient 13 298 fin 2008. Le nombre a donc augmenté de 23,7% en un an .»

      Et puis voici les chiffres de l’insee:

      http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=3&ref_id=16627
      «En 2009, la surface totale en production biologique atteint 677 500 hectares en France progressant ainsi de 16 % par rapport à 2008. Cette surface représente désormais 2,5 % de la surface agricole utilisée (SAU). Cela constitue une réelle accélération après la reprise constatée en 2008.

      Trois facteurs expliquent la forte accélération des conversions à l’agriculture biologique. Tout d’abord, la consommation de produits bio est en forte croissance. De 2005 à 2009, le chiffre d’affaires du marché de l’alimentation bio a presque doublé : passant de 1,6 milliard à 3 milliards d’euros en seulement 4 ans. En 2009, la part de marché des produits bio atteint 1,9 % du marché alimentaire total, contre 1,1 % en 2005. Tous les circuits de distribution sont concernés. De 2008 à 2009, le chiffre d’affaires des produits bio a progressé de 19 % et les premiers chiffres 2010 confirment cette forte dynamique de croissance.»

      miniTAX arrétez de boire de l’alcool, adhérez à une AMAP, les soupes de légumes vous feront beaucoup de bien !!!

      1. José B et miniTax ont raison tous les deux, mais ils ne parlent pas de la même chose.

        miniTAX parle uniquement des surfaces certifiées en bio, José B parle des surfaces certifiées + surfaces en conversion.
        Or comme je l’ai dit plus haut, avec la référence à l’article de GRW, jusqu’en 2009, les conversions compensaient tout juste les départs, et donc les surfaces certifiées stagnaient.
        En 2009 et 2010, nous avons eu de très fortes augmentations de surfaces en conversion.
        Comme il faut deux ans entre le passage à la conversion et la certification, ce n’est qu’en 2012 qu’on pourra juger si ces augmentations de conversion ont bien été suivies d’effets

  24. OH José Mauvais…
    Tu arréte d’enfoncer les portes ouvertes… oui, la France est le pays d’Europe qui consomme le plus de phytosanitaires, evidemment… c’est elle qui a la plus grande surface cultivée…, mais renseignez vous un peu, les Pays Bas, entre autre, consomment beaucoup plus de phytos/ha cultivés que nous.

    Quant à la fonction nouriciere de l’agriculture, et bien le jour ou il n’y auras plus que des AMAP bio-bio, on vas bien rigoler… nous au fond de notre campagne, on boufferas toujours…. mais je ne suis pas sur que cela soit le cas de tout le monde… il y en as qui seront obligés de bouffer tous ces rapports a la con pour se nourir, et je pense qu’ils doivent être bien indigestes…

    1. Si vous pensez vraiment etre plus compétent que le Centre d’analyse stratégique il faut tout de suite le dire à NKM qui devrait s’empresser de rétablir la vérité.
      Mais il est fort probable que vous ressortirez du ministère avec un bon coup de pied au cul mérité!!!

        1. Voulvez-vous dire que vous ne faites pas confiance au ministère qui délivre les AMM pour les pesticides censés offrir un bel avenir à une agriculture conventionnelle en difficulté ?

          1. Bravo, Laurent Berthod…

            Comme José B est inculte, il n’a pas compris l’allusion au Ministère de la Vérité…

            Allez un petit effort, Losé, une petite recherche Google, et vous comprendrez

          2. Aujourd’hui, les agriculteurs peuvent vendre pour la récolte 2011, toute ou partie de leur récolte à des prix plus qu’intéressant; + de 200€ en Blé, plus de 400€ en Colza et plus de 200€ en O de P et pour la récolte 2012, à des prix à peine moins élevés.
            A part cela,José B dit que les agris conventionels ont des difficultés………pour cacher leur argent, car les matelas sont déjà bien remplis!!!!!!

  25. Merci M. José.B (1 février 2011 à 12:09) de votre renvoi au rapport du Centre d’analyse stratégique (http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/2011-01-28_-_Consodurable_27janvier.pdf) car cela incite les usagers de ce blog à regarder de plus près. Et c’est édifiant.

    Vous avez recopié un encadré de la page 70. Je cite un extrait : « …le renoncement aux intrants chimiques et une gestion raisonnée des sols … permet en outre de diminuer la consommation d’énergie, les émissions de GES… »

    Le texte principal se poursuit à la page 71 : « Certes, le modèle biologique n’est pas le seul qui permette de concrétiser, à plus ou moins long terme, une agriculture durable. Ses effets restent incertains, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre… »

    Et plus loin, dans un autre encadré : « Diminuer les rejets toxiques de l’agriculture peut jouer à rebours de la préservation climatique… » Lire : augmenter les émissions de GS.

    Ces gens sont tellement nuls qu’ils étalent leur nullité en l’espace d’une dizaine de lignes. Et bien sûr, NKM va trouver ça génial.

  26. José B. « Je n’ai rien inventé en disant que les conversions à l’AB progresse chaque année, voici ce que dit l’Agence Bio »
    ————————–
    Tu n’as rien inventé en effet, tu te contentes de répéter les mêmes âneries escrologistes de l’Agence, en ne retenant que ce qui t’arrange et en balayant sous le tapis les chiffres qui fichent en l’air ta croyance stupide. Ca s’appelle mensonge par omission et le fait que ça vienne d’une agence de propagande officielle ne le rend que plus gros. Mais visiblement, avec des pigeons dans ton genre, plus c’est gros, mieux ça passe.

    Car ce que toi, et/ou l’Agence Bio, car tu te contentes de ressasser les psaumes verdissants qui sonnent bien dans ton oreille, vous vous gardez bien de crier sur le toit, c’est qu’on s’en fout du « nombre de conversions qui progresse chaque année », ce qui importe, c’est la surface du champ cultivé car c’est elle qui détermine la quantité produite, pas le nombre de pigeons dans les champs qui se font arnaquer par la propagande et qui jettent l’éponge au bout de quelques années, après que toutes les subventions et les promesses mirifiques se soient effondrés aussi vite que les pieds de tomates bio infestés de mildiou. D’ailleurs, s’il y a plus de pigeons bios alors que la surface en bio reste inchangée voire en ***baisse*** (je prends les chiffres de l’Agence Bio elle-même, sur la plus longue durée qu’on puisse trouver et non juste quelques années qui vont bien pour ta belle fable), tout ce que ça veut dire, c’est que ces pigeons doivent se contenter d’une part de plus en plus maigre du gâteau, ce qui ne peut que les envoyer droit dans le mur vu le taux de défaillance catastrophique déjà observé malgré les énormes subventions (choses que tu te gardes bien d’évoquer là aussi). Pour ce qui est du développement durable que l’AB prétend pourtant défendre, pardon !

    De même, quand tu parles de « hausse de chiffre d’affaire du bio », c’est aussi et encore un mensonge par omission innommable. Ce que tu ne dis pas, c’est que cette hausse de CA est due aux importations qui ne peuvent qu’aller croissant vu que le paysan bio français est à la ramasse question compétitivité face aux paysans du tiers-monde puisqu’il se bat contre eux avec les mêmes outils de prod de seconde classe mais avec des charges et taxes de première classe. Pour un mec qui est en transe pour les AMAP, pas étonnant que tu préfères balayer sous le tapis ces légumes et autres joyeusetés bio qui viennent de l’autre bout du monde. Encore une vérité qui dérange.
    Quand tu racontes une histoire, il faut raconter TOUTE l’histoire, pas juste la bribe qui va dans ton sens. Ta propagande méprisable, en droit commercial, ça s’appelle tromperie sur la marchandise et abus de confiance et c’est passible du pénal. Mais bon, demander à un escrologiste d’être honnête, c’est comme nommer Dracula gardien de la banque du sang. J’ai passé l’âge de croire au Père Noël.

  27. Monsieur José B
    Bien que simple paysan, je connais un peu tous ces pseudo expert qui pondent des rapports a la con, qui vont forcement dans le sens de ceux qui les leur commandent… pourquoi? c’est simple… si ils ne donnent pas les résultats que l’on attend d’eux, plus de rapports à faire, donc plus de boulot, et plus de poignon…. quoique nos amis experts en escrologie ont un avenir tout traçé, acheter 1 ha de terre et créer une AMAP pour leurs copains bio-bio… mais là, c’est déja plus compliqué… tenir le manche de la binette, c’est pas gagnépour tous ces donneurs de leçons.

    1. Les pseudo expert dont vous parlez ne seraient-ils pas ces scientifiques corrompus par l’industrie phyto et qui sont prets à tout pour conserver leur job?

  28. Astre Noir : « Comme il faut deux ans entre le passage à la conversion et la certification, ce n’est qu’en 2012 qu’on pourra juger si ces augmentations de conversion ont bien été suivies d’effets »
    ———————–
    C’est déjà tout vu, ça fait depuis presque 10 ans que la surface en bio reste infinitésimale et ne décolle pas, malgré une pluie de subventions, une sur-médiatisation hyper favorable par les journaleux boboïdes et une diabolisation systématique du conventionnel. Pour n’importe quel autre produit, un tel battage médiatique doublé d’une contre-publicité mensongère pour la concurrence aurait propulsé la filière au sommet. Or le taux de défaillance reste toujours aussi élevé, la surface en bio n’augmente pas, les rendements sont toujours aussi ridicules : cette années, le rendement du blé bio n’atteint même pas 25 qt/ha, le tiers du conventionnel. Bref, il n’y a strictement aucune raison objective pour que ça soit mieux en 2012 comme par miracle, d’autant plus que crise aidant, l’évolution du CA du bio a été catastrophique (ça aussi , le José Bovin, il se garde bien de l’ébruiter).
    Et je ne parle même pas de la prochaine décennie de ***refroidissement*** qui est certaine de se produire (cf PDO en phase négative et le cycle solaire 24 exceptionnel faiblard) , n’en déplaise à la fraternité réchauffiste. Ce qui signifie de futurs aléas climatiques toujours plus sévères qui vont envoyer les rendements du bio à la cave.

    Bref, les faits et les chiffres le prouvent, on est très loin du beau tableau bio brossé par José, alias super-menteur. Avec les escrologistes, c’est systématique, toujours tort, jamais honteux.

  29. Pour une foi, José, nous seront d’accord; c’est le même combat… tous ces experts de l’expertise sont a mettre dans le même sac. Quand on veut une conclusion qui vas dans un sens, on y arrive toujours …

    Ce qui n’empeche pas de dire que l’agriculture bio patine… et plutot que de vous énerver sur nous, vous devriez plutot essayer de savoir pourquoi… entre autre, pourquoi la majorité des Français dit (dirait) qu’elle veut manger bio, mais n’achete pas bio… pourquoi? parceque cela fait 40 ans que le budget alimentaire des ménages baisse au détriment du budget multimedia-loisirs… et qu’au bout du compte, ils preferent acheter des produits de base pas chers (voir le succes des hard discount) et continuer a acheter des i-phones et compagnie… et comme le bio est plus cher que le reste… no future!

    1. vous affirmez que «l’agriculture bio patine» mais vous restez muet sur un paragraphe important du rapport du Centre d’analyse stratégique:

      «L’agriculture dite « conventionnelle «, fondée sur des modes de production intensifs,
      crée des externalités négatives importantes»

      C’est pourquoi parmi les solutions proposées pour corriger ces « externalités négatives importantes» il y a les AMAP, l’agriculture BIO, etc.

      1. Les « externalités négatives » c’est une invention des écolos, comme les positives d’ailleurs, dont certains économistes se gargarisent, mais qu’aucun économiste, sur des cas concrets, n’a jamais été capable d’évaluer (ni les négatives, ni les positives !)

  30. Le texte principal se poursuit à la page 71 : « Certes, le modèle biologique n’est pas le seul qui permette de concrétiser, à plus ou moins long terme, une agriculture durable. Ses effets restent incertains, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre… »

    Incertain pour ne pas dire négatif ça la foutrai mal dans un rapport diffusé à tous vent: d’une part l’investissement en travail du sol est dilué dans un rendement plus faible, d’autre part le bio entraine plus de travail du sol pour gérer les adventices. Donc c’est clairement négatif par rapport à un système classique, et je parle même pas des SD.

  31. José.B a dit le 2 février 2011 à 19:30

    « Parlez nous donc de tous ces braves gens atteints de déséquilibres nutritionnels dont l’espérence de vie augmente grace aux progrés de la médecine moderne!!! »

    Il est bien connu que l’équilibre nutritionnel des personnes âgées est difficile à atteindre. Même l’équilibre hydrique ! Alors, c’est pas les produits bios qui vont aider à résoudre cette épineuse question, qui est le résultat, comme l’augmentation du nombre de cancers, de l’allongement de l’espérance de vie dans les pays développés. Il faut bien finir par mourir de quelque chose, ce qui n’empêche en rien qu’en moyenne, à 60 ans, ou à 70 ans, ou même à 80, on est aujoud’hui en bien meilleure santé qu’il y a trente ou cinquante ans. José. B ou l’art du sophisme. Un gros troll bien baveux ! 🙁

  32. Tout à fait Laurent, mon grand père maternel épuisé par de longue année de travail( agriculteur,éléveur) est décédé malgré tout à 80 ans, je précise d’ailleurs qu’il n’a jamais dans son existence, utilisé de produits phytos.
    Son fils ainé,mon oncle,qui a par contre utilisé des phytos une bonne partie de sa vie( il traitait même pour tout le village au début des année 60),va avoir 81 ans bientôt.
    Il ne fait pas son âge et on lui donne plutôt 70 ans et pourtant ,il a connu les chevaux de trait et les sacs de 100 kg qu’il montait sur son dos au grenier.
    Ceci est la réalité et non le fruit de mon imagination.

    1. Jean-Jacques Hautefeuille, agriculteur productiviste en Beauce ne représente que lui-meme, et ne peut que montrer son incompétence en matière d’agriculture BIO!!!
      Vous prenez n’importe qui pour appuyer votre dénigrement du BIO et en plus sur le site de l’AFIS qui se donne pour rôle de diffuser une information rigoureusement orientée par des scientifiques corrompus !!!

      1. Prière de nous dire quels sont ces « scientifiques corrompus  » selon vos termes et quels sont les corrupteurs.

        Sinon vous vous exposeriez à passer pour un lissencéphale biophage invétéré
        .

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