Comment la Confédération paysanne, avec le soutient de journalistes « amis » veut déstabiliser la FNSEA

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Rien de tel qu’un bon procès et surtout au bon moment pour préparer les élections des représentants aux chambres d’agriculture début 2013… surtout quand les résultats attendus ne sont pas à la hauteur souhaitée ! C’est ce que va tenter la Confédération paysanne à Toulouse à l’automne prochain en faisant passer le message FNSEA = magouilleurs.
A noter que l’avocat en charge de ce dossier est Me Marie-Christine Etelin, qui assure la défense des faucheurs volontaires.

Les parlementaires se sont penchés sur le financement du syndicalisme, pas seulement agricole. Des extraits du rapport parlementaire ont été publiés par Le Point dans un article qui met en cause la FNSEA et uniquement elle. Problème : les citations sont des reprises des transcriptions des auditions et notamment de celles de la Confédération Paysanne. L’analyse des parlementaires est, quant à elle, beaucoup plus nuancée. Cet article a été repris dans divers blogs. Le Monde a repris la suite en s’appuyant sur cette affaire de cotisations syndicales prélevées lors des livraisons de céréales.

Objectif de la Conf avec ce procès : coûte que coûte casser le syndicat majoritaire non pas sur le fond … quitte à participer à la montée en puissance d’un autre syndicat, la Coordination rurale. La logique est limpide :  l’ennemi de mon ennemi est mon ami.
Mais la procédure a déjà fait Pschitt ! Le juge d’instruction n’a retenu qu’une charge mineure, celle de discrimination et non celle d’escroquerie.

Source :http://www.ouest-france.fr/actu/AgricultureDet_-Chambres-la-campagne-demarre-a-Toulouse-_3640-2055295_actu.Htm?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS

7 commentaires sur “Comment la Confédération paysanne, avec le soutient de journalistes « amis » veut déstabiliser la FNSEA

  1. Merveilleux syndicats agricoles : si vous n’adhérez pas à un syndicat vous aurez beaucoup de mal à obtenir des prêts bonifiés à l’installation.De plus vous subirez l’ostracisme de vôtre corporation.
    Pourtant la liberté de se syndiquer est inscrite dans la loi républicaine.

  2. Il existe 3 syndicats agricoles principaux en France et celui qui monte est celui qui prône l’individualisme maximum et l’absence justement d’actions concertées alors que tout secteur professionnel a besoin d’une organisation qui fédère et donne une ligne directrice.

    Il y a eu abus de position dominante à la FNSEA mais il ne me semble pas que les individus qui pilotaient le syndicat en aient eux même profité contrairement à des syndicats ouvriers où les comités d’entreprise dans des secteurs très très protégés avaient une gestion olé olé.
    On ne peut pas dire que la justice ait été vraiment transparente sur ces dérives.

    Verrouillage du système à la FNSEA peut être, mais au service d’une vision de la place de l’agriculture dans la société et d’une action de partenariat efficace avec les pays en voie de développement, l’ensemble très empreint de la doctrine sociale de l’église, pas la plus mauvaise référence au vu du succès des autres modèles.

  3. Affirmation de Pascal,A propos du financement des installations, c’est du n’importe quoi !
    Je sais bien qu’on ne prète qu’aux riches ! Mais il ne faut pas exagérer. Par contre ce sont des pratiques qui ont existées et qui existent encore dans certains syndicats ouvriers. J’aimerai avoir des exemples précis de telles pratiques dans l’agriculture mais je ne crois pas que ce soit possible.
    Par contre quand des agris ont un projet bancal et qu’ils n’obtiennent pas leur financement ou qu’ils sont recalés à une commission des structures, il est souvent plus simple d’accuser les FDSEA, même s’ils elles n’y sont pour rien.

    1. Déjà quand un projet ne se fait pas laminer par les écolos au niveau de la DREAL… gare aux ICPE.

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