Marine Le Pen sifflée au congrès FNSEA

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Selon Le Nouvel Observateur, la candidate du Front National avait critiqué la position pro-OGM du président de la FNSEA, Xavier Beulin. Elle a été copieusement sifflée par une assemblée hostile lors de son passage au congrès du syndicat agricole. Marine Le Pen aurait ensuite qualifié les documents de la FNSEA de « prose de mauvais lobbyistes » avant de quitter le meeting sous les huées.
On se rappelle du lancement il y a quelques semaines du site «ruralité 2012.fr» par Marine Le Pen sur lequel le sujet des OGM n’était quasiment pas abordé (voir ici ). C’est fait et Marine Le Pen y a perdu quelques plumes.
La position du FN sur les questions agricoles est (presque) celle d’EELV. Rappelons que le conseiller agricole de Marine Le Pen était Laurent Ozon, militant écologiste dont nous avions déjà parlé ici.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120329.OBS4929/en-direct-melenchon-est-la-nouvelle-mascotte-du-figaro.html

13 commentaires sur “Marine Le Pen sifflée au congrès FNSEA

  1. Marine Le Pen a grand tort de jouer dans la cour des gauches: elle n’en ressortira jamais gagnante!!!

    Serait-elle encore plus maladroite que Sarkozy de ce point de vue???

    1. Je suis totalement d’accord avec Karg.

      Autant le père était de droite libéral (et aussi un peu raciste, mais attention être libéral ne veut pas dire être raciste et vice-versa), autant la fille est franchement National Socialiste…
      Et cela est très dangereux. Aucune politique de relance de l’économie par l’état (dépenses publiques fortes) n’a jamais réussie…
      Pourtant c’est ce qu’elle propose comme toute la gauche.

      1. A bon? Vous connaissez une politique de laisser faire qui a réussi?

      2. Et surtout elle propose la sortie de l’Euro et le protectionnisme. Résultat assuré : la faillite de la France, une baisse de niveau de vie de 50% en moins d’un an. La Grèce en pire !

        1. Sortir de l’euro et faire du protectionnisme en même temps est stupide, elle veut sortir de l’euro pour dévaluer, ce qui se défend, mais une fois sortie faire du protectionnisme contre des produits que nous ne fabriquons pas ne servira qu’a réduire le pouvoir d’achat.

          1. « …..elle veut sortir de l’euro pour dévaluer ce qui se défend… »

            1 770 milliards d’euros (à ce jour) de dette à rembourser, çà fait combien en francs dévalués sortis de l’euro?? On empruntera des euros à 10 – 12 % au bas mot pour rembourser?

          2. Non on annule la dette et on la reconvertie en Franc avec un taux par décret. L’Argentine l’a fait.

          3. « L’Argentine l’a fait. »

            Encore un utopiste meurtrier.

            Vous avez demandé à la population argentine combine ça lui a coûté en niveau de vie ? Dès le lendemain du refus de payer la dette, elle n’a plus trouvé personne pour lui prêter un sou, alors que les déficits étaient abyssaux et qu’il a fallu les ramener à zéro du jour au lendemain. Si vous ne me croyez pas, demandez à Monsieur Matthieu Pigasse, économiste de gauche, qui a été appelé comme conseiller financier de l’Argentine après que la connerie eût été faite, qui est conseiller financier du gouvernement grec, qui a suivi son conseil de ne pas imiter l’Argentine, il savait d’expérience de quoi il parlait.

  2. @Michel: justement elle tente de fixer l’électorat populaire via un discours nationalo-gauchiste. C’est efficace avec les ouvriers, mais calamiteux avec les agriculteurs, là où le coté vieille France de son père pouvait avoir un écho favorable. Mais il faut aussi prendre en compte l’évolution du monde agricole, ce sont de plus en plus des vrais chefs d’entreprises, et non pas des bouseux. Cette évolution favorise un vote vers la droite « libérale » et non pas vers la droite populiste et réactionnaire.

    1. « Cette évolution favorise un vote vers la droite « libérale » et non pas vers la droite populiste et réactionnaire. »
      Vous avez vu juste en mettant « libérale » entre guillemets!Nous sommes à des années-lumière du libéralisme économique (subventions, interventions, règlementations), nous nous en éloignons même avec l’avalanche de contraintes écolo-administratives.

      1. Supprimer les subventions nécessiterait une mise à niveau avec les contraintes de nos concurrents, et pas seulement salariale. C’est politiquement impossible.

        1. Non seulement nous n’allons pas vers le libéralisme, mais nous nous en éloignons et nous nous en éloignerons quel que soit le candidat élu. Pas un seul libéral parmi les dix candidats, malgré quelques rais de lumière de Bayrou.
          Cela correspond, il est vrai, à l’état d’esprit des français, agriculteurs y compis.

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