Le Foll devrait réduire de 50% sa consommation d’aspirine

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Dans l’interview à VSD-à-lire-chez-son-coiffeur (10/01/2013), on apprend que :
1-  le médicament préféré du Ministre, c’est l’aspirine.
2- Stéphane Le Foll confirme les objectifs de réduction de 50% des produits phytos en agriculture.
Nous suggérons donc au Ministre de réduire de 50% son utilisation d’aspirine pour 2013. Oui, je sais c’est stupide. Ça ne tient pas compte de ses maux de tête. Mais c’est un peu comme en agriculture. On ne sait pas pourquoi il faut réduire de 50% les pesticides. Ça ne tient pas compte de la météo, de la pression des maladies et des parasites. Pourquoi pas 30% ou bien 70% ? Il serait plus pertinent de réduire les risques liés à l’usage des pesticides…  Même si ceux-ci sont aujourd’hui très bien maîtrisés par les filières. C’est moins vendeur médiatiquement. Mais plus utile !

3 commentaires sur “Le Foll devrait réduire de 50% sa consommation d’aspirine

  1. Ceux qui lisent l’anglais peuvent lire l’allocution d’ouverture de la Oxford Farming Conference de M. Owen Paterson, Ministre de l’environnement, de l’alimentation et des questions rurales :

    http://www.ofc.org.uk/files/ofc/papers/rt-hon-owen-paterson.pdf

    On peut aussi l’entendre ici (il parle vite) :

    http://www.ofc.org.uk/

    Ceux qui lisent l’anglais… pourront faire des comparaisons.

    Pour ma part :

    M. Paterson est ministre de l’environnement, etc… et il parle d’agriculture.

    M. Le Foll est ministre de l’agriculture, etc (mais pas de l’environnement)… et il parle de quoi déjà ?

  2. Effectivement, particulièrement brillant, cet extrait en particulier:
    « The world’s population has grown from 2.5 billion in 1950 to just over 7 billion today. New technologies for food and agriculture are helping us to keep pace with the growing population. Between 1967 and 2007crop yields increased by 115 per cent but land use only increased by eight per cent. Indur Goklany has calculated that if we tried to support today’s population using the production methods of the 1950s, instead of farming 38 per cent of all land, we would need to use 82 per cent. It has also been estimated that the production of a given quantity of a crop now requires 65 per cent less land than it did in 1961.
    … This will look at how best to capitalise on the UK’s world class science and technology base to increase the competitiveness of the agricultural sector, as well as addressing the challenge of food security. We need to be able to translate research into new products, processes and technologies.
    When we’re talking about innovation, we should also consider GM. In 2011, 16 million farmers in 29 countries grew GM products on 160 million hectares. That’s 11 per cent of the world’s arable land. To put it in context that’s 6 times larger than the surface area of the UK.
    I fully appreciate the strong feelings on both sides of the debate. GM needs to be considered in its proper overall context with a balanced understanding of the risks and benefits. We should not, however, be afraid of making the case to the public about the potential benefits of GM beyond the food chain, for example, significantly reducing the use of pesticides and inputs such as diesel. As well as making the case at home, we also need to go through the rigorous processes that the EU has in place to ensure the safety of GM crops. I believe that GM offers great opportunities but I also recognise that we owe a duty to the public to reassure them that it is a safe and beneficial innovation. »

    Sauf erreur, le global warming n’y est peu ou pas évoqué: cap sur la technologie. Point.

    Pour l’aspirine du ministre, normal, l’acide salicylique est un stimulateur de défenses naturelles chez les plantes, comptabilisés selon un indice spécifique qui n’obéit pas aux 50%…..si possible.

    Bon cela dit l’agro-écologie c’est bien mieux que le Grenelle, plus large dans ses objectifs et moins limité et avec prise en compte de la dimension conservation des sols qui participe à la lutte contre les inondations en favorisant l’infiltration.
    Un système de « buffer » en bas de parcelles ou le stockage temporaire de l’eau quand elle est en excès reste à ajouter au programme, cela s’appelle des  » réservoirs  » et cela sert même à irriguer quand l’eau est rare.

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