Les principaux conditionneurs de miel sont à la recherche de miels « made in France », mais leur quête risque d’être vaine. En cause : les conditions climatiques désastreuses de l’année 2013. Conséquence directe : les prix s’envolent. 4,50 € le kilo de miel de tournesol, contre environ 3,30 € l’an dernier (en absence de statistiques précises, il convient de se méfier). Les principaux conditionneurs sont obligés d’aller se fournir auprès des producteurs d’Europe de l’est. Il est ainsi vraisemblable que des miels de qualité douteuse vont rentrer sur le marché national. Il faut également s’attendre dans les jours à venir à des discours mensongers dans les médias sur cette situation, avec une mise en cause des produits phytosanitaires, de l’agriculture productiviste, etc. L’UNAF a d’ailleurs déjà commencé son travail d’intoxication pour éviter les sujets épineux : état sanitaire du cheptel, traitement anti-varroa et incapacité des apiculteurs à produire du miel.
A propos des mortalités, signalons cette publication européenne (Programme Coloss) sur l’estimation de la mortalité hivernale 2012-13. Il faut noter que la France est incapable de contribuer à cette étude européenne par des éléments statistiques sur la situation nationale. Pourquoi ? Sur les mortalités hivernales, la seule source fiable est la chambre régionale d’agriculture d’Alsace qui depuis plusieurs campagnes fait une analyse fouillée. Cette étude montre une augmentation de la mortalité hivernale mais la synthèse est sans appel :
L’analyse des paramètres influençant de façon significative les pertes subies par les apiculteurs met en avant les « facteurs de risque » suivant :
– Médicament anti-varroa utilisé. Les meilleurs taux de survie sont associés à l’Apivar®.
– Date de mise en place des médicaments anti-varroa.
– Force des colonies à la mise en hivernage (lié aux ressources alimentaires disponibles en fin de saison)
Je constate sur la carte illustrant le résumé donné par le lien Programme Coloss dans l’article ci-dessus que le pourcentage de pertes observé dans l’extrême nord de la Norvège est > 30%. Je ne pense pas que la quantité de phytosanitaires utilisée dans cette zone puisse être mise en cause d’une manière ou d’une autre…….
@zygomar :
un écolo va vous dire que :
1* ce n’est pas significatif , un seul pays ne prouve rien.
2* il y a des vents orienté vers le nord qui apporte les polluants émis par nos agriculteurs capitalo-productivistes
3* En Norvège , les abeilles ont des combinaisons NBC.
“2* il y a des vents orienté vers le nord qui apporte les polluants émis par nos agriculteurs capitalo-productivistes”
Très judicieux ! J’ai lu (mais je ne vais pas rechercher la source) qu’un apiculteur avait déclaré un jour, pour expliquer les mortalités en montagne, que les pesticides remontaient les pentes.
Ce qui me laisse interrogatif ( hormis le coût supporté par le contribuable ) c’est les ruches en ville .
La pollution en ville étant largement supérieure à celles des zones rurales , n’est ce pas préjudiciable pour leur petite santé ?
L’importance des abeilles est considéré comme une évidence , mais y a t il des travaux scientifiques qui étayent ceci.
Ne recommence t on pas comme avec les Ours blancs qui soit disant disparaissaient en raison de la fonte des glaces au pôle nord (alors que les population augmentent en réalité )
Les écolos aiment bien les animaux Totem …..
« ….les pesticides remontaient les pentes. »
Avec leurs petits bras musclés évidemment
Dans ma région ( Lorraine ) les récoltes de miels sont satisfaisantes ( fleus , tilleul , sapin )
Les abeilles ont profité d’un bon démarrage en fin d’hivers pour proliférer par essaimage.
Coté pertes la situation est meilleure que du coté Alsacien grace aux apports méllifère des cultures de colza ,luzerne et tournesol
@dany
Coza traite cruizer ou non ??
Moi qui comptait enduire mon compagnon de miel lors de notre nuit de noce , c’est rapé .
C’est pas dans notre budget !
Aïe, aïe, aïe ! Antiécolo et homophobe, votre compte et bon, mon z’ami !
Rien compris !
ça s’appelle de l’autodérision !
Hector dit :
1 septembre 2013 à 9:59
Rien compris !
ça s’appelle de l’autodérision
Laurent Berthod dit :
31 août 2013 à 23:23
Aïe, aïe, aïe ! Antiécolo et homophobe, votre compte et bon, mon z’ami !
== Et çà, çà s’appelle de l’humour….Mais évidemment ce n’est pas à la portée de tout le monde!
Il va falloir employer de smileys à tour de bras ! 🙁
Wackes Seppi dit :
29 août 2013 à 14:36
“2* il y a des vents orienté vers le nord qui apporte les polluants émis par nos agriculteurs capitalo-productivistes”
Très judicieux ! J’ai lu (mais je ne vais pas rechercher la source) qu’un apiculteur avait déclaré un jour, pour expliquer les mortalités en montagne, que les pesticides remontaient les pentes.
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Mr Wackes Seppi ne sait pas que les vents ne vont pas partout dans le même sens et que sur un même lieu les vents pouvait être changeant ? Et avec des zones et des reliefs variés aussi évidemment ….
C’est pas bien de sauter le primaire entre la maternelle et le collège…. Pas de bon point et encore moins d’image!!!
Qu’est ce qu’on peut lire ici comme bêtises pour discréditer des avis divergeant ! Et , j’ai bien l’impression pour certains, pas par maladresse ou non connaissance du sujet , mais juste pour avoir raison à tout pris!
Si ce sieur avait fait un effort de lecture et non d’interprétation a priori dans le sens qui arrange son parti pris, il se serait rendu compte, d’une part, que mon commentaire commençait par une citation d’un commentaire de M. Ernst et que, d’autre part, celui-ci faisait manifestement dans l’ironie.
Du coup, on ne peut qu’acquiescer à : « Qu’est ce qu’on peut lire ici comme bêtises pour discréditer des avis divergeant ! » Enfin après avoir rétabli l’orthographe et l’exactitude sémantique. Car on ne lit pas des bêtises pour discréditer, mais des (prétendues) bêtises qui ont été écrites pour discréditer…