Assemblée nationale : La déontologie aux oubliettes

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« Les associations Agir pour l’environnement, Bio Consom’acteurs et Générations Futures ont lancé ce mardi 25 novembre, lors d’un petit déjeuner à l’hôtel de la questure de l’Assemblée Nationale, le prix  « Zéro phyto 100% bio « . La remise de ce prix aura lieu lors des 10 ans de la Semaine pour les alternatives aux pesticides en mars 2015. La campagne « Zéro phyto 100% bio » a pour objectif de recenser, valoriser, interpeller et encourager les collectivités vers une démarche de réduction des pesticides et de promotion de l’agriculture biologique », apprend-on par le site de l’association anti-phytos Générations Futures.
Ce n’est pas la première fois que ce genre de rencontres de militants écologistes se fait dans l’enceinte même de l’Assemblée dans les beaux salons du Palais Bourbon. Que fait le déontologue ?

18 commentaires sur “Assemblée nationale : La déontologie aux oubliettes

  1. démarche de réduction des pesticides et de promotion de l’agriculture biologique – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/26/assemblee-nationale-la-deontologie-aux-oubliettes/#respond

    Quid du soufre qui est à l’origine de l’incident de l’école de Villeneuve-de-Blaye, base de la viticulture bio ? l’exploitation jouxtant l’école aurait été conventionnelle, le risque aurait été bien moindre.

    On ne parlera pas du cuivre autre base de l’agriculture bio, catastrophe pour les cours d’eau, les algues, la conchyliculture, les sols, les vers de terre, les oiseaux, les moutons ….

    Nous avons derrière ce mouvement le tiers des députés un peu simplets et surtout pas très cultivés sur le plan scientifique.

    Bon d’ici deux ans, on aura d’autres problèmes que de se regarder le nombril bio. Presque rassurant .

    Au sujet d’un questionnement et de justifications que certains ont cru devoir donner par rapport à une défense de la rationalité qualifiée de « conservatrice » voire « réactionnaire » pire  » d’extrême droite « , on renverra à l’excellent essai de Nicolas Baverez « lettres béninoises ».

    2 points de cet essai très contestables cependant: il pêche par excès d’optimisme. il situe les évènements en 2040 mais vu la tournure actuelle cela arrivera 15 ans plus tôt et on ne voit pas l’Afrique sortie d’affaire d’ici là.

    Pour le reste, c’est absolument parfait.

    1. « Bon d’ici deux ans, on aura d’autres problèmes que de se regarder le nombril bio. Presque rassurant »

      Les prévisions ne sont pas faciles… Surtout si elles concernent l’avenir !

      Je ne parierais pas sur une baisse d’attention sur le bio, et plus généralement l’escrologie, même pas pour cause de problèmes plus urgents. Au contraire. La politique, c’est de plus en plus la démagogie – si vous voulez l’action « politique » en fonction d’études de marketing politicien.

      1. Certes, les écolobobos ne lâcheront pas le morceau, cela dit les 12 mois qui ont suivi le Grenelle de l’environnement, le bateau écologique a sacrément tangué avec la crise des subprimes. D’où la relégation de NKM en seconde zone.

        Il a fallu attendre que cela se calme avec l’injection massive de monnaie et l’explosion totalement folle de la dette pour la voir revenir et relancer ses idées . On n’est pas à une folie près en France.

        Le recours à l’emprunt étant impossible lors de la prochaine crise, c’est la spoliation, programmée d’ailleurs, la partition a été écrite par Michel Barnier (un autre ex de l’environnement) avec le processus de résolution bancaire, je doute que la population goute à cette phase là. L’emprunt est indolore pour les peuples amnésiques voire joyeux mais le remboursement des dettes douloureux, voir l’Argentine ou la Grèce, sachant que la Grèce est toujours sous valium mais la presse feint de l’ignorer .

        Certes il y a aussi l’inflation soutenue, la moins mauvaise solution mais suffira t-elle ?

  2. Un mensonge de plus à l’actif des escrolos : le bio n’est pas zéro pesticide. Le bio utilise des pesticides. Prétendument naturels les PESTICIDES BIO ne seraient pas dangereux. En vérité ils sont pour certains très couramment utilisés en bio bien plus dangereux pour la santé humaine que les pesticides issus de la chimie de synthèse. Pour beaucoup d’autres ils sont plus nuisibles à l’environnement. MENSONGES ! MENSONGES ! LES ÉCOLOS NE SAVENT QUE MENTIR !

  3. Le logo est tout simplement une publicité mensongère car il y a volonté d’induire sciemment le consommateur en erreur.Ceci est passible de 2 ans de prison. Il faut donc porter plainte à la DGCCRF ou demander à une association de consommateurs de le faire.Cette volonté de tromper pour convaincre est très grave et il faut y mettre un frein par les méthodes légales.Un sondage ( étude de marché) permettrait d’ailleurs sans doute de montrer que cette stratégie de tromperie a été déterminante pour convaincre de l’intérêt du bio.

    1. Aux agriculteurs, à leurs organisations, aux industriels, notamment de la phyto, de s’y mettre, moi je n’ai ni la qualité ni les moyens. Les organisations de consommateurs n’iront pas, elles auront trop peur de perdre des clients !

  4. et les dangers avérés des produits de consommation courante : ici un déodorant
    http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/21/1996091-nice-un-jeune-ado-meurt-en-inhalant-du-deodorant.html

    Quid des effets long terme, ici on est dans une tox aigue, mais rien sur le long terme, les effets cocktails avec le parfum et l’eau de toilette, les effets sur l’environnement.

    Il faudra faire passer aux utilisateurs ( trices) un permis spécial « certi-désodeurs  » et se munir d’EPI pour se désodoriser.

    Le niveau de risque est ici bien plus élevé que pour les pesticides, on trouve dans de nombreux produits ménagers ou d’hygiène corporelle des substances interdites depuis longtemps en agriculture.

  5. Quelle lamentable arnaque de se prétendre zéro pesticides! toute la viticulture bio a fait plus de 15 passages d’oxychlorure de cuivre cette année, traitant plus souvent que l’agriculture raisonnée et conventionnelle et avec des produits au moins aussi toxiques… mais ils continuent à raconter à leur clients bobos-gogos qu’ils n’utilisent pas de chimie! et à leur faire payer leurs produits biocoup plus cher. Je plains surtout les bobos pauvres que je connais qui se privent pour acheter des produits bios à leurs enfant. Une nouvelle sorte de fashion victims?

  6. Je suis catastrophé de lire de tel commentaires. je ne serai pas un minimum informé, je pourrai croire d’après ces commentaires que l’état catastrophique de notre environnement soit le fait des écolos.Le problème dans la plupart des débats est que celui qui débat ou donne son idée pense avoir raison. Alors au lieu de regarder le nombril des écolos, on ferait mieux de laisser son propre nombril et débattre de façon objective.Mais cela semble difficile pour l’arrogance d’un français.

    1. L’état de notre environnement n’est pas catastrophique. Il est m^me assez souvnet excellent. Dire le contraire est un mensonge des escrolos environnementeurs et bionimenteurs

    2. « débattre de façon objective. »

      En raison de la confusion permanente entre les mots eux-mêmes – « écologie » (branche de la science du vivant) et « écologisme » (idéologie politique) – le débat, en mettant en jeu des notions pseudo-scientifiques, comme c’est souvent le cas, s’engagera sur le terrain de la subjectivité.

      Pour un début d’approche scientifique – du moins je l’espère – deux suggestions de lectures :

      — De Christian Lévêque (Directeur de recherche émérite à l’IRD, président de l’Académie d’Agriculture) :
      L’écologie est-elle encore une science ?

      « En partie instrumentalisée par les politiques, les mouvements de conservation de la nature et les économistes, l’écologie véhicule de nombreuses idées reçues. […] »
      http://www.quae.com/fr/r2137-lecologie-est-elle-encore-scientifique-.html

      — De Sylvie Brunel (professeur des universités à l’université Paris IV-Sorbonne) :
      À qui profite le développement durable ?

      Livre dans lequel l’auteur développe une vision critique du développement durable, et s’interroge en particulier sur les fondements idéologiques du développement durable.
      http://www.amazon.fr/gp/product/2035839726?*Version*=1&*entries*=0

      P.S. : J’ai parfaitement conscience ce faisant de ne pas épuiser le sujet…

  7. @ chazottes

    >>> Allez, retirez votre faux nez! On vous a reconnu Aristote! A moins que cela ne soit Platon? Ou alors le philosophe à la mode que le monde entier nous envie, Michel-Edouard Leclerc?

  8. M. Chazottes,

    Vous intervenez sur un site dont les membres du Stammtisch en ont jusque là (vous me suivez… c’est au-dessus des cheveux pour ceux qui en ont encore) du discours catastrophiste.

    L’état catastrophique de notre environnement ? Quelle blague !

    Vous pourriez croire à la lecture des commentaires que cet état prétendument catastrophique serait le fait des écolos ? Vous devez avoir des problèmes de lecture. Autour du Stammtisch on estime que les « écolos » — au sens large et encore plus au sens de la camarilla politique – sont à côté de la plaque.

    Tenez, « Zéro Phyto » pour les collectivités locales, vous avez une idée de ce que cela représente ?

    .

    « Le problème dans la plupart des débats est que celui qui débat ou donne son idée pense avoir raison » ?

    Encore heureux !

    Mais il est vrai qu’il y a bien des débats dans lesquels des intervenants avancent des arguments dont ils savent pertinemment qu’ils sont faux.

    .

    Revenons à l’objet du billet ci-dessus. L’hôtel de la questure de l’Assemblée Nationale peut-il – en termes de déontologie politique – être mis à la disposition d’acteurs de la vie économique et sociale pour des opérations de marketing, quelles qu’elles soient.

    Et on en revient à la déontologie (ou plutôt son absence) de certains élus, notamment de la mouvance écolo (qui dépasse EELV). En l’occurrence les députés Jean-Louis Roumegas (Hérault) et Brigitte Alain (Dordogne).

    On peut aussi signaler l’ex-députée européenne Corinne Lepage (élue sur la liste d’un MODEM qu’elle a quitté immédiatement après son élection et ayant siégé dans le groupe ADLE) qui a utilisé les locaux du Parlement européen pour des conférences de presse en faveur du CRIIGEN et de M. Séralini.

    Nul doute que si le député Tartempion prête son nom pour l’utilisation dudit hôtel pour le lancement d’une opération à teinture commerciale, lesdits personnages hurleront au scandale.

    1. « Corinne Lepage (élue sur la liste d’un MODEM qu’elle a quitté immédiatement après son élection et ayant siégé dans le groupe ADLE) qui a utilisé les locaux du Parlement européen pour des conférences de presse en faveur du CRIIGEN et de M. Séralini. » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/26/assemblee-nationale-la-deontologie-aux-oubliettes/#comment-141484
      Et « accessoirement » avocate associée au cabinet d’avocat de son mari Huglo-Lepage spécialisé dans le droit de l’environnement…
      http://www.huglo-lepage.com/associes.php
      Et les conflits d’intérêt dans toussa?

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