Pyrale du buis, charançon rouge du palmier ou chancre coloré du platane, autant de parasites qui pourront proliférer après la décision de Ségolène Royal d’interdire l’utilisation des phytos dans nos jardins publics dès mai 2015. Une décision précipitée selon les professionnels qui pointent les impasses techniques auxquels les jardiniers vont être confrontés. Ils ont pourtant peu de chance d’être entendus face au lobby anti-phytos.
Ajoutons que les collectivités vont devoir mobilier plus de main d’œuvre. En temps de disette budgétaire, c’est plutôt contradictoire !
17 commentaires sur “Et les ravageurs disent à merci à Ségolène Royal !”
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faites preuve d’imagination :
il suffit d’employer les désoeuvrés des Zad suivantes :
NDL , Sivens , isère, etc….
Leur emballer ça dans un joli package « sauvonslesabeilleslaplanète » rt ils iront bosser gratuiment et feront m^me des heures sup !
>Pas belle la Vie Verte
On est en dictature !
De toutes les façon si nous n’avons pas de vrai hivers pour la deuxième année consécutive (pas de températures négatives plusieurs jours de suites pour « assainir » la biodiversité), on va bien rigoler au Printemp avec les divers invasions naturelles que l’on va subir.
cela fera comme le bio dans les cantines: On veut du bio mais sans bèbetes dans les brocolis bien sur.
Pas possible ben zut alors comment on fait ?
on fait pas!
@yan,
« pas de températures négatives plusieurs jours de suites pour « assainir » la biodiversité » See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/12/18/et-les-ravageurs-disent-a-merci-a-segolene-royal/#comment-142291
La cause… évidente (pour les réchauffistes, hein… 😉 ) de cette « anomalie » ? Le RCA !…
Par ailleurs, rappelons-nous.
D’après Yves Paccalet (cf son livre “L’humanité disparaîtra, bon débarras!”) : « L’homme est le cancer de la terre ».
C’est à lui qu’il faut s’attaquer en premier !
Laissons donc tranquille les petites bébêtes qui s’avèreront être des aides objectives fort précieuses pour les malthusiens décroissancistes et anti-humanistes ! 😆
P.S. : En revanche, dans ce billet, Y Paccalet n’avait pas été « épargné »… 🙄
http://www.decroissance.org/?chemin=textes/paccalet
@Laurent Berthod
On est en dictature !
>>> Disons « république démocratique et populaire »…. Et çà a commencé subrepticement1l y a puis çà c’est accéléré progressivement au cours du temps
Et çà a commencé subrepticement il y a il y aura 34 en mai prochain puis çà c’est accéléré progressivement au cours du temps… Aujourd’hui certains commencent seulement à s’apercevoir qu’on est en plein de temps et que çà n’est pas près de s’arranger, comme on peut le voir pratiquement tous les jours!
Je ne suis pas d’accord, cette décision est une bonne décision, après l’émoi soulevé par la dérive de pulvérisation, vraisemblablement de soufre bio baptisé sulfate par les observateurs qui avaient distingué son odeur si caractéristique, dans le blayais en mai 2014, il était logique pour la date anniversaire de marquer le coup en interdisant l’utilisation de pesticides. Cette interdiction, on peut le supposer, intégrerait tous les pesticides dont ce fameux soufre du blayais dans les espaces urbains, au plus prés des populations, sans possibilité de zone de sécurité ici ou de haies pour éviter d’exposer, même de façon minime et vraisemblablement sans danger, le public. C’est une demande sociétale forte, elle suffit à elle seule et concerne exclusivement les citadins.
La décision de la ministre est donc, dans ce contexte, une bonne décision.
Il est vrai qu’elle pourrait aussi permettre, à terme, de faire toucher du doigt ce que serait un monde plein de bestioles qui constituent une biodiversité moins sympathique, mais il faudra quelques années pour cela, donc persévérer dans cette interdiction.
Indépendamment, le ministère chargé de l’écologie n’est pas aussi dogmatique avec l’acceptation de l’utilisation du malathion en Guyane puis en Polynésie, en plein ville, avec des pulvérisations dont l’objet est de pénétrer bien au cœur des habitations….habitées, pour lutter contre les moustiques vecteurs du chik, responsable de quelques 20 000 malades en Polynésie et de quelques 10 morts sans avoir atteint le pic de l’épidémie.
Le message des ministères de la santé et de l’écologie est que ces pulvérisations sont sans danger avec un produit interdit en agriculture car jugé , en agriculture, trop dangereux. Dans tous les cas le bénéfice risque est ici très favorable à la pulvérisation, on n’entend d’ailleurs quasiment plus ceux qui y étaient hostiles, vivant dans ces iles, ils ont tous eu le chik et s’en souviennent.
Bravo, mon cher Alzine, vous ne nous aviez pas habitué à un second degré aussi subtil ! 😉
« Pyrale du buis »
>>> Moi j’ai sauvé une grande haie de buis qui doivent avoir dans les 80 ans avec un mélange à moi! Je vais faire mes provisions avant que ces c… suppriment ces produits efficaces et que mes buis aillent ad patres à cause de la connerie méchante ambiante!
Interdire les pesticides maintenant c’est accepter une augmentation plus tard! Si on ne maintient pas une bonne hygiène on va multiplier les semences de mauvaises herbes ( yc plantes allergènes,plantes invasives), les inoculum de champignons…et il faudra traiter ensuite beaucoup plus.Tout le monde pourra alors mesurer l’utilité des pesticides pour la société… à moins de supprimer les espaces verts.
Bien vu. Pour ma part j’ai constaté cet été une prolifération de datura dans une zone cultivée par un agriculteur bio à un point tel que j’ai cru qu’il en avait semé pour protéger son maïs des doryphores. Dans une parcelle il y avait plus de plants de datura que de plants de maïs. Après discussion avec un spécialiste, il semble qu’il n’y ait aucun intérêt ni agronomique ni économique à une telle pratique. C’est donc qu’après quelques cycles de culture sans désherbant la mauvaise herbe prend le dessus sur la plante cultivée !
Un peu de littérature pratique sur le datura dans les ensilages, très juste, très inquiétant et très naturel.
http://patre.reussir.fr/actualites/le-datura-une-plante-toxique-a-surveiller:VQE1DOTR.html
« Le datura, plante très toxique, s’est considérablement développée cette année et a colonisé les maïs, les dérobés et même les prairies. Elle est également retrouvée dans les fourrages stockés, enrubannages et ensilages. Cette plante riche en alcaloïdes conserve sa toxicité même si elle a été fauchée et il est impératif de ne pas distribuer les fourrages contaminés aux animaux.
Le datura est une adventice toxique dont la dose mortelle a été estimée à 300 g de matière fraiche pour une vache (et donc de faibles quantités pour une brebis). « Nous estimons qu’au delà de 1,2 % de datura dans l’ensilage et 0,5 % dans le foin, les risques sanitaires sont importants, entrainant de forts taux de mortalité », explique Séverine Brunet, docteur en pathologie et nutrition animales à la société Alicoop. « Les animaux présentent des signes d’abattement, des troubles nerveux et de l’anorexie. Il n’y a pas d’antidote et la seule solution est d’arrêter immédiatement la distribution du fourrage contaminé ». Le Datura est une adventice bien connue des maïs mais son développement est exceptionnel cette année. « Le manque d’eau de ce printemps a en effet considérablement retardé la pousse du maïs et les traitements herbicides ont été réalisés plus tard. Ils n’ont pas eu la même efficacité sur cette plante toxique qui s’était alors développée », poursuit Séverine Brunet. La fleur est très prolifique et un à deux pieds suffisent pour contaminer de grandes surfaces. Il va donc falloir s’en débarraser soit en arrachant la plante avant qu’elle ne contamine les fourrages, soit par traitement herbicide. Elle est également dangereuse pour l’homme et le port de gants est obligatoire. »
Ce qu’en disent les bobos, qui se croient malins, enfin certainement aussi malin mais au sens premier et étymologique, en référence au « Malin » , puisque le datura est aussi considérée comme herbe diabolique, du fait des alcaloïdes psychotropes qu’il contient :
« Le datura, que l’on appelle aussi « trompette des anges » pour ses magnifiques inflorescence est un arbuste très intéressant et décoratif.
Il craint le gel et aime le soleil pour offrir durant tout l’été une très belle floraison
En savoir plus sur http://www.jardiner-malin.fr/fiche/datura-entretien-arrosage-plantation.html#qF2Kuz4QIpvj1VkO.99 »
mais aussi
« Ces herbes que l’on dit mauvaises
Le datura est également réputée attirer les doryphores qui vont y pondre leurs oeufs. Les larves, en se nourrissant de ses feuilles, vont alors s’empoisonner.
Gilles le Jardinier Bio »
Donc je persiste, il faut interdire la ville aux pesticides et aux biocides pour éradiquer l’engeance bobo des cités. Un petit chik par ici, un soupçon de datura par là, une once d’ambroisie aussi, une dengue plus loin, allez une petite épidémie de rougeole faute de vaccination et enfin un petit coup de peste bubonique à force de laisser proliférer les rats faute de rodenticide.
C’est donc bien par la ville qu’il faut commencer et étendre aussi aux biocides, aux antibiotiques et aux vaccins, toutes ces innovations de la chimie du XXème siècle, voire des biotechnologies, puisque la plupart de vaccins sont désormais produits par de sales OGM.
« …à moins de supprimer les espaces verts. »
Non, c’est plus général et plus grave que ça. Les mauvaises herbes envahissent les trottoirs et les chaussées.
Des municipalités ont pu mesurer que le désherbage manuel ou thermique leur reviendrait trois plus cher que le désherbage chimique. A l’heure où elles ont de plus en plus de mal à boucler leur budget notamment du fait que l’Etat leur impose chaque jour des charges supplémentaires – comme par exemple les activités périscolaires liées à ce truc informe, sans intérêt et absurde de la réforme des rythmes scolaires – et diminue concomitamment leurs dotations.
Cela a conduit la commune d’un de mes amis à prendre un arrêté faisant porter la responsabilité du désherbage des trottoirs aux riverains, comme c’est le cas pour le déneigement. Autant on peut comprendre qu’une municipalité ne puisse faire face à un événement rare sous nos latitudes comme la chute de neige sauf à engager des dépenses inconsidérés, autant le désherbage des trottoirs est assez régulièrement nécessaire, disons une ou deux fois par an, maxi, selon le climat. Plus, sans doute, si le trottoir n’est pas bitumé, mais tout aussi régulièrement.
Conclusions : les petits vieux, les perclus de rhumatismes, les handicapés, les ménages avec enfant au bord du burn-out professionnel et familial, vont dire : « Merci, la Ségo ! » et les primes d’assurance vont s’envoler !
Amusez-vous !
http://www.compamed.fr/
http://www.agriculture-environnement.fr/edito,2/le-double-langage-de-se%CC%81gole%CC%80ne,947.html
Je me suis retrouvé à Poitiers pour mon travail, après un printemps humide et un début d’été chaud… La ville était envahie de pucerons.
A un point tel qu’il était impossible de rester à une terrasse ou simplement de se balader en ville.
Tout le monde était en galère contre çà… Sauf le CG et la mairie qui trouvait bien de pas utiliser de phyto !!!
Souvenir d’octobre 2013!
http://www.lepaysmalouin.fr/2013/10/03/un-quartier-de-saint-malo-envahi-par-les-chenilles/
Dans un cas comme ça, merci les agriculteurs « conventionnels » qui protègent leurs cultures! Ils ne sont plus des méchants pollueurs d’un seul coup!
Le bacillus thuringiensis, homologué en bio, aurait pourtant permis d’éviter ça! Il est d’ailleurs parfois utilisé par les conventionnels, comme un certain nombre de « biopesticides » (spinosad ou trichoderma par ex.)
spinosad ? Vous avez vu la toxicité du spinosad pour les abeilles, pire que les affreux néonics!
Le bacillus thuringiensis n’est pas homologué en bio, il est homologué pour toutes les agriculture bio ou pas bio, et en sus autorisé en bio, comme le cuivre et comme le soufre ( cf affaire de Villeneuve de Blaye).
Comme les insecticides efficaces sont rares en bio : Bt et spinosad, ils sont plus utilisés en relatif dans cette filière.