Etats-Unis : les méthodes douteuses des Anti-OGM

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En vertu de la loi de certains états américains, les institutions publiques ont l’obligation de fournir à la demande une grande partie de leurs documents internes, e-mails des chercheurs compris. Une transparence qui peut avoir ses vertus mais qui peut se transformer en véritable enfer. Une association anti-OGM vient de profiter de cette législation pour demander à au moins 4 universités américaines de divulguer l’ensemble de la correspondance d’une douzaine de chercheurs ayant écrit sur le site GMO Answers , soutenu par des « industriels de l’agroalimentaire et des biotechnologies ». Pour cette association, ces chercheurs ont été intégrés dans les plans de relations publiques des firmes comme Monsanto, Syngenta, DuPont. Il s’agit de savoir comment et probablement de jeter en pâture aux media et aux grands publics des échanges confidentiels.
On notera particulièrement qu’un ancien employé de Monsanto, Richard Goodman a été sommé de divulguer les échanges avec son ancien employeur au sujet de l’Etude Séralini.
Même si la France est encore épargnée par ce genre de méthode, de telles actions sont amenées à se multiplier, au mépris complet de la liberté universitaire…et de la liberté tout simplement. Imaginez un seul instant que Monsanto demande  à l’université de Caen de divulguer la correspondance de Gilles-Eric Séralini…

17 commentaires sur “Etats-Unis : les méthodes douteuses des Anti-OGM

  1. Est-ce que la réciproque est possible ?
    Les chercheurs peuvent demander que tous les mails des associations et leurs modes de financements soient aussi rendu publiques…
    Je suis sur que les associations crieront aux scandales et à la « dictature » de l’état !!!

  2. Comme Daniel, j’attend une loi réciproque, je suis très curieux de connaitre le contenu des échanges entre Séralini et ses sponsors industriels et commerciaux.

    1. McCarthy est de retour ! On avait déjà Lyssenko…

      Mais ce n’est pas une loi réciproque qu’il faudrait. M. Séralini est membre de la fonction publique.

      En fait, je pense qu’il est tout à fait possible d’exiger de lui qu’il publie ses sources de financement dans le cadre de la législation actuelle.

  3. c’est ce qui a été demandé par certains climatosceptiques au GIEC
    et le monde académique et gouvernemental s’y est aupposé autant que possible…
    mais je crois qu’il ont été obligé de donnée des info, mais ca a été expurgé avant.

    l’idée aux USA/UK c’est que si vous bossez au gouvernement vous apartenez aux citoyens, comme d’ailleurs un employé privé appartien a son patron aux USA/UK.

    la vie privée, ca n’existe pas au boulot.

    maintenant on va voir si il y a deux poids deux mesures.
    c’est à double tranchant car si ils obtienne gain de cause, pas mal d’anti écolo vont terroriser avec autant d’efficacité les comploteurs payés par l’état.

    du de savoi quoi faire, mais ce qui est certain c’est que c’est plus intéressant si il y a traitement équitable.

    1. @AlainCo,
      Le GIEC est une organisation de l’ONU, un « machin » qui n’est nullement soumis à aucune loi d’aucune sorte sur la transparence. Pour illustration, la commission des droits de l’homme de l’ONU avait été présidée par la Lybie de Khadafi (!), et celle sur l’agriculture durable par le Zimbawe (dont la dictature de Muggabe a ruiné jusqu’au dernier lopin de terre ce qui était autre fois le grenier de l’Afrique).
      Donc le GIEC a autant de chance de rendre des comptes qu’un maquereau d’être séminariste, il n’y a qu’à voir comment il continue à maintenir à sa tête un menteur congénital comme Pachauri, ex employé de multinationales du pétrole (Indian Oil Company) et du charbon (Indian Thermal Power), alias mister « IPCC only uses peer-reviewed science ».

      Comme dab, roger ne raconte que des âneries. Venant d’un escrolo, quelle surprise.

      1. @minitax
        vos insultes , vous pouvez vous les carre où je pense !

        Au lieu de m’attribuer l’étiquette « escrolo » lisez donc l’historique de mes précédents commentaires.
        Minitax aimerait il diviser le monde en deux groupes : ceux qui pensent exactement comme lui et les autres ? cela s’appelle comment déjà se gentre d’habitude infantile …?

        1. roger : « Minitax aimerait il diviser le monde en deux groupes : ceux qui pensent exactement comme lui et les autres ?  »
          ————-
          J’ai aucun problème avec le débat contradictoire, contrairement aux escrolos dans ton genre, alors ne projette pas tes tares sur les autres.

          On notera aussi que tu évites soigneusement de reconnaître que tu as menti comme un goret avec ton histoire de « méthode de récuperer les mails a été utilisé pour décribiliser le Giec » en jouant à la victime outrée pour tenter de faire diversion. Mais merci quand même pour l’enfumage.

    2. alain &co :
      « la vie privée ça n’existe pas au boulot » !!!!!

      Vous devriez réfléchir avant d’écrire , svp , renseignez-vous !

    1. OD faible (indice stat non fiable de toute façon), maladie rare et en régression en occident et pour finir famille de produit quasiment interdite (reste un ou deux rescapés).

      Tien publication rigolote:

      Weyer PJ, JR Cerhan, BC Kross, GR Hallberg, J Kantamneni, G Breuer, MP Jopnes, W Zheng et CF Lynch « Municipal drinking water nitrate level and cancer risk in older women: The Iowa Women’s Health Study » Epidemiology 2001;12:327–338

      L’eau riche en nitrate augmenterai le risque de cancer de l’ovaire…. mais impossible de trouver un papier faisant le lien entre légume riche en nitrate (épinard, betterave) et cancer… comme quoi quand on cherche, on trouve, quand on cherche pas, on trouve pas.

  4. Pour ma part je pense que les correspondances (et donc les resultats)les plus intéressantes sont celles des équipes de recherche internes au grandes boites.

  5. « Imaginez un seul instant que Monsanto demande à l’université de Caen de divulguer la correspondance de Gilles-Eric Séralini…  »

    >>> En voilà une idée qu’elle est bonne….. Les occasions de rigoler un peu ne sont pas si fréquentes!

  6. Scélératrini a son salaire payé par le contribuable, ses productions sont donc soumises aux règles de la CADA. Par conséquent, ses données, y compris emails envoyés depuis son université, doivent être accessibles au public, cf par exemple ce qu’a fait Benoît Rittaud pour les données de Météo France : http://www.skyfall.fr/?p=1489

    Si la République Populaire de France n’était pas une république bananière avec les médias subventionnées et aux ordres des politicards, un tel charlatan aurait été débusqué depuis longtemps par un journaliste indépendant.

    1. Wackes Seppi me semble être parmi nous le mieux armé pour demander à Séléralini, et à la CADA, la communication de ses productions y compris de ses E-mails (encore que, si j’ai bien compris, l’EFSA himself n’ait pas réussi à obtenir toutes les données d’une seule manip de ce gangster).

      Bon, c’est juste une suggestion. Bien évidemment je n’en voudrai en rien à Wackes Seppi s’il ne se lance pas dans cette aventure plus qu’incertaine, bouffeuse de temps et d’énergie. (Cf. les mésaventures de Benoît Rittaud).

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