Fertilité : une étude qui ne prouve rien

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Certaines associations environnementalistes se sont précipitées aujourd’hui sur une pseudo-étude américaine déclarant prouver que les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés dans les fruits et légumes consommés sont associés à une moindre qualité du sperme. Sur son site web, La France agricole prend bien garde à en exposer les limites : faible nombre de participants, aucune mesure directe des taux de résidus de phytosanitaires dans les aliments consommés mais estimation « sur la base des données du ministère américain de l’Agriculture » ( !), consommation en fruits et légumes des participants évaluée par questionnaire (!!).
En clair, si vous voulez avoir une grande descendance, continuez à manger équilibré et donc chaque jour des fruits et légumes…français !

20 commentaires sur “Fertilité : une étude qui ne prouve rien

  1. Nous sommes bien le 1er avril.

    Si cette relation êtait valable les pays peuples où la régulation des naissance est indispensable n’auraient aucune difficultés a reguler.

    Les teneurs en pesticides en Inde ou en Chine sont énormes dans les aliments.

  2. et puis, il suffirait de comparer le % d’agris stériles par rapport au reste de la population .

    Pour ma part, c’est comme le Paic citron, quelques gouttes suffisent !!!

    1. Si les résultats ne sont pas conforme à l’opinion dominante on te répondra qu’ils boivent moins, fument moins, sont moins gros et sédentaire et que donc ça n’est pas significatif.

      1. …et qu’il s’agit d’une perturbation endocrinienne.

        Il me semble que les agriculteurs ont plus d’enfants que la moyenne de la population (si ce n’est pas le cas, admettons). C’est que ce perturbateur endocrinien fait qu’à des doses élevées, il favorise au contraire la qualité du sperme. M. Séralini n’a-t-il pas « démontré » que les rats mâles abreuvés au glypho à quasiment la dose sortant du pulvé avaient moins de tumeurs que les autres ?

        1. Wackes, pourriez vous me fournir les résultats des rats glyphosatés de Séralini , en espérant que j’y comprenne quelque chose !!!

          Merci

          Hors sujet . Voici quelques semaines, Fabrice Nicolino attaquait avec virulence  » les gens  » d’Alerte Environnement .
          J’ai alors voulu lui répondre et argumenter , poliment, mais mon post n’est jamais passé.
          Quelques jours après,je retourne faire un tour sur son site  » Planète sans Visa » et là, j’écris que les agris sont tous des gros dégueulasses et qu’ils polluent le sol,l’eau et l’air et là , bingo , miracle, mon message a passé !!!
          Depuis j’ai du me faire repérer et plus rien ne passe !!!

          J’en profite pour rappeler que Nicolino était présent dans les bureau de Charlie lors de l’attentat, il a été blessé par balles .

          Et dire que ce mec défend la liberté d’expression , plutôt deux fois qu’une , sous la bannière de  » Je suis Charlie » !!!

          Il n’est pas Charlie, mais  » Charlatans » !!!

    1. L’« étude » republiée est ici :

      http://www.enveurope.com/content/26/1/14

      Les graphiques chocs sont ici :

      http://www.enveurope.com/content/26/1/14/figure/F4

      En abscisse dans les grands graphiques le nombre de jours, en ordonnée le nombre de tumeurs. De haut en bas pour les rats nourris à l’OGM sans glyphosate ; abreuvés au glyphosate ; nourris à l’OGM traité au glyphosate. Les témoins sont en pointillé, les traitements en trait plein de plus en plus gros selon la dose.

      Pour le glyphosate seul, le groupe témoin mâle (le même pour tous les trois sous-essais) voit apparaître une grosse tumeur à 700 jours. Le groupe à la dose « environnementale » ne développe aucune grosse tumeur ; celui à la dose « LMR » une grosse tumeur vers 575 jours ; celui à la « demi-dose d’application » une grosse tumeur vers 525 jours et une autre vers 650 jours. C’est donc sur deux rats différents, mais peut-être aussi le même rat : regardez les infâmes photos : M. Séralini a laissé se développer deux énormes tumeurs chez la même rate pour les besoins du ramdam médiatique ! C’est ce qui s’appelle respect de la déontologie de l’expérimentation animale.

      Les petits graphiques donnent le nombre total de tumeurs de toutes tailles, avec une petite indication du type (en noir : non régressives ; en blanc : petites tumeurs internes ; en gris : métastases). M. Séralini a bien pris soin de ne pas préciser le nombre de rats concernés. Ainsi, dans le cas des rats mâles témoins on trouve 13 tumeurs au total, une grosse et 12 petites.

      L’ANSES a stigmatisé ce manque de transparence :

      https://www.anses.fr/sites/default/files/documents/BIOT2014sa0155.pdf

      Contrairement à ce qu’a claironné M. Séralini et son clan, il n’a pas fourni toutes les données brutes.

      .

      Je me suis planté dans mon commentaire précédent, que j’ai écrit en faisant une confiance indue à ma mémoire. Mais on peut trouver des bizarreries si on applique la logique séralinienne. Ainsi, les rats mâles du sous-essais « OGM + glyphosate » se portent mieux que ceux du sous-essais « OGM sans glyphosate ».

      1. Wackes,

        Merci pour ses résultats.

        A quoi correspond la dose « environnementale » ?

        Si je comprend bien les rats ne consomment que du Maïs OGM a 4 doses différentes soit , la base 0 , + 11 %,+ 22 % et + 33 %.
        Dans tous les cas la différence entre ces doses ne permet pas d’en conclure grand chose !!!

        1. « 1.1 × 10−8% of R (0.1 ppb or 50 ng/L of G, the contaminating level of some regular tap waters) »

  3. http://www.arte.tv/guide/fr/050772-000/pesticide-et-sante-l-equation-sans-solution

    Au milieu des années 1990, des milliers de bovins meurent dans les étables. Malformations des veaux, fausses couches des vaches et problèmes de stérilité déciment les troupeaux. Les agriculteurs eux-mêmes ne sont pas épargnés et rencontrent divers graves problèmes de santé. Un éleveur de porcs danois a comparé sur plusieurs années les taux de pesticide dans l’alimentation de ses animaux et ceux de malformation des porcelets. Des chercheurs français, eux, ont mené une étude méthodique sur le problème. Les très longues et laborieuses analyses entreprises finissent par aboutir : les bêtes malades présentent dans leur organisme un taux très élevé de glyphosate – le désherbant le plus vendu au monde. Or, l’immense majorité des rations servies aux bêtes dans le nord de l’Europe proviennent de céréales OGM importées d’Amérique, dont les graines contiennent de grandes quantités de cet herbicide, pour l’instant défendu bec et ongles par le puissant lobby agro-alimentaire européen.

    1. Concernant plus particulièrement des problèmes sur des porcelets, je doute fortement de ces résultats car nous possédons plusieurs élevages de porcs dont un certifié sans ogm et ceci depuis 10 ans et il n’y a aucune différence de mortalité et de problèmes sanitaires entre ces élevages !!!
      Donc cela sent encore le coup fourré !!!

          1. Vous aurez remarqué qu’il s’agit d’un texte d’octobre 2012 qui est un commentaire sur l’analyse statistique de l’infâme « étude » de M. Séralini. Un commentaire par un coreligionnaire, publié à l’origine sur un site dédié aux « sciences » parallèles et à la promotion de l’obscurantisme..

            M. Deheuvels mis à part, aucun statisticien n’a, à ma connaissance, défendu la valeur de cette « étude ». Plusieurs agences d’évaluation ont au contraire nié toute valeur statistique – et probante – aux rats de M. Séralini. En dernier lieu, c’était l’ANSES en relation avec la republication de l’article.

            Mais votre lien est intéressant. On y lit :

            « Mais Deheuvels a fait remarquer que le fait que Séralini et ses collègues aient utilisé des groupes plus petits que ceux qui sont recommandés, rend les résultats encore plus convaincants, et non pas moins. C’est parce que l’utilisation d’un petit nombre de rats fait qu’il est moins probable d’observer un quelconque effet. Le fait qu’un effet a été observé malgré le petit nombre d’animaux traités, fait que le résultat est d’autant plus grave et inquiétant. »

            Il y a de quoi tomber sur le cul.

    2. J’ai vu ce truc absolument ignoble, étalant complaisamment les porcelets monstres patiemment collectés et conservés par Ib Pedersen, suivant l’agonie de vaches décharnées dans une étable à la propreté douteuse, filmant une petite fille argentine lourdement handicapée.

      C’est grosso modo le même périple que celui de l’infâme « Bientôt dans votre assiette (de gré ou de force) » de Paul Moreira que j’ai dénoncé sur Imposteurs :

      http://imposteurs.over-blog.com/2014/11/patrick-moore-dit-de-paul-moreira-un-c-fini-par-wackes-seppi.html

      « Au milieu des années 1990, des milliers de bovins meurent dans les étables… » ? Comment se fait-il qu’on n’en ait pas parlé à l’époque ? Enfin, des vaches comme celles qu’on a filmées pour cette oeuvre de propagande digne de Goebbels, on en a vu dans le contexte de la vache folle, non ?

      Il y a des séquences qui me rappellent autre chose, encore plus horrible. Que l’auteur soit un crétin, qui a volontairement fait un amalgame subliminal, passe encore. Qu’Arte passe ce « documentaire », ça, pour moi, ça ne passe pas.

      Et, bien sûr, il n’y a aucun élément de preuve ni aucune indication susceptible d’emporter la conviction.

      1. Quand un message de propagande est conforme à ce que la cible veut croire, on peut faire passer quasiment n’importe quoi. C’est en substance ce que voulait dire Goebbels..

  4. « Au milieu des années 1990, des milliers de bovins meurent dans les étables. Malformations des veaux, fausses couches des vaches et problèmes de stérilité déciment les troupeaux »

    Au milieu des années 90, il n’y a quasiment pas d’OGM cultivés au plan mondial, il faut attendre la fin des années 90 pour dépasser les 40 millions d’ha et 2010 pour atteindre les 140 millions d’ha.

    En revanche pour les problèmes de fertilité je recommande :
    Poisons of the Past: Molds, Epidemics, and History Par Mary Kilbourne Matossian qui décrit un blocage de la croissance démographique en Europe en grande partie à cause de l’ergot de seigle dans l’alimentation non pas tellement mortalité directe mais effet sur la fertilité des femmes.

    Aussi chez les animaux actuellement
    http://www.cattlenetwork.com/advice-and-tips/cowcalf-producer/do-ergot-alkaloids-negatively-impact-bull-semen-quality-and

    mais aussi la mycotoxines zearalenone:
    https://www.addl.purdue.edu/newsletters/2003/winter/zearalonenone.shtml
    « Dairy cow and heifer productivity can be greatly altered by the presence of zearalenone in feedstuffs. Diagnosing and isolating zearalenone is often a difficult and frustrating problem. A basic knowledge of fungal dynamics, proper sampling techniques, sample handling, and persistence are important aids in the diagnosis of mycotoxicosis. Several testing modalities are available at various diagnostic laboratories. Diagnosis of zearalenone-induced estrogenic effects is based on history, clinical signs, and detection of zearalenone in feed. Treatment is based on removal of the contaminated feed and replacement with high-quality feedstuffs. While the incidence of zearalenone toxicity varies greatly, producers and veterinarians should be aware of this estrogenic substance and its effects on dairy reproductive health ».

  5. Simazine

    Quelles sont vos sources (non militantes) concernant les grandes quantités de glyphosate présent dans les graines consommées par les animaux?

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