Prix du pétrole : la clairvoyance d’Yves Cochet

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Dans une tribune d’Yves Cochet publiée dans Le Monde en novembre 2007, le responsable écologiste annonçait avec solennité : « Nous nous sommes habitués à des prix extrêmement bas entretenus par les multinationales du pétrole, puis par l’OPEP. Cette époque est révolue. Désormais, les prix du pétrole – et ceux de toutes les énergies – seront toujours à la hausse. » Au lieu d’argumenter, nous préférons vous laisser juger de la pertinence du « toujours à la hausse » avec le graphique ci-dessous représentant l’évolution du prix du pétrole depuis la déclaration d’Yves Cochet. A sa décharge, Yves Cochet n’est pas le seul écologiste à avoir fait des « prédictions » hasardeuses. En 1972, le Club de Rome, dans son fameux rapport Halte à la croissance ?, prédisait la pénurie des ressources naturelles : l’or devait s’épuiser en 1984, le cuivre et le plomb en 1993, le mercure en 1983, le gaz naturel en 1994, le pétrole en 1992, l’étain en 1987 et le zinc en 1990…

Sources
http://www.lemonde.fr/idees/article/2007/11/27/a-100-dollars-le-baril-on-change-de-civilisation-par-yves-cochet_982984_3232.html

10 commentaires sur “Prix du pétrole : la clairvoyance d’Yves Cochet

    1. CAPEX? EROI ?

      >>> Qu’esaco? Tout le monde n’a pas votre niveau de connaissance des arcanes pétrolières…

  1. Le rapport du Club de Rome, comme les projections écolo-millénaristes standards, sont voués à l’échec car elles ne prennent pas en compte deux facteurs réduisant la consommation: l’effet prix et la substitution. Si on y ajoute les ressources non comptabilisé (non conventionnelle, trop couteux au prix du marché à ce jour) il devient totalement impossible de prédire la fin d’une ressource.

  2. Pas d’accord avec cette démonstration, tronquer un graphique pour soutenir une thèse est un peu facile.

    « Désormais, les prix du pétrole – et ceux de toutes les énergies – seront toujours à la hausse  »

    Si l’on juge sur une courte période c’est faux mais sur un pas de temps plus long bien réel.

    Combien coute le baril de sable bitumineux ou off-shore profond, de schiste également?

    Combien de temps l’Arabie Saoudite acceptera de brader son pétrole alors que ses principaux gisements s’épuisent?

    A quelle date la bulle spéculative du gaz et pétrole de schiste éclatera si le prix du pétrole ( et du gaz) restent aussi bas?

    Il ne faut pas confondre une manipulation sur les cours du pétrole à finalité géopolitique et une tendance de fond, ce qui est indispensable et devient plus rare sera obligatoirement plus cher dans l’avenir, tel le pétrole… tel le blé…telle l’eau douce.

    1. « ce qui est indispensable et devient plus rare sera obligatoirement plus cher dans l’avenir, tel le pétrole… tel le blé…telle l’eau douce.  »
      —————-
      Monsieur Lapalisse n’aurait pas dit mieux, tu aurais pas d’autres scoops à nous révéler ?
      Ce qui est c.n pour toi, c’est que ni le pétrole, ni le blé, ni l’eau douce ne deviennent « rares », ils sont de plus en plus abondants. Bref, tes crétineries malthusiennes, poubelles.

  3. « l’or devait s’épuiser en 1984, le cuivre et le plomb en 1993, le mercure en 1983, le gaz naturel en 1994, le pétrole en 1992, l’étain en 1987 et le zinc en 1990… »
    tiens… encore des gens qui parlent d’un livre sans l’avoir lu.
    Les limites à la croissance ne s’intéresse aux ressources que de manière agrégée, il est donc impossible qu’il y ait de telles prévisions. Par ailleurs le but du livre n’était pas de délivrer des prévisions mais de donner des tendances sur ces grands agrégats (ressource, pollution, population, etc.). Bref cette phrase est un fantasme complet.

    1. Les ressources (pétrole,métaux ,… ) ne sont pas des limites à la croissance économiques , c’est surtout la capacité d’innovation qui détermine le rythme de la croissance.
      De plus l’histoire le prouve , pour produire un € ou $ de PIB il faut de moins en moins d’énergie , de moins en moins de ressources.

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