L’enseigne Biocoop se fait remarquer par une nouvelle campagne de publicité contre le Glyphosate. Problème : « la promesse produit » comme disent les agences marketing est fausse. L’enseigne de grande distribution affirme vendre des produits bio « sans pesticides ». Sauf que même en bio, on est obligé de traiter. Soufre, cuivre, huile de neem (ce dernier est un perturbateur endocrinien dont nous avons parlé moulte fois) sont parmi les phytos utilisés. Tout cela sonne bien faux.
Biocoop : une publicité erronée ?
29 novembre 2017 9 commentaires sur Biocoop : une publicité erronée ?
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Et aussi :
Le glyphosate : « un des pesticides les plus nocifs dans l’agriculture intensive »…
Il faut quand même être sacrément gonflé pour écrire ça !
@ Bebop
« Il faut quand même être sacrément gonflé pour écrire ça ! »
>>>>> Vous savez bien qu’en France notamment, pays des Lumières que le monde nous envie , plus c’est gros et plus çà passe!! Compte tenu des courants d’air qui ventilent les neurones de pas mal de futés notoires chez nous, il y a longtemps que les lumières se sont éteintes………..
C’est opportuniste mais c’est du mauvais marketing car cela ne prouve aucunement que les produits biocoop sont bons. C’est même confus car on pourrait penser que les produits biocoop sont non glyphosatés ( !) mais trop salés ou trop sucrés.
Dans l’alimentation biocoop, alcaloïdes pyrrolizidiniques génotoxiques, cancérigènes à faible dose pour le foie notamment dans les tisanes bio et la salade bio, c’est démontré par de nombreuses études. En sus mycotoxines dans les céréales, produits céréaliers et le café, facile à prouver suffit d’une bonne série de prélèvements et d’analyses, le tout publié dans des journaux indépendants et les clients fuiront.
Le glyphosate sous les LMR (donc sans danger) justement pour éviter ces mauvaises herbes dans les tisanes et la salade , alcaloïdes naturels qui nous empoisonnent, avec des doses mesurées bien supérieures aux seuils de risque!
La garantie sans herbicides et sans glyphosate est une garantie avec ( voire bourrés) d’ alcaloïdes pyrrolizidiniques, accessoirement alcaloïdes tropaniques (ceux du datura)…
https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/170727
https://pages.rts.ch/emissions/abe/7539628-rooibos-faux-the-sacree-tisane.html#7539630
« En 2015, une étude publiée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments réalisée sur 6 pays a montré que les plus fortes concentrations moyennes d’alcaloïdes pyrrolizidiniques ont été retrouvées dans du thé Rooibos. »
Ce sont les cultures mal désherbées faute de moyen efficace(au mieux à la main) ou l’utilisation de plantes naturelles mais productrices qui sont en cause donc typiquement les produits que propose biocoop.
Biocoop était potentiellement particulièrement très concerné par le phénomène.
Enseigne à fuir absolument pour ceux qui ne veulent pas mourir jeune ( ou un peu plus vieux pour les résistants ou ceux qui vont rarement chez biocoop) du cancer du foie.
« Erronné » ? non.
Mensonger oui, comme toujours chez les enverdeurs.
Le bio n’existe que grâce au mensonge et à la lâcheté des politiciens qui ferment les yeux sur des pratiques moyenageuses. Si on devait lui appliquer le même « principe de précaution » et les mêmes exigences imposées au conventionnel, il aurait été interdit depuis longtemps, ne serait ce que par les dizaines de morts et les centaines de dialysés à vie qu’un seul accident bio peut provoquer et a provoqué.
@ Minitax
Petite correction de 2 féminins oubliés, je suis spécialiste de l’oubli des « s » pluriel ou des pluriel en surnombre, manque d’attention.
Ce n’est pas 53 morts mais 53 mortEs, et pas dialysés à vie mais dialyséEs à vie ( environ 800) en sus des 4000 (environ) hospitalisées dans des conditions critiques.
Toutes des femmes ( ou presques) dans cet accident sanitaire d’une rare ampleur et très sous médiatisé. Les médias se font très discrets lorsqu’il en est question, l’affaire de Pont St Esprit ( qui pourrait être du à l’ergot du seigle ou du moins ses alcaloïdes ) passe en boucle mais l’affaire des concombre qui deviennent graines germées de fénugrec bio produites dans une ferme bio auraient du donner lieu à un film de fiction, l’affaire a pourtant tenu en haleine les journaux télévisé jusqu’à ce que l’identité du coupable et le mot bio soit prononcé. Grand blanc ensuite dans les médias et tentative de diluer les faits.
Noel Mamère ne la ramène d’ailleurs pas trop quand on y fait allusion en sa présence .
Cet « accident » mais accident naturel, prévisible et reproductible dans le temps avec le refus de l’azote minéral infiniment plus sécurisé sur le plan sanitaire, a cependant sonné le glas de l’aide au bio en Allemagne, le gouvernement a totalement abandonné son soutien à la filière qui vit uniquement parce que des consommateurs souhaitent consommer bio, environ 10% de la population est accro, mais en Allemagne une part non négligeable est importée car l’aspect prix et budget de l’alimentation pèse chez le consommateur. La distribution y est très low cost.
En revanche le « local » a pris la place laissée vacante par le bio en Allemagne dans les années qui ont suivi , notamment en Bavière laissant l’agriculture la plus intensive dans les anciens lander de l’est. Les graines de fénugrec étaient bio mais égyptiennes à l’origine et fertilisée avec de la matière organique d’origine humaine.
Une ou deux émissions bien construites avec l’affaire des graines germée instruite à la façon d’Elise Lucet, idem pour les galettes de sarrasin aux alcaloïdes de datura , même sans les falsifications qu’utilise biocoop et le secteur aurait du soucis à se faire.
Ce que nous ne voulons surtout pas pour les producteurs bio.
Ils ont TOUTE leur place dans le paysage agricole français, à 6 % des surface voire 10 % si cela concerne des zones peu productives, moyen de faire vivre l’agriculture dans ces zones mais avec circuits courts, svp, pas de prédateurs de la marge comme biocoop, qui n’a de coop que le nom et rançonne agriculteurs et consommateurs.
Un pur parasite qui porte beau, à défaut de porter bio.
A consulter absolument car les chiffres sont justes seules leur interprétation enthousiaste est discutable.
http://www.agencebio.org/sites/default/files/upload/documents/4_Chiffres/BrochureCC/CC2015_FrEurSynthese.pdf
Page 7 Evolution des surfaces certifiées bio et en conversion dans les 6 premiers pays producteurs de l’UE
Les surfaces en bio au Royaume Uni après une augmentation jusqu’en 2009 passent en dessous de la France cette même année et reviennent au niveau de 2000 en 2014.
Pour les allemands premiers partis dans l’aventure avec les Anglais (après les italiens mais le bio italien en Sicile ou dans les prouilles pose question sur sa nature bio voire de son origine Italienne en fait les deux, obligation de moyens pas de résultat!) le croisement avec la France date de 2012 juste après l’épisode des graines bio de fénugrec qui a impacté l’imaginaire…enfin aussi les hopitaux et les cimetières en Allemagne.
Reste l’Espagne où le bio explose mais pour alimenter les marchés du nord de l’Europe.
On notera que le climat de l’Espagne est idéal pour la production bio en Céréales notamment avec des faibles rendements du fait du climat dans la « Mesata central » et des cycles de culture courts également idéaux. En principe en Espagne le bio est vraiment bio et vraiment espagnol.
Dans cette logique aux régions à faible potentiel, la production bio avec une valorisation via l’étiquette pour ceux qui cherchent cette production ( 10% de la population, bobo des villes ou bobo des champs) , aux autres, une dominante agriculture intégrée et agroécologique.
Lorsque l’on sait que le mouvement « organic farming » est parti de l’UK et que ce mouvement s’érode dans ce pays, quid de l’évolution future de ce type de production, un peu de bio oui mais sans mettre tous ces oeufs agricoles dans le même panier, surtout avec biocoop qui est un panier perçé pour les producteurs.
80% des surfaces bio c’est des surfaces fourragères ( prairies..). Autant dire que le reste est marginal. On pourrait même passer de 1 million ha à 5 ou 6 en accréditant les alpages …. Effectivement, l’Espagne est en bonne position pour fournir la demande ( au même titre que l’australie, l’argentine…) car il y a des endroits tellement secs qu’il n’y a pas de champignons ou de mauvaises herbes pour le plein champ et il y a le soleil pour les millions de tonnes de légumes produites sous plastique ( avec là aussi une situation relativement favorable pour les champignons et mauvaises herbes).
Il n’y a pas d’avenir pour le bio en France pour les cultures traditionnelles du fait de la très mauvaise compétitivité et du manque d’avantages concrets: c’est pour cela qu’ils sont essayer de faire croire que le nouveau modèle formidable c’est l’agro écologie, qui en fait l’agriculture moderne actuelle.
En dépit de l’apparence « d’avenir » que de très nombreux commentateurs s’efforcent de donner au bio, une analyse attentive qui essaye de dépasser les clichés, indique que le bio est plutôt un retour à un passé essentiellement fait de risques réels et de rendements désastreux qui forcent à une augmentation importante du prix de vente des produits.
Si on le déshabille de sa béquille « subventions », le bio apparaît comme une mode passéiste qui ne tiendra que le temps de la distribution des aides.
L’avenir appartiendra donc certainement plutôt à l’agriculture raisonnée appuyée sur de solides bases scientifiques.
Une seule question reste : « à quand le retour à la raison ? ».