« Le système maraîcher bio actuel n’est pas durable socialement »

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robot oz« Le système maraîcher bio actuel n’est pas durable socialement » explique à Ouest France Maët Le Lan, responsable de la station expérimentale d’Auray (Morbihan) qui teste le robot agricole Oz, développé par Naïo Technologies, et suit des maraîchers bretons qui en ont acquis un. « Le travail est tellement pénible que les maraîchers n’arrivent pas à fidéliser une main-d’œuvre saisonnière, et ils sont cassés physiquement à 40 ans. »

« Par exemple, pour la culture de l’oignon avec paillage plastique, il a fallu trois désherbages manuels en bio classique contre un seul en présence du robot, ce dernier assurant un binage tous les dix jours », continue-t-elle.

Certains robots permettent de réduire de 40% la quantité d’herbicides utilisés et de 50% le coût du travail. Bref, une technologie indispensable pour la survie de la filière bio.

7 commentaires sur “« Le système maraîcher bio actuel n’est pas durable socialement »

  1. La technologie est présente depuis longtemps dans l’agriculture, n’en déplaise aux écolos qui voient les agriculteurs comme des « paysans » « des culs-terreux »…
    Les bobo-bios devront se faire une raison : sans les robots agricoles il sera impossible de se passer de pesticides.
    L’avenir nous dira qu’elle sera la position des khmers-verts qui rêvent de voir tout le monde aux champs !!!
    Par contre je suis sur que les agriculteurs vont vite adopter ces nouvelles technologies qui leur permettront d’éviter de se bousiller le dos !!!

    1. C’est evident ! Ceux qui pensent que les gens , sous pretexte d’avoir un travail, vont s’engoufrer vers le binages des patates , des betteraves ect …. sont de doux réveurs ! c’est ce que j’ai connu quand j’etais gamin . Au debut des vacances d’ete le premier boulot etait de biner les betteraves ensuite les foins et enfin la moisson . C’etait très dur et dans ma tete de gamin , je m’etais juré : »plus jamais ça « ! je suis devenu agriculteur et en dehors des heures de travail , mon metier n’etait plus un metier difficile !

    2. Daniel vous dites:
      Par contre je suis sur que les agriculteurs vont vite adopter ces nouvelles technologies qui leur permettront d’éviter de se bousiller le dos !!!
      Ce que vous dites est vrai et surtout ils ne trouvent personne pour supporter ce type de travails pour le smic.
      Pour rappel pour le ramassage des melons(en Charente maritime et Vendée) , le dernier gaulois(producteur) a résister a capitulé cette année (2017) .Lui aussi est passé a la mains d’œuvre des pays de l’est pour ses équipes de ramasseur.
      Plus de pb le matin avec les présent non présent (français qui après une journée ne reviennent pas), les râleur avec mal aux dos et les pb en tout genre qui faisait que la gestion du personnel devenait insupportable et une véritable corvée.
      Bilan: le bonheur et pas content de l’avoir fait plus tot!
      j’oubliais: d’un besoin de 200 ramasseurs français , il est passé a 170 ramasseur des pays de l’est pour le même travail de fait avec une grosse différence: plus de pb a gerer d

      1. « Lui aussi est passé a la mains d’œuvre des pays de l’est pour ses équipes de ramasseur. »

        >>>> Citoyens venus des pays de l’est: il est bien connu que dans ces pays, le « mal au dos » de même le  » poil au fond des mains » etc… sont quasi inconnus! C’est peut être un don issu de l’histoire locale! Quarante- cinq ans (et même soixante dix pour les Baltes) de sovietisme chaleureux et solidaire ont laissé des traces dans les mentalités….

  2. Les robots-bio sont nés. Et c’est pas plus con que les cuves en inox des vins bio (inox obtenu à partir d’arbres à inox cultivés en biodynamie, bien évidemment, aussi « bio » que le cuivre des cultures).
    Un des ces jours, ça va commencer à se savoir. Merci d’y travailler !

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