« Un miel maison au prix du caviar », c’est le titre d’un article du mensuel Capital publié dans le cadre d’un dossier sur les gaspillages locaux à la veille des élections régionales. Le mensuel de vulgarisation de l’économie revient sur un sujet que nous avions déjà abordé : le coût exorbitant des subventions versées à l’Unaf dans le cadre de l’opération « Abeilles, sentinelles de l’environnement ». Selon Capital,
« Pour se donner une image verte et favoriser la pollinisation propice à la biodiversité, le conseil général PS du Pas de Calais a versé en 2008 une subvention de 40 000 euros sur trois ans à l’Union Nationale de l’apiculture française pour qu’elle exploite cinq ruches sur le toit-terrasse et une ruche vitrée dans le hall d’entrée de son siège, à Lille. »
A ce prix-là, les abeilles doivent être chouchoutées par le syndicat, non ? Et bien, non puisqu’on apprend que « c’est un conseiller général, lui-même apiculteur, qui veille, à ses heures perdues, sur les précieuses colonies ». « On espère qu’elle donneront jusqu’à 100 kilos de nectar, mais il est possible qu’elles n’en produisent que cinq fois moins. »
A ce rythme-là, ce sera effectivement du caviar jaune ; « à l’arrivée, entre la subvention et le coût des ruches (1300 euros les six), le prix de revient du miel nordiste oscillera donc entre 130 et 600 euros le kilos! »
Outre le coût de cette opération subventionnée, c’est son intérêt qui est aujourd’hui remis en question. L’installation de ruches en ville n’est pas utile sur le plan du maintien de la biodiversité, puisque les agents de la pollinisation que sont les abeilles sont nécessaire à la campagne. Et là, on attend encore les actions de l’Unaf…
130 à 600 Euros le Kilo c’est moins cher que la truffe, qui est elle-même moins cher que le caviar.
Mais pour du miel c’est néanmoins très cher.
Compter autour de 1000 € le Kg pour la truffe sur les marchés de détail dans les zones de production. Compter environ 2000 € pour la caviar sur Internet (je ne connais pas les marchés des bords de la Caspienne !)
Encore une dénonciation totalement déplacée sur le plan environnemental.
Le gaspillage de l’argent public n’a pas attendu l’écologie pour se répandre.
L’écologie a bon dos là-dedans, cela n’a d’ailleurs aucun rapport.
Le fait d’étaler la bêtise des gens que VOUS élisez va-t-il améliorer quoi que que soit à un niveau ou à un autre? J’en doute.
Ou cherchez-vous à relancer l’émission populo-démago de Jean-Pierre Pernault « Combien çà coûte? »
Le gaspillage de l’argent public, qu’il soit fait sous couvert de prétextes écologistes, ou de n’importe quel autre prétextes, voir simplement du à la négligence, est un vrai gros problème, car il appauvrit l’ensemble de la communauté.
Seb, peut-être que tu te trouve suffisamment riche pour pouvoir tolérer ces pratiques… mais ce n’est certainement pas le cas de toute le monde.
Par définition, l’argent public est la propriété commune, et tout le monde devrait s’inquiéter de sa bonne utilisation et demander des comptes, s’assurer qu’il a vraiment été dépensé pour le bien de tous, et pour les solutions les plus efficaces possibles. Il est aussi idiot et irresponsable de ne pas se préoccuper de la gestion de l’argent public que de jeter son propre argent par les fenêtres.
L’émission « Combien çà coûte? » a sans doute péché (comme tous les talk-show) par volonté de sensationnalisme et gout du spectacle, mais le sujet est bon, et avec un bon traitement journalistique, cela pourrait être une vrai action citoyenne.
Décidément il ne s’arrange pas le nounours……
Neuneu: Je ne te décris pas nom plus mes sensations coïtales… D’abord le domaine des émotions est un domaine principalement personnel, et de plus totalement hors-sujet ici: ce n’est pas un blog de poésie, si tu ne l’avais pas encore compris (même si tu semble confondre poésie et slogans de niveau néandertalien…).
Normalement, un endroit ou on discute, c’est un endroit ou on est sensé utiliser un peu de raisonnement pour construire une argumentation. C’est bien sur un problème pour les neuneus de ton style qui ne savent pas aligner deux idées de suite… mais ne prend pas ton cas pour une généralité…
@ nounours :
« car la première base de la science ce sont les 5 sens soit la sensibilté au sens large! »
Non justement, la base de la science est de s’affranchir de nos sens car ceux-ci sont trompeurs.
La science, comme l’a bien dit Laurent, ici nous discutons avec des arguments issus de la raison et des faits réels.
La nature n’est rien, ce n’est qu’une invention de l’esprit pour désigner et personnifier un ensemble d’éléments, de faits et de systèmes.
Cela ne représente rien d’autre.
Sinon, je trouve très beau une photo de la nébuleuse du Crabe, ou de celle d’Orion…
« sans vos 5 sens vous n’étes RIEN là est la base »
Qu’est-ce que cela veut bien dire??? Si on a pas de sens on est rien?
Mais alors les bactéries ne sont rien, les virus non plus, les plantes non plus, les annélides etc etc etc.
parce que tous ces être vivants n’ont pas 5 sens, voir certains aucun…
Donc ils ne sont rien. Il n’existe pas.
Vous êtes comme tous les écolos. Vous avez une cervelle de moineau (et encore c’est une insulte pour le moineau). Vous réagissez en tant qu’être humain et vous projetez des « sentiments » sur les êtres vivants, sur la « nature ». Ce qui vous fait classifier les éléments naturels en fonction de ce que vous trouvez beaux ou laids, utiles ou inutiles…
C’est de l’anthropomorphisme primaire et minable.
« sans vos 5 sens vous n’étes RIEN »
Nounours se prend pour Saint Paul.
Mais, en vérité je vous le dis, Saint Paul a écrit :
« Si je n’ai pas la charité je ne suis rien. » (Cor 1-13)
@neuneu
« et on n’est pas dans le domaine de l’émotion »
=> juste pour dire le contraire dans la phrase qui suit avec « la sensibilité au sens large! » 😉
N’essaie par d’aligner deux idées sans un peu d’entrainement; la preuve, tout ce que tu arrive à faire c’est de te contredire tout seul….
Sinon…. troller un blog sur lequel tu ne comprend pas le premier mot de ce qui est dit n’est sans doute pas absolument indispensable à ton équilibre… A mon avis, tu peux trouver des choses plus intéressantes et plus enrichissantes (pour toi) à faire…
Ben, les légumes biologiques, ils poussent plus avec des engrais à base de merde que les légumes conventionnels !
Maintenant je réponds à la grosse nounourse pataude et à sa question sur nos sentiments à l’égard de la nature.
Moi, dans la nature, ce que mes cinq sens préfèrent, c’est les femmes. Je trouve qu’elles ont des courbes harmonieuses, qu’elles ont la peau douce, la voix agréable, elles sentent bon et j’aime les lécher car elles ont bon goût. Et en plus j’aime bien me nicher dans leur petit con, ce qui ne gâche rien !
J’espère que cette réponse aura fait avancer le schmilblick sur les questions environnementales 😉
@nounourse
« Vous soutenez donc que même aveugles, sourds, sans toucher, sans le gout, ni l’odorat vous pouvez connaitre? »
=> Ben non… on ne soutiens pas cela (et je ne sais pas ou tu est allé péché qu’on le soutenait… ta logique est vraiment bizarre). Les capteurs sensitifs sont les interfaces qui nous relient au monde et qui nous permettent d’en retirer de l’information…. je pense qu’on le sait tous.
Par contre, ce que tu ne semble pas savoir, c’est que pour traiter l’information venant des capteurs sensitifs, il y a un espèce de gros organe mou, aux nombreuses circonvolutions, se situant dans la boite crânienne… et que cet organe est capable non seulement d’enregistrer ces informations, mais aussi de les analyser (et même des fois de façon rationnelle… avec un petit peu d’éducation et d’entrainement bien sur…).
Ce que tu ne semble pas savoir non plus, c’est que le traitement brut de l’information est émotionnel (plaisir, dégout, etc…) et que ce traitement est relatif (dépend de la culture de la mémoire sensorielle), et que donc deux individus soumis à la même expérience (dégustation du même légume, cuit de la même façon, par exemple), auront deux réactions émotionnelles complètement différentes, parce que leur mémoire émotionnelle est différente (différence de vécu, d’éducation, de culture, d’expérience, etc…) et que ce qui peut être plaisant pour quelqu’un peut être dégoutant pour d’autres.
Il est donc totalement inutile, et par conséquence parfaitement idiot de discuter de culture sensorielle (ce que tu demande)…. Ce que le bon sens populaire a d’ailleurs exprimé plus simplement « les gouts et les couleurs, comme disaient nos grand-mères…. ».
Si on veut discuter de quelque chose, et pour que cela ait un intérêt, il faut utiliser des références qui puissent être comprises de la même façon par les différents acteurs de la discussion. C’est pour cela qu’on discute de concepts et d’idées…. et qu’il est préférable (même si malheureusement très rare) de se dégager du contexte émotionnel (inhérent à toute chose, y compris à la communication) si on veut « échanger » sur quelque chose de rationnel.
Mais si tu cherche à de me classer définitivement dans ton tiroir « nuisibles », je t’en donner le moyen: J’ai déjeuné Vendredi dans un excellent restau Italien de Vincennes, d’un carpaccio de St-Jacques (pèche industrielle), et d’une merveille de rognons de jeune veau de lait (cuisson rosée parfaite)… ce qui dans la morale écologiste, même pas extrémiste, doit me classer parmi les commanditaires d’infanticides…. 😉
C’est un des deux meilleurs repas que j’ai fais en 2010…. et deux jours après, j’en ai encore l’eau à la bouche… 😉
Quels pinailleurs! et l’autre qui sort :
« Il est donc totalement inutile, et par conséquence parfaitement idiot de discuter de culture sensorielle (ce que tu demande)…. Ce que le bon sens populaire a d’ailleurs exprimé plus simplement “les gouts et les couleurs, comme disaient nos grand-mères….” ».
la connaissance empirique par nos 5 sens n’a rien, mais RIEN à voir avec « des gouts et des couleurs » et j’ai pas le temps de développer, va ouvrir un livre de philo, çà a du manquer à votre formation initiale…
Tenez une nouvelle qui va vous réjouir : dans la région de Saint -andiol, un type du coin pas écolo, me disait : ici il n’y a plus rien (oiseaux) il ne reste que des corbeaux..avant il y en avait partout et c’était le passage de je ne sais plus le nom de l’oiseau migrateur qu’il m’a donné…plus de grives,; dans les ruisseaux: plus d’écrevisses; etc..etc..charmant ! le tout sur un fond de métal hurlant la N7 utilisée par des fous furieux, qui ont peut-être un cerveau, mais qui ne doit pas leur servir à grand chose, vu la vitesse à laquelle ils traversent cette zone urbaine! des copains à vous! la nature: rien à fiche!
Vous qui du haut de votre pseudo supériorité scientifique , vous permettez de mépriser ceux qui ne raisonnent et ne pensent pas comme vous; Quand le bouvier des morts viendra vous chercher, c’est la chaleur d’un être humain avec ses pleurs et ses émotions que vous rechercherez et dont vous aurez besoin , comme d’un dernier rayon de soleil! alors la ferme avec votre brutalité à 2 balles!.un peu de décence, mortels que vous étes.
Tiens, la pouête-pouête est de retour….
« la connaissance empirique par nos 5 sens n’a rien, mais RIEN à voir avec “des gouts et des couleurs »
=> Ben voyons… le gout, l’odorat, la vision, etc… n’ont rien à voir avec les cinq sens…. 😉
Le gout du paradoxe absurde poussé à ce point, c’est beau… presque aussi beau que du Monthy Python… snif…
Dommage que ce fut totalement involontaire de ta part… 😉
« avec votre brutalité à 2 balles! »
=> Bah…. ce que ma sensibilité de sapiens sapiens délicat trouve (un peu) brutal… c’est ton abyssale incapacité à saisir le moindre enchainement logique et le moindre concept… 😉
Je serais particulièrement enchanté de lire une leçon de philo de ta part. Vu ton niveau d’abstraction (preuve éclatante de l’existence physique du zéro absolu), j’en salive d’avance… ce n’est pas tous les jours qu’on se pâme de rire.
é“des gouts et des couleurs ”
=> Ben voyons… le gout, l’odorat, la vision, etc… n’ont rien à voir avec les cinq sens…. 😉 »
un signe éclatant de bêtise ou de mauvaise foi: j’ai toujours écrit que gout, odorat..etc..sont les 5 sens , la base de la connaissance (empirique); premier et indispensables pas .
quant à goût et couleur: rien à voir je préfère la beauté à la laideur de vos propos, le jaun ou le bleu au vert etc..les bruns au blond..bref, on n’est plus dans un mode de « connaissance », mais dans l’exercice tout simple de nos sens, alliés avec tous les facteurs socioindividuo..que vous voudrez.
tiens je vais vous donner une super info: il ne resterait plus que 50 tigres sauvages en Chine (ce si grand territoire) : c beau, non? m’est avis que vous devez être en pleine affinité avec ces gens.
@nounourse
« j’ai toujours écrit que gout, odorat..etc..sont les 5 sens , la base de la connaissance (empirique) »
=> Et tu a toujours écrit des bétises… Les sens ne sont que des capteurs, des vecteurs d’information sensorielle si tu préfère. Ces informations, une fois filtrées, associées par analogie a de l’information déjà digérée, et aussi souvent associées à une émotion (peur, plaisir, satisfaction, etc…) alimentent la mémoire sensorielle.
Jusque-là, il n’y toujours pas, à proprement parler de « connaissance », mais juste de « l’expérience ». Cela se produit chez tous les animaux dotés d’un cerveau, même minuscule…. C’est cette expérience qui permet de survivre, de savoir reconnaitre ce qui est bon (nourrissant) ou mauvais (toxique), ce qui est sécurisant (permet de se cacher) ou dangereux (prédateur)… etc (ce qui est mis en parenthèse ne sont que des exemples parmi beaucoup, juste pour illustrer…. je précise, vu ta facilité à sauter sur des raccourcis pour éviter de chercher à comprendre des choses simples…)
La connaissance, cela commence quand on associe de l’information sensorielle avec une abstraction conceptuelle (la première et la plus simple étant le vocabulaire, qui permet de « désigner » une information sensorielle)…. et même là, cela reste très basique…
Et à ce stade, l’association quasi-systématique avec l’émotion, reste le moteur principal. On aime ou pas des couleurs, on aime ou pas (on trouve beau ou pas) ceci ou cela en fonction des émotions associées aux informations sensorielles qui viennent du ceci ou du cela… d’où les « gouts et les couleurs » du dicton populaire.
Le sentiment de beauté, comme toutes les émotions associées aux informations sensorielles sont hautement subjectives…. comme tu le dis, tu « préfère »…
C’est hautement différents chez tous les hommes, en fonction de leur expérience sensorielle, de leur culture sensorielle, etc….
C’est ce que je te dis depuis le début et que tu ne comprend pas (tout en redisant la même chose sans t’en rendre compte)
… et tout ceci n’est toujours pas la connaissance. En tout cas pas une connaissance commune que l’on peut partager, sur laquelle on peut disserter. Toute explication basée uniquement sur l’information sensorielle renverra les interlocuteurs à leur propre expérience sensorielle, qui n’a rien en commun avec celle de l’autre (il n’y a donc pas de vrai échange).
La connaissance commence vraiment là ou on associe une abstraction conceptuelle à une autre… ce qui permet de construire des schémas logiques et communiquer sur une représentation commune… c’est cela la science (empirique… je ne parle même pas de théorie scientifique…)
« Beau » ou « laid » ne signifie strictement rien en soit. Cela n’a de signification pour un individu qu’en fonction de son expérience sensorielle (ce ce qu’il a vécu, des émotions associés, etc…).
Cela peut aussi avoir une signification éthique… mais là aussi, la construction éthique est personnelle (et en grande partie basée sur la mémoire sensorielle et émotionnelle de la petite enfance).
Je ne pense pas que tu puisse comprendre tout cela (et qui est pourtant fort simple….), malgré tes prétentions de discuter « philosophie »… 😉
On peut utiliser une parabole plus crue, cela marchera peut-être:
Si tu dire quelque chose d’intelligible, il vaut mieux commencer par arrêter de te tripoter le minou (pour avoir une chance de connecter deux neurones).
C’est plus parlant?
« ….presque aussi beau que du Monthy Python… »
Sauf que Les Monty Python avaient du talent, eux…….
« sens ne sont que des capteurs, des vecteurs d’information sensorielle si tu préfère. Ces informations, une fois filtrées, associées par analogie a de l’information déjà digérée, et aussi souvent associées à une émotion (peur, plaisir, satisfaction, etc…) alimentent la mémoire sensorielle. »
Et au bout du compte, tout celà ne fonctionne qu’avec de la chimie, rien que de la chimie……..