Dans un nouveau communiqué, les militants de Générations Futures, partie civile dans l’action intentée contre les deux exploitants mis en cause dans les malaises et hospitalisations en urgence de 23 écoliers et leur enseignante suite à des pulvérisations réalisées à proximité de l’école de la commune, s’indignent que « ce 4 septembre 2017 une ordonnance de non-lieu émanant du juge d’instruction (leur ait été) transmise par le biais de (leur) avocat Maître Lafforgue ». Ils annoncent leur intention de faire un recours contre cette ordonnance devant la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Bordeaux. Et les activistes de pester contre ces « zones cultivées de manière intensive » et les « pesticides de synthèse » à l’ « odeur caractéristique », entraînant« nausées »,« maux de tête, etc. (…) en période d’épandage ». En guise de conclusion, ils en appellent à « l’impérieuse nécessité de protéger les groupes vulnérables, tout particulièrement les personnes pouvant être exposées à ces toxiques de manière indirectes (riverains, promeneurs, salariés agricoles etc.) notamment en retirant au plus vite du marché les molécules dangereuses et dans l’attente de ces retraits, en mettant en place de zones sans traitements nocifs à proximité des lieux de vie. »
- (parmi les deux exploitants) qui ont épandu des fongicides aux abords de l’école le 5 mai, l’un est bien conventionnel, et a utilisé les produits évoqués par l’ARS (Agence régionale de santé), l’autre est bio, et a utilisé ce jour-là du soufre, du cuivre et de la bouillie bordelaise.
- tous ces produits, qu’ils soient bio ou conventionnels, pourraient expliquer les symptômes survenus dans l’école, tous étant irritants pour la peau et les yeux. Et les conditions météorologiques du jour, ainsi que les horaires de traitement des différentes parcelles, ne permettent pas de déterminer avec certitude quel produit et quel exploitant (un seul ou les deux?) sont en cause.
Ce n’est pas la première fois que les activistes de Générations Futures « oublient » ces précisions susceptibles de mettre à mal leur manichéisme démagogique. Déjà, en novembre 2016, nous regrettions ce mensonge par omission de l’association qui montre ainsi qu’elle ne respecte pas les Français. Ceux ont le droit de connaître la vérité :
Sur RMC, Nadine Lauverjat, de Générations Futures, s’est félicitée de la mise en examen de deux domaines viticoles pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques », soupçonnés d’être à l’origine de malaises chez des élèves de l’école primaire de Villeneuve-de-Blaye en mai 2014. Interrogée ensuite sur les alternatives aux pesticides, Nadine Lauverjat a déclaré : « On peut faire sans traitement chimique de synthèse. Les bio le prouvent. Et d’ailleurs dans certaines régions, comme en Alsace, la viticulture bio a explosé. » C’est pour le moins cocasse quand on sait que l’un des domaines viticoles mis en examen est justement en bio ! Mais ça, chuuut, Générations Futures (et ses sponsors du lobby du bio) préfère le taire…
Dire qu’à l’époque des faits , certain ici traitaient la professeure d’hystérique et de menteuse , d’avoir comploté pour exposer les enfants ou bien induit des symptômes d’intoxication sur les élèves.Mais comme un bio est suspecté…….
L’instit hystérique? évidemment, menteuse? pas vraiment : essayez de vous placer sous le vent d’une pulvérisation de soufre mouillable et vous verrez vos yeux piquer.
Cela dit sortir des élèves à l’extérieur alors que des agriculteurs traitent leur parcelle bio ou pas bio est stupide, comme sortir lorsqu’une alerte microparticules est donnée sur Paris ou Lyon et ces alertes sont plus fréquentes et durent plus longtemps, on peut aussi plus difficilement se protéger face aux microparticules en ville que contre une pulvérisation dans une vigne qui dure peu de temps.
Donc l’instit était hystérique et stupide mais pas vraiment menteuse, un peu simulatrice car elle en a rajouté, il suffisait de passer le visage et les mains à l’eau pour faire passer les symptômes piquant de l’exposition au soufre mouillable.
Pourquoi le soufre mouillable ? Parce que la parcelle bio était à l’est de l’école et le vent a soufflé invariablement de l’est ou du sud est le jour de l’incident alors que la parcelle en conventionnel était au nord . C’est imparable, il suffit d’aller sur google pour repérer les parcelles et d’aller sur un site météo nationale proche pour voir le sens du vent .
Cela dit, même lié au bio, ce type d’incident est vraiment sans conséquence pour la santé des élèves, pas plus que le fipronil dans les oeufs hollandais ou belges, mais quel battage médiatique!
De mauvaise foi avec ça…