Il est de notoriété publique que la Confédération paysanne est toujours prompte à dénoncer le rôle des multinationales, notamment dans le lobbying à Bruxelles. Il est donc surprenant que le syndicat paysan n’ait pas enquêté sur l’un de ses partenaires : Agricultural and Rural Convention 2020 (ARC2020). Car après avoir été très impliquée dans sa campagne « Good Food Good Farming », la Conf’ annonce le lancement d’une nouvelle campagne co-organisée avec ARC2020. Baptisée « Envie de Paysans ! », celle-ci devrait durer 1 an à partir du 31 mai prochain avec un événement baptisé « une Ferme à Paris ». But de la manœuvre ? Des paysans vont aller à la rencontre des citoyens pour leur expliquer l’importance « d’écologiser » la Politique agricole commune (PAC).
Or parmi les financeurs d’ARC2020, on trouve une certaine Fondation MAVA. Créée en 1994 par Luc Hoffmann, un des cofondateurs du WWF (dont il fut le vice-président), MAVA est présidée aujourd’hui par son fils, André Hoffmann, également vice-président… du groupe Hoffmann-La Roche ! André Hoffmann est par ailleurs administrateur de plusieurs autres sociétés dépendantes du géant pharmaceutique suisse, notamment Givaudan, Amazentis ou Genentech.
Voilà donc la Conf’ qui signe un partenariat avec une association, qui est elle-même financée par un haut responsable du groupe pharmaceutique impliqué notamment dans l’affaire du talc Morhange (qui tua 36 bébés et en intoxiqua plus d’une centaine en 1972) et l’accident de Seveso en 1976. Etonnant, n’est-ce pas ?
Certes, la Conf’ n’est pas la seule organisation à bénéficier de la générosité de la Fondation MAVA ! Selon ses rapports d’activités, elle a également apporté ces deux dernières années des subventions à l’IFOAM, au WWF Allemagne, au Bureau européen de l’environnement, à la Fondation Heinrich Boell et au Birdlife Europe, afin de « plaider pour des politiques agricoles communes de l’UE qui encouragent et récompensent les pratiques agricoles durables ».
Visiblement dès lors qu’il s’agit de « verdissement de la PAC », l’argent n’a plus d’odeur…
Sources
http://enviedepaysans.fr/
http://fr.mava-foundation.org/
http://www.alerte-environnement.fr/2013/02/14/reforme-de-la-pac-lobbying-de-citoyens-pas-tres-lambda/
Les écolos et les socialo sont des benêts qui n’ont toujours rien compris à » l’intelligence économique ».
Un exemple simple :
Dernièrement durant le festival de cannes, une pétition de 5000 « artistes » français a été remise à la ministre de la culture. Le but étant de faire entendre la voix de la France à Bruxelles pour défendre et garder l’Exception Culturelle Française (comme si les autres pays n’avait une Culture spécifique…).
Cette pétition a reçu le soutient de Harvey Weinstein (fondateur de la Firme MIRAMAX) producteur de cinéma.
Et tout le monde de s’enorgueillir de ce patronage si glorieux !!!
Mais pourquoi donc M. Weinstein soutient une telle bêtise, alors qu’il est le producteur de films très marchants (Kill Bill, Reservoir Dogs; Pulp Fiction, Le Patient anglais, Will Hunting, Scream, Jackie Brown, Scary Movies, Spy kids, Gangs of New-york …) ???
La réponse est simple : tant que la France « protégera » son « exception culturelle », elle produira des films nuls, que personne ne va voir, invendables et très cher.
Donc Miramax pourra continuer de vendre ses blockbusters et les gens l’aller voir les films.
Miramax en soutenant cette pétition s’assure facilement et sans frais l’élimination d’un concurrent !!!
Dans l’affaire ici présente, la Conf / Roche, c’est exactement le même topo.
Roche s’assure de freiner la concurrence en finançant des extrémistes écolos qui iront soient saccager les expériences des autres soient faire pression sur l’état pour interdire des produits….
C’est beaucoup moins cher que de l’espionnage industriel ou des plaintes pénales !!!
Pour le Festival de Cannes, j’ai tendance à penser que les différents présidents du Jury (Tarantino, , récompensent parfois des films confidentiels pour se donner bonne conscience (Oncle Boonmee, The trees of life, récemment) pour ensuite continuer à produire des grosses machines. ça flatte l’égo du milieu culturel branché français.
Vous ne connaissez pas le cinéma français , vous ne savez pas de quoi vous parler.
Vous connaissez peut être le monde agricole mais rester dans votre domaine de compétence svp !
A force d’avoir vu des films français, je connais donc très bien, je ne vais plus en voir aucun.
Effectivement la dernière palme de Cannes illustre à l’envie l’entrée dans un nouveau monde, celui d’avant hier où les maitres avaient tous les droits, trousser les bonnes dans les hotels, et tailler et corvéer les serfs.
« Pas de palme d’or pour les conditions de travail sur « La vie d’Adèle » selon des techniciens du Nord
Tournée dans la métropole lilloise, la Palme d’or 2013 du Festival de Cannes laisse un goût amer à certains. Par la voix du syndicat des professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma, certains techniciens embauchés sur « La vie d’Adèle » dénoncent de difficiles conditions de travail…. ».
C’est bien un changement d’époque, non pas une marche en avant mais un retour bien loin en arrière.
La manif pour tous devient alors le combat des Zélotes contre les Zélites.
il est de » notoriété publique » , la notoriété c’est forcément publique !
C’est comme le tri sélectif ou Séralini impartial.
C’est pareil à tris sélectif mais le contraire de Séralini impartial !
Jusque dans les années 80 les entreprises s’affrontaient sur le front de l’innovation, de l’excellence en matière de recherche. Jusqu’à imaginer la fin de la faim dans le monde, les grandes famines de l’Inde vaincues au début des années 80, idem pour la Chine …restait l’Afrique désorganisée.
Le basculement des années 90 est celui des arrières cours et des antichambres. Non pas mieux faire mais handicaper l’adversaire, c’est le début de l’aventure des ONG, officines de l’ombre au service de la finance et de l’industrie pour détruire le concurrent.
Le concept de biodiversité, RIO 92, l’écologie et les normes comme arme ultime. L’histoire devait finir …..mais la fin de l’histoire est une histoire pour écolo-bobos mais une histoire sans fin. La faim, elle, elle vient….attendons la suite.
Cannes, c’est du cinéma, au propre comme au figuré, de la fumée pour le bon populo, qu’il rêve, qu’il voyage, qu’il consomme mais surtout ne pense pas, un spasme d’une population trop bien nourrie.
Oui, enfin le talc Morhange a fait moins de victime que les OGM, c’est bien connu !
Le talc Morhange était une fraude par erreur et négligeance, la mélamine dans le lait et les tourteaux de soja, c’est la règle pour l’industrie agroalimentaire chinoise.
Trouvons une ONG ou assoc de consommateur qui s’en émeuve!
On ne citera jamais assez l’affaire :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/11/28/du-soja-bio-a-la-melamine-importe-de-chine-en-france_1124336_3244.html
et le gros mensonge « Mais les récoltes de cette année ont été mauvaises, notamment au Brésil, et les éleveurs français ont dû se tourner vers un nouveau partenaire : la Chine »
La raison, la vraie, est que les brésiliens, honnêtes, eux, ne pouvaient garantir l’absence de traces d’OGM.
Fraude dans l’univers « Bio » :
Extrait du lien http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/bio-fini-le-temps-des-messages-euphoriques,870.html
« »
De même que l’affaire des œufs bio vendus par la société Paniers d’œufs, installée à Upie, près de Valence. Son ancien gérant, Érick Valla, a été condamné le 4 avril 2013 pour « tromperie sur l’origine d’une marchandise ». Entre juin 2008 et avril 2010, Paniers d’œufs a en effet vendu la bagatelle de 11 millions d’œufs bio (soit presque 2 millions de boîtes de 6) en provenance d’Italie et commercialisés sous l’appellation « œufs français ». L’escroquerie a été dévoilée le 18 mars 2010 lors d’un contrôle inopiné effectué par la Direction départementale de la consommation et de la répression des fraudes. Non seulement les inspecteurs ont découvert, par hasard, cinq palettes d’œufs bio d’Italie, mais lors de la vérification, ils ont surpris un salarié en train de manipuler les fichiers informatiques afin de corriger la provenance des produits. Érick Valla a reconnu « le mauvais marquage », tout en insistant sur « la qualité bio des œufs italiens ». Il a justifié cette pratique frauduleuse en invoquant « la pénurie d’œufs bio français » ainsi que « la pression mise par la grande distribution sur le niveau d’approvisionnement ». Bref, l’ancien patron de Paniers d’œufs a préféré tromper le consommateur plutôt que de perdre son marché. « »
ça rappelle l’affaire Spanghero » non ? mais qui en a entendu parler ?