Allemagne : en dépit du bon sens, l’accès au glyphosate bientôt restreint

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Nos lecteurs ne l’ignorent plus, la volonté d’interdire le glyphosate ne repose sur rien de sérieux. On est donc dans l’idéologie et celle-ci est imposée par de puissants lobbies que la force du réel ne suffit pas à arrêter tant ceux-ci dont dotés financièrement et présents au niveau des institutions décisionnaires. Ainsi, le ministre allemand de l’Agriculture, Julia Kloeckner, a expliqué le 17 avril dernier qu’elle finalisait un projet de règlement visant à « minimiser l’utilisation du glyphosate », annonçant « des restrictions massives » en agriculture. Tant pis si le glyphosate n’est pas cancérigène et si aucune alternative n’est proposé aux agriculteurs. Du grand n’importe quoi !

8 commentaires sur “Allemagne : en dépit du bon sens, l’accès au glyphosate bientôt restreint

  1. Pas aux sols qui iront davantage dans les rivières ou dans l’air sous forme de PM10 voire pour une fraction de PM2.5 avec l’obligation de la pratique du labour, ni aux vers de terre malmenés par les façons culturales et qui eux adorrrent le glyphosate, leur grand ami.

    Le glyphosate est aussi un formidable instrument de lutte contre le changement climatique, les moyens de substitution imposant plus de traction mécanique.

    Les tempêtes de poussière en Inde sont en partie dues à la pratique du labour, à la proximité de déserts aussi, certes.

    Rassurons nous cette folie sera limitée à l’Europe et seulement et surtout à quelques pays en Europe.

    1. Hein ? Quand on ne met plus de glyphosate, ce n’est pas pour labourer comme un sauvage mais pour mettre des engrais verts, faire dans l’idéal du semis sous couvert et faire bien moins de passage de tracteur, et moins puissants. L’agriculture évolue, suivez-la.

      1. Yakafaucon en quelque sorte?
        Oui, l’agriculture évolue mais en marche avant, pas en marche arrière. Les produits phytosanitaires, la génétique, l’agronomie, le matériel , les engrais, l’irrigation etc… s’améliorent pas à pas mais on ne reviendra pas au modèle d’il y a plus de 50 ans. Ceux qui rejettent le modèle moderne qui marche sont justement ceux qui sont obligés de  » labourer comme des sauvages « . Les anti glyphosate manquent de courage car ils devraient demander la suppression des produits bien plus dangereux comme les raticides, les anti moustiques, les anti poux et j’en passe …( les médicaments …)

        1. Je ne sais pas dans quelle campagne vous vivez alors. Les nouvelles pratiques culturales ne font pas appel à un labour de sauvage.
          Et l’argument du retour en arrière non merci, ce n’est pas comme ça que ça fonctionnait avant. Les machines pour les semis sous couvert sont à peine sorties du prototypage. La connaissance biologique du sol n’était pas un questionnement à l’époque. Tout reste encore à faire dans ce domaine.
          Et quoi ? Ils devraient s’occuper des raticides / anti-moustiques / anti-poux, les gens font ce qu’ils veulent, chacun son combat. J’y mettrai quand même un rapport d’échelle sur les quantités également.

          1. Oui, mais justement le non labour s’est développé partout dans le monde … grâce au glyphosate. L’arrêt du glyphosate conduirait à redévelopper le labour.Les  » nouvelles techniques du sans labour  » ne sont pas si nouvelles: elles étaient déjà utilisées à grande échelle il y a près de 30 ans en Argentine par ex. Certes il reste énormément de choses à comprendre au niveau de la vie biologique des sols mais je ne vois pas le lien avec la volonté d’interdire le glyphosate.  » chacun son combat  » et j’accepte que certains soient anti glyphosate et pro autre chose ( fumier, …) mais chacun a aussi le droit de juger l’intelligence , l’honnêteté, et la pertinence des idées défendues par les uns et les autres.

  2. L’exemple du moustique tigre est un bon exemple de l’aveuglement conscient des autorités voire forcé, mais forcées par qui?

    On sait l’insecte insupportable pour les populations, éminemment dangereux pour les populations exposées mais l’Etat ne fait RIEN ou si peu, quelques pulvérisations dans l’environnement immédiat de cas de viroses transmises symptomatiques alors que 80% sont asymptomatique, donc le RIEN est de rigueur.

    Les populations des Antilles, de Guyane, de la Réunion ont été livrées aux piqûres de ces terribles insectes avec des conséquences immédiates pour les populations et les enfants à naître, infiniment plus préoccupantes que la somme des perturbateurs endocriniens d’origine chimique de notre environnement, mais l’Etat n’a rien fait, les erreurs commises avec le SIDA et la prélèvement de sang de prisonniers plus affectés ( erreur rarement rappelée, la responsable est décédée depuis peu mais n’a jamais été inquiétée) , prélèvement majoré au pic de l’épidémie n’a servi à rien, mais s’agissait -il vraiment d’une erreur, comme le choix de ne RIEN faire d’efficace comme le moustique tigre actuellement? si c’est le cas, pourquoi?

  3. Voila les recommandations, très léger même s’il y a en arrière plan, une véritable conscience d’une réalité du danger et du risque, surtout Outre-Mer.
    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A12581

    Ce que dit la presse : prenez une photo, comme si cela suffisait pour faire fuir l’insecte, https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/purquoi-faut-il-se-mefier-du-moustique-tigre-1525251464
    comme la détection des punaises de lit avec les chiens présenté comme LA solution, les chiens ne dévorent pas les punaises de lit, après il faut de puissants insecticides pour s’en débarrasser, si l’on veut s’en débarrasser.
    http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2018/03/24/le-chien-un-redoutable-chasseur-de-punaises_5275824_4497916.html
    Le chien , « un redoutable chasseur » qui les sent mais ne nous en débarrasse pas, sauf si son pelage est bourré de fipronil, de permethrine et d’imidaclopride, puisque ces 3 insecticides sont autorisés pour éviter qu’il ait des puces, des tiques et soit exposé aux phlébotomes.

    Cette pratique a été ajoutée à la liste de dénonciations de l’émission d’Elise Lucet « Envoyé Spécial »du jeudi 03 mai 2018 sur France 2.
    Ce qu’elle ne sait pas la très chère Elise, plutôt qu’elle sait pertinemment mais ne dit pas, nous cache volontairement , c’est que le siège de l’avion sur lequel elle s’assoit, en classe affaire, surtout pour faire ses reportages, est passé tous les 10 jours avec des insecticides très persistants, le cocktail cité pour le chien ( contre les punaises de lit, fréquentes en avion si l’on ne fait rien) et en sus la pulvérisation d’insecticide dans la cabine ( contre les moustiques vecteurs du paludisme) lorsqu’il s’agit d’un vol vers les tropiques, c’est aussi de la permethrine éventuellement additionnée d’autres substances insecticides pour gérer les phénomènes de résistance, tout cela dans un environnement bien clos et non pas ouvert comme la proximité des champs d’agriculteurs, donc avec une exposition bien majorée.

    Contre les moustiques tigre en métropole les populations les plus excédées lancent des pétitions.…
    https://www.sudradio.fr/societe/alerte-au-moustique-tigre-dans-le-sud-ouest
    aucune chance d’être entendues, il n’y a plus de solution collective contre cet insecte, biodiversité sacrée oblige, on lâche des chauves-souris …. souriez, vous êtes filmés!

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