Diesel : nouveaux chiffres de son impact sur la santé

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Le 3 mars dernier, sur France Inter, la ministre écologiste du Logement Cécile Duflot a déclaré à propos du diesel : « Il y a un réel danger, 44.000 morts précoces par an, c’est ça qui est la réalité. » Le 11 septembre, Pascal Canfin (EELV), ministre délégué au Développement, a déclaré à l’AFP : « Il y a 15.000 morts par an par le diesel. » En 6 mois, une baisse de 66% du nombre de morts dus au diesel. Quelle bonne nouvelle ! A moins que les ministres écologistes racontent n’importe quoi… ce qui est plus probable. En effet, comme plusieurs journalistes l’avaient signalé (voir ici), le chiffre avancé en mars dernier n’était qu’une estimation concernant les morts prématurées dues aux particules fines, dont le diesel représente une part minime. Alors quid du nouveau chiffre avancé par Pascal Canfin ? Mystère ! Nous n’avons aucune idée d’où il a sorti cette nouvelle estimation.

Quoi qu’il en soit, toutes ces estimations devraient être manipulées avec grande prudence. Comme l’explique Agnès Lefranc, adjointe à la direction santé et environnement de l’Institut de Veille sanitaire (INVS) : « Il est déjà compliqué d’évaluer le nombre de décès liés à la pollution atmosphérique, qui est un phénomène complexe. (…) Quand sur un certificat de décès il est indiqué tuberculose comme cause de la mort, on sait à quoi s’en tenir. Quand on lit affection respiratoire chronique, aggravée par le tabagisme ou d’autres facteurs, c’est beaucoup plus difficile d’évaluer le rôle de la pollution atmosphérique, a fortiori le rôle éventuel du diesel. Les chiffres que nous avons sont des estimations entourées d’incertitudes. »

Sources
http://www.dailymotion.com/video/xxxe6h_tous-politiques-cecile-duflot_news?start=426
http://www.lepoint.fr/auto-addict/actualites/taxe-diesel-canfin-tres-surpris-de-l-annonce-du-ministre-de-l-ecologie-11-09-2013-1723213_683.php
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20130304.OBS0712/le-diesel-combien-de-morts.html

25 commentaires sur “Diesel : nouveaux chiffres de son impact sur la santé

  1. Estimations, incertitudes, origine de la pollution, mort prématurée… Autant de notions complexes que le cerveau bi-neuronal d’un écologiste ne peut appréhender.
    Le cerveau de l’écologiste, en partie embrumé par le chit fumé à longueur de journée et ralenti par les diverses toxines naturelles ingurgitées avec les produits bio, ne peut donc recevoir que deux informations à la fois : mort + particule.
    Il puise ensuite dans son énorme ressource mémorielle (son carnet à spirale (pardon M. W Sheller) remplis de vérités issus des sites internet de greenpeace, wwf et autres amis de la terre) pour savoir d’où viennent les particules.
    Alors une vision d’horreur se fait dans le cerveau de l’écologiste : un cadavres sur une route écrasé par une grosses boules de charbon….
    Et la phrase sort alors de la bouche de l’écolo : Des centaines, non des milliers de morts, plus de 15 000 pour être précis, chaque année à cause de la pollution du diesel…

  2. Ecrasé par un véhicule diesel ça compte ou pas ?

    A quoi ça sert que Duflot se décarcasse si son collègue est le moins-disant de ces enchères macabres ?

    Diesel Ashes to ashes , comme disait David !

  3. Particules du diesel certes mais benzène de l’essence? essence qui est la première source d’exposition à ce cancérigène puissant.

    On notera dans la fiche http://www.inrs.fr/accueil/produits/bdd/doc/fichetox.html?refINRS=FT%2049
    quelques points réels mais aussi de grosses manipulations pétrolières.

    Au Canada où le pétrolier national ne modifie pas les fiches techniques officielles: « Les émissions des véhicules constituent la principale source de rejet de benzène dans l’environnement. Les rejets de benzène produisent des concentrations mesurables dans les divers milieux auxquels les humains et d’autres organismes peuvent être exposés. Au Canada, la principale source d’exposition des humains au benzène est l’air ambiant et intérieur; les aliments et l’eau potable ne comptent que pour très peu dans l’absorption quotidienne de benzène. »
    http://www.ec.gc.ca/toxiques-toxics/Default.asp?lang=Fr&n=98E80CC6-1&xml=B6BEFB22-E625-43F8-BF69-A83181B75776

    retour à L’INVS pour ce qui est juste dans la fiche
    Le benzène est utilisé comme additif dans l’essence sans plomb à une concentration
    inférieure à 1 %.

    Les rejets de benzène dans l’environnement sont essentiellement atmosphériques.
    Ces rejets entraînent une contamination chronique de l’air par le benzène, notamment dans
    les agglomérations, ce qui conduit également à une contamination d’une part par dépôt sec,
    d’autre part par les eaux de pluie, qui constituent donc une voie d’apport pour les eaux de
    surface.

    Entre 1994 et 2001, les concentrations moyennes en sites urbains de fond ont été divisées par trois,
    alors qu’en sites de proximité du trafic, elles ont été globalement divisées par quatre.

    Un second moyen est le recours aux biocarburants. L’introduction d’éthanol et d’ETBE dans
    les essences dans des proportions compatibles avec les exigences des moteurs actuels diminue
    les émissions de benzène de 10 à 20 %. L’utilisation d’esters d’huiles végétales (dits EMVH)
    fait également baisser les émissions d’hydrocarbures.
    Actuellement, les objectifs d’utilisation de biocarburants assignés aux États membres par la
    Commission européenne sont de 5,75 % de la consommation d’essence et de gazole en 2010,
    avec un objectif de 8 % en 2020, alors qu’actuellement la proportion pour la France est
    d’environ 1 %.

    En réduisant la part des biocarburants dans l’essence et le diesel, on expose davantage les populations citadines toujours plus nombreuses à des cancérigènes puissants. Avec le CASI les écolo en veulent à notre santé.

    Il en coute en moyenne au moins 6 mois d’espérance de vie en moins pour un parisien, pour un parisien qui ne vit pas à coté du périph.

    Pour le diesel, la proportion de microparticules dans l’air diminue avec l’augmentation de diester incorporé au diesel, incorporation sur laquelle la commission européenne revient. Sous la pression de quel lobby soutenu par C Lepage ou représenté par la lobbyiste C Lepage.

    1. Le benzène dans les produits phytos est incriminé lors de maladies professionnelles agricoles alors que le benzéne de l’essence fait son petit bonhomme de chemin sans être ennuyé !!!
      Mais , que font les écolos ???

      1. Le procès fait à l’Etat pour la présence de traces infinitésimales de benzène dans un pesticide est d’un comique sans nom, preuve d’un certain nombre de juges qui tranchent sur la base de leur idéologie ou de la pression des médias et non pas sur des faits et notamment l’évidence et les fait scientifiques.

        Le benzène est essentiellement associé à l’essence automobile en France : 1% contre au grand maximum 0.1% dans les autres produits les plus chargés, les pesticides ayant vu leur teneur réduite à d’infimes traces de benzène depuis plus de 20 ans.

        Lorsqu’on lit :

        http://www.actu-environnement.com/ae/news/etat-fonds-garantie-condamnation-remboursement-agriculteur-lorraine-pesticides-18125.php4

        L’information n’a pas de sens. Le benzène est vraisemblablement responsable d’un grand nombre de leucémies y compris chez les agriculteurs mais ce n’est pas une source liée aux pesticides davantage à l’utilisation de l’essence à main nue pour dégraisser les pièces des engins agricoles.

        On notera aussi une belle manipulation des pétroliers pour diluer l’information, le benzène de l’air n’a pas une origine résidentielle, sauf à inclure ce qui est dégagé par les stations services et le remplissage de son réservoir comme une utilisation résidentielle, la part liée à la circulation ne concernant que la phase de combustion de l’essence. C’est aussi une façon de manipuler les chiffres sans frauder.

        C’est un moyen de noyer le poisson (consommateur) dans l’eau benzènée.

        Quelle association écolo dénonce suffisamment ce fait ? Aucune

        Quelle association écolo va demander l’éviction des stations essence des centres villes pour éviter de diffuser des vapeurs de benzène tout autour, et surtout suivre le dossier ? aucune

        Preuve que ces association écolo, générations futures et autres sont autant de lobbies payés fort cher par différents acteurs pour servir leurs intérêts.
        Quel produit plus dangereux pour les enfants, les foetus que le benzène dans l’air ambiant?

        Cela ne concerne pas les militant de base, gentils moutons couillons mais ceux qui tirent les ficelles et choisissent les cibles.
        Ceux qui tirent les ficelles: Veillerette, Nicolinot, MMR, Hulot and co, manipulateurs mais pas bien malins, pour ce prêter à des jeux aussi grossiers.

  4. 44000 morts précoces ?

    Même si le chiffre est farfelu, il manque une donnée tout de même.

    Combien de vies sont sauvées chaque années par le Diesel dans ce pays ?
    Combien de gens peuvent avoir un travail, parce que le diesel leur coûte moins cher ?
    Combien de gens vivant en montagne ont pu démarrer leur bagnole par grand froid, parce que c’est un moteur diesel ?
    Un diesel consomme bien moins de litres aux 100 km. Combien de pétrole avons nous épargné depuis les années 80 ? (il est vrai que les moteurs à essence ont fait des progrès sur ce point)

    Si l’on montre le négatif il faut le comparer au positif … Comme dans toutes choses …

    1. @la coupe est pleine :
      Combien de vies sont sauvées chaque années par le Diesel dans ce pays ?
      Oui mais ce qui introduit les 3 W restant !

      Who ,When, Why ?

  5. Il existe des mesures dans l’air parisien mais l’augmentation dans l’air étant concentrée dans les 150 premiers mètres autour des voies de communication, il suffit de bien placer les sondes pour continuer à ignorer le problème. Cela dit les 70 % de véhicules diesel en France, on réduit sérieusement les émissions de ce puissant cancérigène qui impacte en particulier les enfants en provoquant différents types de leucémies.

    Cela dit on vérifiera le lobby formidable des carburants en comparant ceci
    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/227/226/pollution-lair-benzene.html
    avec cela, cest canadien, très officiel et moins influencé par les pétroliers.
    http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/198-CartableEau/Benzene.pdf

    « Actuellement, la majorité des rejets atmosphériques totaux de benzène provient des gaz d’échappement des véhicules carburant à l’essence et au diesel (76 %). D’autres rejets proviennent des gaz libérés lors de la production du benzène ou d’autres produits chimiques dérivés (6-8 %) et de la combustion de bois de chauffage (4 %) (Environnement Canada et Santé Canada, 1993) »

    Cependant en France on lira aussi, preuve que tout n’est pas pipé, comme sur le site du développement-durable http://www.travailler-mieux.gouv.fr/spip.php?page=risque-donnees&id_article=178

    Données générales

    « Le benzène est un liquide incolore très volatil. C’est un intermédiaire de synthèse important et un excellent solvant des graisses, particulièrement apprécié des professionnels pour cette raison. Il est obtenu par distillation de la houille et du pétrole. Il appartient à la famille des solvants aromatiques. Il s’agit d’une substance cancérigène.
    L’industrie pétro-chimique (les raffineries ont des installations automatisées mais peuvent induire des interventions manuelles sur réacteurs, tuyauteries, vannes…).
    L’industrie chimique, comme produit de départ de nombreuses synthèses (synthèse du phénol, du styrène, de l’aniline, du nitrobenzène, du cyclohexane) qui sont eux-mêmes des intermédiaires utilisés pour la fabrication de matières plastiques, colorants, textiles…
    La parfumerie ou la distillation du bois, comme extracteur et pour la recherche d’arômes (odeur de pin, de pain grillé, de fraise…).
    L’industrie électronique, comme dégraissant de composants pour lesquels on recherche la plus grande pureté.
    Les laboratoires de chimie en synthèse (recherche).
    Les garages automobiles, où l’essence est encore couramment utilisée comme dégraissant des pièces ou même pour se laver les mains (pratique à proscrire).
    Les utilisateurs et réparateurs de petit matériel agricole à moteur thermique
    Les postes de péage de parkings, d’autoroutes, de station de vente de carburants.

    Deux professions sont particulièrement exposées :

    Les garagistes Ils travaillent souvent dans de petits garages, bas de plafond, mal ventilés. Les occasions d’exposition ont lieu lors du démarrage du moteur (émissions de pots d’échappement), du dégraissage des pièces à l’essence, de l’usage de la soufflette sur les éléments de moteur, du démontage de carburateur, du changement de filtre à essence etc. L’exposition est à la fois respiratoire et cutanée.

    Les citernistes Ils sont exposés lors du remplissage des citernes au dépôt et lors du dépotage de ces mêmes citernes chez le client. L’exposition est respiratoire et cutanée (éclaboussures, souillures des vêtements…).

    NB : le benzène est utilisé dans l’essence sans plomb (en substitut de ce dernier) afin d’augmenter l’indice d’octane, c’est-à-dire la qualité anti-détonante du carburant. La teneur en benzène des carburants est au maximum de 1 % en volume depuis le 1er janvier 2000 (directive 98/70 CE) (le gasoil pour les moteurs diesel n’en contient pas).

    Pour mémoire, le benzène est également présent dans les fumées de cigarettes

    Fin de citation

    Pour l’étude dans l’air parisien http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/prox-vgc-rapport_121205.pdf

    Visiblement certains libellés sur le benzène sont en retrait sur ce qui est observé, s’il s’agissait de pesticides à ces teneurs et avec un cancérigène avéré parmi les plus toxiques, on imagine les termes : scandale, inadmissible…… et plus encore. Corine Lepage a un bréviaire bien rempli pour les pesticides mais épargne les produits pétrolier ou attaque très soft de ce coté, seraient-ils généreux avec son cabinet d’avocats ?
    Le droit de regard des pétroliers sur ces rapports dans l’air parisien est une évidence. Néanmoins la situation s’est améliorée depuis 2000 avec le passage de 5% dans l’essence à 1% et la volonté affichée des pétrolier d’incorporer davantage d’éthanol ou de diester dans les carburants, ce qui évite les produits cancérigènes « relargués » dans l’atmosphère, on ne peut que saluer cette initiative….et il faut bien se déplacer et prendre la voiture pour cela, même si l’essence est un des produit les plus dangereux qui soit sans affichage explicite à l’entrée des stations service.

    1. @Alzine :
      Inciter plus l’usage du vélo et du transport en commun comme aux Pays-Bas ( A Utrecht , un parking en centre-ville coûte 8€ de l’heure.

        1. Vous êtes obligé d’être vulgaire ?

          Vos contributions sont souvent émaillés de termes injurieux .

          Vous avez assurément un bon niveau d’étude mais par contre vous manquez d’éducation.

  6. Suite à la diffusion de l’émission Cash Investigation sur France 2, (le chercheur interviewé qui examinait la réaction du cœur d’un rat soumis aux NO2), répond à Edward Perrin et Elise Lucet et a mis son message en copie au gouvernement, le sénat, l’assemblée nationale.

    « Bonjour,

    je souhaitais réagir sur l’émission diffusée hier soir concernant le massacre du diesel.

    J’ai fait, en tant que chercheur à l’INSERM impliqué dans l’évaluation des impacts cardiorespiratoires des aérosols complexes dont les aérosols issus de la combustion dans les moteurs, ancien membre du comité d’experts scientifiques « milieux »aériens de l’ANSES (2005-2011), et coordinateur et participant à deux programmes de recherche européens (MAAPHRI et ATLANTIS) sur la métrologie la dépollution et la toxicologie des émissions de moteurs à combustion diesel et essence, l’objet depuis novembre 2012 de plusieurs interviews par Edouard Perrin sur le sujet que j’avais acceptées de donner Monsieur Perrin m’ayant expliqué qu’il souhaitait faire un reportage équilibré sur cette question pour l’émission cash investigation d’Elise Lucet. Deux déplacements sur Paris à mes frais , l’enregistrement d’une conférence donnée au CCFA en décembre dernier sur la réalité de la contribution des émissions du parc diesel dans la pollution atmosphérique globale (la pollution particulaire étant dominée même en Ile de France par les émissions du tertiaire et la combustion de biomasse, le trafic automobile n’étant plus la première source de pollution particulaire atmosphérique) (www.ccfa.fr/IMG/pdf/morinparticulesdiesel.pdf), sur la réalité scientifique de la décision rétrospective de l’OMS sur le potentiel cancérogène des émissions de moteurs diesel antérieurs à 1980, sur le rationnel scientifique des évolutions technologiques qui ont eu lieu en lien avec l’évolution de la norme Euro et les gains potentiels en terme de réduction des impacts sanitaires et toxicologiques, j’ai reçu Edouard Perrin au laboratoire pour lui expliquer l’évolution des connaissances scientifiques et techniques sur ce sujet. Au global plusieurs heures d’enregistrements qui se trouvent réduites à du sensationnel sur une expérimentation de coeur isolé perfusé de rat et l’impact toxique du NO2 extraite du contexte où j’expliquais juste après que les constructeurs avaient pris en compte cette problématique et développé des techniques de catalyse sélective pour réduire les oxydes d’azote dont le NO2 d’environ 75% avec l’avènement de la norme Euro6 en septembre 2014.
    J’ai aussi expliqué que avec cette norme Euro6 la convergence des réglementations diesel et essence mettaient le diesel et l’essence sur un pied d’égalité. J’ai aussi expliqué que l’avènement en 2014 du nouveau cycle d’homologation européen allait palier les carences de l’actuel cycle d’homologation en matière de caractérisation de polluants

    Résultat de tout ce travail, la diffusion d’un reportage idéologique exclusivement à charge contre le diesel, exploitant la suspicion sur l’activité des constructeurs automobiles et la réalité des avancées technologiques au prix de la déstabilisation psychologique, l’incompétence des fonctionnaires du ministère, l’absence d’action structurée des agences nationales telles que l’ANSES ou l’ADEME dans ce domaine, l’utilisation à mauvais escient des données d’airparif, car par exemple il ne s’agissait pas des concentrations de NO2 au niveau parisien, mais de la modélisation d’un inventaire d’émission automobiles au niveau parisien ne prenant en compte que les données trafic et pas les autres sources telles que chauffage, tertiaire, biomasse etc…, on fait peur avec un pic de pollution particulaire du mois de mars 2013 qui n’était en rien corrélé au trafic automobile mais correspondait à un import géographique de nitrate d’ammonium, phénomène classique à cette période de l’année! on présente comme un scoop les mesures en habitacle de véhicules alors que nous avons publié dans le cadre d’une étude de l’ANSES les données de concentrations en habitacle automobile depuis 2007. Il y avait eu en son temps des reportages réalisés entre autre sur France2. Laisser croire que le défappage est une pratique massive est une contre vérité patente, en décrire l’existence dans un tel reportage revient à une incitation à la débauche la majeure partie de la population n’étant pas informée antérieurement de cette pratique illicite et marginale, passer sous silence l’intérêt de l’évolution de la norme euro en matière de qualité de l’air, ridiculiser les forces de l’ordre en charge du controle des émissions polluantes automobiles, laisser croire que les controles techniques sont inopérants en matière d’évaluation des émissions polluantes, cette liste n’étant malheureusement pas exhaustive sur les contre vérités assénées dans ce reportage.

    En conclusion, piéger des gens honnêtes dans leur approche de ces questions comme vous l’avez fait pour ce reportage est la démonstration d’une malhonnêteté intellectuelle patente assénée dans les médias en toute impunité sans jamais offrir un droit de réponse aux individus que vous piégez par une habile censure réalisée au montage pour faire de l’audience prospective qui vous permet de vendre à prix d’or vos reportages aux chaines télévisées avides de sensationnel.

    Tout cela est bien pitoyable, et comme d’habitude il n’y aura pas de droit de réponse et la la restauration de l’image et de la réalité des faits scientifiquement démontrés, prouvés et validés par la communauté scientifique n’aura pas lieu.

    Quand comprendrez vous que les conséquences d’un tel reportage « brulot » relevant de la manipulation mentale sont extrêmement nuisibles aux acteurs industriels de la filière automobile dans sa globalité, qui ont réalisé de lourds investissement en recherche et développement en matière de dépollution et de réduction d’émissions de gaz à effets de serre, institutionnels qui suivent ces dossiers de près, au niveau de notre pays , ainsi qu’à l’image donnée de la France en matière de gestion de cette problématique.

    J’ai comme vous pouvez le constater assuré une dissémination importante de cette réaction en espérant qu’elle puisse susciter l’organisation d’un droit de réponse scientifique et objectif sur la situation exacte de cette problématique.
    Je me tiens bien sur à disposition de ceux qui parmi les destinataires souhaiteraient bénéficier de ces informations scientifiquement démontrées qui viennent contredire formellement la plus grande partie du contenu de ce reportage. »

    Jean-Paul Morin.

    1. C’est étonnant que des personnes comme ça , ce fasse avoir.
      Ne serait il pas possible d’avoir le droit de vérifier le montage ?
      Si non , les personnes refusent de faire l’interview !
      C’est vrai aussi , qu’il est facile de trouver de bons clients , plein de gens qui n’y connaissent rien rêvent de voir leur gueule à la TV.
      MAIS :
      Faudrait ce mettre dans la tête :
      La Télévision est là pour faire de l’audience ,pour attirer les annonceurs qui paient les frais de fonctionnement et les salaires (c’est pas avec la redevance qu’il vont faire des miracles ).
      comme disait Lelay de TF1 : « nous fabriquons du temps de cerveau disponible  » , tout le monde lui a crié dessus mais il était honnête , cynique mais honnête . Et bien France TV fait la même chose.
      Il y avait une dizaine ARTE diffusait ARCHIMEDE , un vrai magazine d’info scientifique mais un tournant idéologique a mis fin à cette ilot d’intelligence..
      La TV n’est et ne sera plus une chaîne d’info …

  7. La TV française est morte en terme d’audience, juste bon pour les plus de 70 ans.
    Internet a depuis de nombreuses années pris le relais comme source principale d’information au grand dam de nos journalistes dont le pouvoir est en phase d’extinction.

    Un vrai drame pour eux.

    Ainsi soit -il! ainsi va le monde de l’information!

    Face-book a pris le relais, mais plus largement la diversité des sites donc ceux chinois ou russes qui pemrettent de diversifier et d’assurer la pluralité à une source strictement anglo-saxonne.

    L’avènement d’un monde multipolaire?

    1. « La TV française est morte en terme d’audience, juste bon pour les plus de 70 ans »

      Alzine, ne croyez pas ça. Les plus de 70 ans, outre le fait qu’ils ont l’expérience des médias et ont pu suivre les évolutions dans de nombreux domaines, ont davantage de temps que les dits « actifs » pour s’informer.
      Certes, ils utilisent statistiquement moins le net, mais sauf atteints de cécité, ont l’esprit critique et ne prennent plus, et ce depuis longtemps, tout ce qu’on leur dit pour argent comptant.
      Mon inquiétude irait plutôt du côté des plus jeunes, bien plus vulnérables.

  8. J’ajoute qu’effectivement, cette émission est insupportable, mais les téléspectateurs ne sont pas tous dupes. Il suffit d’aller sur le site de France2, sur le forum réservé à cette… appelons la « investigation » pour s’en convaincre.

  9. Non, il y a un roger et un Rogers… mais je n’ai pas prêté attention aux pseudos avant de poster 🙁

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