Mieux vaut être cycliste

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airparifSelon une étude d’Airparif, on respire mieux à Paris en vélo qu’en voiture. Conclusions surprenantes. Un peu moins si on s’intéresse à Airparif. Cette association loi 1901 a été créée par le Conseil Régional d’Ile de France. Elle travaille avec le Laboratoire d’hygiène de la Ville de Paris (LHVP) et le Laboratoire central de la préfecture de police de Paris. Quelle est donc l’indépendance réelle de cette structure ?
Quoi qu’il en soit, les contribuables parisiens doivent ce réjouir d’apprendre qu’ils financent une association dotée de plusieurs millions d’euros (5 millions en 2006) et dont les conclusions d’une étude sont que les cyclistes respirent mieux que les automobilistes.

11 commentaires sur “Mieux vaut être cycliste

  1. Décidément, on n’arrête pas la connerie malhonnête….
    Mais du moment que çà paye (grassement)…..

  2. Bonjour à tous.

    Les résultats de cette étude ne m’étonne pas du tout. Bien au contraire.
    En effet, la pollution de l’air dans les grandes villes a diminuée d’un facteur 10 000 depuis le début des années 70 (cf le livre de Christian Gérondeau : Ecologie: la grande arnaque).
    Pour 3 raisons :
    1) Le chauffage des particuliers. Dans les années 70 début des 80 le chauffage était majoritairement au charbon, et fioul. Depuis le charbon a disparu, les chaudières fioul sont plus performantes et moins polluantes. Et l’électricité est devenue majoritaire.
    2) Les voitures consomment 4 fois moins. Entre la baisse de la consommation ( de 10-12 l/à 4-5 l) et l’augmentation du poids (du fait des normes de sécurité : airbag, renforts latéraux…).
    3) Les industriels sont aussi passés à l’électricité en majorité.

    Tout ceci fait que l’air des villes est plus propre que l’air des voitures, puisque ce dernier contient des molécules issus des tissus synthétiques, produits de nettoyage, des plastiques et du moteur. Et que ces produits se concentrent dans l’habitacle du fait de la non ventilation par les usagers.

    Quand à l’indépendance d’Airparif je pense qu’il est réel, puisque pour une fois une asscociation est sous le controle direct de l’état et de ses chercheurs.
    Il est clair que ces gens sont plutôt honnête. Ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Ils reconnaissent que l’air est sain et que leur travail est peu se limiter à un suivi régulier (ce qui ne nécessite pas trop de monde ni de crédits…).

    Bien cordialement.

  3. « ….Quand à l’indépendance d’Airparif je pense qu’il est réel, puisque pour une fois une asscociation est sous le controle direct de l’état et de ses chercheurs. »

    >>> Pas tout à fait exact, et çà fait une différence! Les édiles parisiens et d’Ile de France ont intérêt a montrer que leur politique donne des résultats…..

    « ….l’air est sain et que leur travail est peu se limiter à un suivi régulier (ce qui ne nécessite pas trop de monde ni de crédits…). »

    >>> Exact, mais pas en France où toute structure quelle qu’elle soit, une fois créée, devient pérenne et se doit de croître et multiplier, ne serait-ce que pour justifier son existence, son utilité et son financement…..

  4. Un cycliste est par définition assis assez haut. Et il est aussi possible qu’une partie des polluants se trouve plus près du niveau du sol, ce qui expliquerait pourquoi les cyclistes en respirent moins. Il y a de nombreuses années, j’avais d’ailleurs lu que les bébés dans leur poussettes respiraient bien plus de polluants que leurs piétons de parents. Plausible.

    Quid cependant des particules fines qui semblent assez dangereuses pour la santé. Le filtre à charbon actif prévu dans la ventilation de nombreux véhicules ne les arrêtent-ils pas ? Et si oui, cela ne rend-il pas la conduite automobile plus sûre de ce point de vue?

    En bref, la question est : quels types de polluants cette étude a-t-elle étudié. Est-ce que ce sont les mêmes pour les cyclistes et les automobilistes?

  5. – Les filtres à charbon ne sont pas sur toutes les voitures. Je suppose qu’on a pris (ou simulé) une voiture sans filtre, avec la ventilation prenant l’air extérieur (à fond?). Sachant qu’on a le choix, surtout avec la clim, de recycler l’air intérieur! MAis l’air intérieur est il pollué par les matières synthétiques, l’air du lieu de stationnement, l’exhalation des passagers?
    – Dans un reportage TV, on prenait argument de la hauteur des ouies d’aération des voitures / nez des cyclistes.
    – Le cycliste peut il ne rouler que sur les pistes cyclables?
    – Un cycliste fait des efforts, et donc avale un volume d’air supérieur à un automobiliste. Il faudrait donc calculer, en fonction du volume d’air inspiré par unité de temps et du temps de trajet… On obtiendrait une quantité de polluants par trajet. Mais les journalistes se contentent d’aller tendre le micro quand on les siffle!
    – Une association 1901 créée et financée par des élus n’est pas plus indépendante que si elle était fiancée par un lobby quelconque. L’objectivité ne peut être approchée qu’avec une pluralité d’études d’une pluralité de scientifiques.

  6. Il est évident que les contribuables parisiens seraient bien plus heureux d’apprendre que les automobilistes respirent mieux que les cyclistes.

    Décidément, l’ouverture des rédacteurs de ce site n’est plus ce qu’elle était !

  7. @ titi
    Qui s’inquiète du bonheur des contribuables? C’est des électeurs qu’on s’occupe!
    Certes, chacun est contribuable au travers de la TVA, mais on n’associe pas TVA et municipalité…

  8. Si vous êtes intellectuellement honnête, allez visiter le site d’AirParif http://www.airparif.asso.fr/ pour vous informer. Cette association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA) n’a pas été créée par le Conseil régional et fait du très bon boulot. Ces instances ont été prévues (quand elles n’existaient pas auparavant) dans le cadre de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie dite (LAURE) Loi à l’initiative de Corinne Lepage (alors ministre).
    Il existe une AASQA dans toutes les régions de France et c’est ce qui nous permet d’avoir une surveillance de la qualité de l’air pratiquée de la même manière partout avec des données rendues publiques.
    C’est un élément qui a permis d’objectiver l’état de l’air et donc d’agir ensuite pour qu’il ait une meilleure qualité.
    Faut-il s’en plaindre ?

  9. Wikipedia

    « ….la région Ile de France créait un réseau de surveillance de la qualité de l’air sur Paris et sur l’ensemble de la région parisienne nommée Airparif. Conformément à la loi sur l’air de 1996, Airparif est une association loi 1901 à but non lucratif…..

  10. Bonsoir à tous.

    @ JC:
    « C’est un élément qui a permis d’objectiver l’état de l’air et donc d’agir ensuite pour qu’il ait une meilleure qualité. »

    @Zygomar:
    « Pas tout à fait exact, et çà fait une différence! Les édiles parisiens et d’Ile de France ont intérêt a montrer que leur politique donne des résultats….. »

    Vous avez tout les deux la même pensée. Mais qui est fausse. En effet aucune politique, aucune action des associations ou des pouvoirs publics n’est la cause de la dépollution de l’air des grandes villes.
    Comme je l’ai écrit c’est un ensemble d’actions inconscientes des citoyens (remplacement des système de chauffage) et volontaires des industriels (limitation de leurs dépenses, augmentation de leurs bénéfices) qui ont conduit à une baisse de la pollution de l’air.

    Ainsi quand la loi sur l’air est sortie, en 1996:
    Valeur seuil de l’ozone en 1996:
    http://www.droit.org/jo/19960420/ENVX9500182D.html
    Valeurs exprimées en mg/m3
    Valeur seuil de l’ozone en 2002:
    http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/3688/AirInfo03.html
    Valeur seuil exprimées en µg/m3.

    Un facteur 1000 dans les ordres de grandeurs. Il ne s’agit pas d’erreurs. Juste que la norme fixée par la loi en 1996 était déjà bien au dessus des valeurs réelles mesurées dans l’air. La loi a subit plusieurs modifications pour ramener les seuils en dessous des valeurs réelles. Ce petit tours de passe-passe fait croire aux citoyens que l’état, les grandes villes ont agit pour dépolluer l’air. Ainsi ils peuvent vous culpabiliser si vous respecter pas les règles écologiques imposées, et donc mieux vous taxer.

    MAIS ILS NE SONT PAS RESPONSABLES DE CETTE BAISSE DE LA POLLUTION.

    Bien cordialement.

  11. La composition de l’Assemblée générale et du conseil d’administration sont publiés sur le site d’Airparif: http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/RegleInt.pdf
    Par contre: pas le financement!
    La présidence d’Airparif semble être dévolue à des ENArques en fin de carrière après de hautes fonctions: placard ou pré-retraite tranquille?
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/2146.php4
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mongin

    « Ses missions répondent à une exigence réglementaire et se déclinent en 4 fonctions : Surveiller la qualité de l’air, Prévoir les épisodes de pollution, Évaluer l’impact des mesures de réduction des émissions, Informer les autorités et les citoyens… »
    Si on clique sur « Évaluer l’impact des mesures de réduction des émissions » on ne trouve rien qui réponde à cette mission!

    Les fonctionnaires et para-fonctionnaires demandent sans cesse à toujours plus étudier, mesurer, évaluer, mais ne veulent surtout pas être eux-mêmes évalués, ni qu’on évalue l’impact de leur action (ou de leur existence même).

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