M6 diffusait hier soir en deuxième partie de soirée « Enquête exclusive », un reportage consacré aux jusqu’au boutistes de l’écologie. Nous reviendrons dès demain sur ce documentaire passionnant. En attendant, voici un extrait montrant l’entraînement des militants radicaux. Aujourd’hui, les activistes ne cachent plus leurs méthodes de formation. Impressionnant.
Ecolos : vers la radicalisation
2 avril 2009 16 commentaires sur Ecolos : vers la radicalisation
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Moui, oh, un de ces guignols a voulu faire pareil en s’enchainant à une voie de chemin de fer pour empêcher un train de déchets nucléaires de passer…Le problème, c’est qu’il s’est rendu compte trop tard que ce n’est pas le train le maillon faible dans ce cas-là…
quelle différence avec les agriculteurs de la FNSEA, les syndicalistes de la CGT ou n’importe quel autre manifestant organisé. C’est de bonne guerre, il me semble
Le précédent commentaire démontre toute la barbarerie de l’argumentaire selon lequel la force ou le pouvoir prennent le pas sur la raison et même sur la vie humaine. Lorsque les activistes se mettent en danger pour faire cesser une action, j’espère qu’ils savent à quoi ils s’exposent. Mais ce faisant, ils forcent à faire un choix: ou on risque du tuer, ou on ne passe pas.
Un choix qui détermine plus ou moins le niveau de civilisation de la personne qui préfère risquer une vie plutôt que quelques heures ou quelques revenus. Les brittaniques aussi disaient que Gandhi était un maillon faible.
@Victor
C’est sur que le train… ils se pose tout un tas de questions métaphysiques sur le niveau de civilisation qui l’a construit…
A force de vouloir argumenter, on fini par raconter des conneries….
Je propose à tous les quelques lecteurs censés qui resistent sur ce site, de le quitter définitivement et de ne plus y revenir.
Les soi-disant articles d’information et leurs commmentaires associés sont de plus en plus malsains et nauséabonds.
Pour notre bien, courage, fuyons !!
[NDLR : Alors pourquoi revenir en changeant régulièrement de pseudo ? Rappelons que vous avez déjà usurpé un pseudo d’un fidèle lecteur de notre site.]
@ Laurent: Je tenais pour acquis que les activistes du « coup d’éclat » du train avaient préalablement pensé à avertir le chauffeur du train et tous les responsables, voire les médias et ceux-ci s’occupant d’appeler la police, placardé le chemin d’affiches géantes, ect, et qu’ils n’avaient pas envoyer quelqu’un seul dans la nuit et habillé de noir s’enchaîner aux rails dans le plus grand secret.
Mais si je me trompe sur ce coup-là, je dirais que la vraie connerie, c’est plutôt le fait d’avoir pris pour une «action directe» militante le simple et sinistre suicide d’un désespéré.
Enquête exclusive n’est que de la télé poubelle qui stigmatise et caricature certains comportement pour l’audience. Dans le cas de cette dernière émission et idem avec le sujet sur les deux roues dernièrement : du sensationnel très orienté, un seul son de cloche, pour faire peur à la ménagère. Ce n’est pas un documentaire qui se contenterait par définition d’observer son sujet pour le retranscrire fidèlement. Du TF1 sauce M6.
Relayer leur « travail » (et je mets des guillemets) en le qualifiant de « passionnant » simplement parce qu’il tape sur vos cibles favorites (à tort ou à raison là n’est pas mon propos et chacun ses choix là dessus) n’est pas en votre faveur et ne vous place guère à un niveau de « journalisme » plus respectable.
idem avec votre « article » sur NKM qui se trompe dans l’adresse du site Internet (boouuuh le scoop de dingue) et dernièrement les 3 ou 4 charlatans du salon écolo dont je n’ai plus le nom en tête.
Trop facile.
Top rapide.
Pas d’investigation ni réflexion de qualité.
Ce n’est pas journalisme c’est de la « bloggerie » (style que l’on peut tout à fait aimer, chacun son truc)
J’aime bien les guillemets…
@Victor
« Je tenais pour acquis que les activistes du “coup d’éclat” du train avaient préalablement pensé à avertir le chauffeur du train et tous les responsables »
Si c’était le cas, tu pense sérieusement que le conducteur de train aurait pris sur lui de tuer un militant… ou qu’un pandore l’aurait obligé à le faire en lui collant un flingue sur la tempe????
Tu pense sérieusement que les autorités d’un pays démocratiques (hors complot illégal) préméditeraient un meurtre en toute connaissance de cause????
Quand les activistes prennent des risques, il arrive parfois que l’accident arrive (ou qu’au cour d’une baston, dans le feu de l’action, un coup malheureux parte… ce qui est aussi assimilable à un accident)
…Après il est aussi humain de chercher des responsables (l’esprit humain refuse par principe la réalité des accidents et de toute chose qu’on ne peut pas contrôler… cela fait trop peur…)…
De plus, pour beaucoup d’activistes, l’idéologie sous-jacente n’est pas le moteur premier de leurs actions. C’est le cas au début, puis petit à petit cela devient plus une justification, et le vrai moteur devient la recherche de la monté d’adrénaline, ce qui amène des comportements de plus en plus risqués… et donc augmente les probabilités d’accident.
@ Laurent: Je pense que l’esprit humain est parfaitement capable d’accepter le principe des accidents, et je crois d’ailleurs que c’est le seul qui puisse le faire; je ne me fais pas trop de tracas à son sujet pour l’instant.
Pour revenir au sujet, je sais qu’en Chine, au Mexique et au Nigeria, par exemple, les activistes peuvent disparaître sans laisser de traces, tout comme dans bien des pays d’Amérique latine, pour les autochtones s’opposant aux projets industriels sur leurs terres. Pour ce qui est des pays plus riches, on peut penser au cas de cet activiste américain, David Chain, tué par un bûcheron lors d’une action pour sauver les redwoods, en 1998, ou bien au cas du Rainbow Warrior pour les services secrets français. Dans ces deux cas, il y a une part de négligence avérée, qui vient gruger la part de l’accident. Quelle est la part de chacun? C’est là une question de faits difficile à répondre, mais la négligence peut parfois être criminelle eu égards à ses conséquences et aux précautions qu’on peut attendre des responsables.
D’ailleurs je suis allé lire sur le cas du train, et c’est en effet un accident qui contient une part de négligence (chez les deux parties, pour moi c’est évident). Les principes de sécurité de base n’avaient tout simplement pas été respectés, même si la probabilité qu’il y ait des actions sur la voie étaient élevée. Je n’avance pas que ces négligences soient des « meurtres déguisés », et de toute façon, les martyrs aident leur cause la plupart du temps.
Je répondais simplement au premier message de ce billet, que j’ai interprété comme étant une sorte de « bon débarras! » et une manière de clore le débat. On peut certainement s’opposer aux méthodes des activistes et aux causes qu’ils défendent, mais non pas considérer leur mort comme étant un argument pour les discréditer. Le « maillon faible » n’est pas nécessairement celui qui a tort, ou bien alors, retournons régler nos litiges par des duels à mort entre champions.
Voilà pourquoi j’avais parlé de barbarie, mais mon interprétation du message n’était peut-être pas juste.
@Victor
« Je pense que l’esprit humain est parfaitement capable d’accepter le principe des accidents »
=> qu’il en soit capable, en rationalisant, bien sur… mais cela ne va pas de soit et demande de se servir de ses neurones et de refuser la facilité des explications rassurantes avec coupables désignés.
C’est pour cela que les religions existent, pour designer des coupables à nos malheurs…. c’est aussi pour cela que l’écologisme (l’idéologie) fait un tabac… 😉
« Dans ces deux cas, il y a une part de négligence avérée, qui vient gruger la part de l’accident »
=> qu’un accident arrive par suite d’une négligence ou pas, cela reste un accident, et pas un meurtre prémédité.
Après, si le coupable de négligence a enfreint des règles, c’est à la justice d’en décider.
« On peut certainement s’opposer aux méthodes des activistes et aux causes qu’ils défendent »
=> Il est inutile et stupide de s’opposer aux « méthodes » des activistes… la encore, cela regarde la police et la justice (à partir du moment ou ils enfreignent des lois).
Par contre, il est assez déplaisant de voir défendre des activistes devant la justice au nom d’un principe de désobéissance civile totalement anti-démocratique. Cela montre que les activiste en question n’assument pas leurs actions, et par la même la « cause » qu’il prétendent défendre (et qui n’est souvent qu’un prétexte à l’action).
Il y a bien sur des activistes sincères qui acceptent et assument les conséquences de leurs actions (ce que je trouve respectable, même si je ne partage pas leurs idéaux)… mais ils ne constituent pas la majorité des cas.
Vous avez l’air de connaître beaucoup d’activistes que moi, mais je m’autorise quand même à émettre mon avis. Je ne suis pas sûr que votre vision qui en fait des sortes de criminels/sportifs-extrêmes dont la cause est accessoire soit la bonne approche.
Et si c’était plutôt des militants, des gens politisés qui croient à leur cause au point de s’impliquer physiquement (et/ou juridiquement) sur le modèle de l’engagement militaire et dont l’activisme représente un moyen plutôt qu’une fin en soi? Eh bien alors, on pourrait certainement discuter de ces fameuses causes et aussi de ces moyens.
Par rapport à la démocratie, je crois que nous avons des divergences à propos du concept. Suivant Périclès et Lincoln, la démocratie c’est «par le peuple, pour le peuple», c’est un concept qui s’oppose à la monarchie, la ploutocratie et l’oligarchie. À moins que les activistes cherchent à prendre un gouvernement par la force, ou qu’ils représentent une caste à part non issue du peuple, comme le seraient les milliardaires ou les aristocrates, je ne crois pas que la démocratie soit menacée par leur actions. Au contraire, la démocratie elle-même a avancée et s’est imposée à coups de désobéissances civiles, de révolutions, de confrontation d’idées, etc.
Sur l’aspect juridique, il a toujours existé une sorte de « défense de nécessité », peu importe le type de gouvernement (démocratique ou autre), qui permet par exemple d’enfreindre une loi par légitime défense. Le concept peut être plus ou moins élastique, mais on peut supposer que d’empêcher physiquement quelque chose de se produire, pour permettre un débat public et législatif libre de toute politique du fait accompli au sujet de sa permission, ça puisse entrer dans ce concept. Et d’autres trucs aussi dans le même esprit.
C’est une défense juridique parfaitement légitime, et quiconque a le droit de l’essayer. C’est au législatif de trancher, mais tenter une telle défense n’est pas une preuve qu’on n’assume pas nos actes.
@Victor
Oui je connais des activistes, il y en a dans ma famille et parmi les amis proches de ma famille. L’un d’entre eux est mort en pleine action (crise cardiaque sur un zodiac de Greenpeace).
J’ai moi-même eu des contacts très proches avec les « comités de défense de la révolution » au Burkina Faso du temps du régime Sankariste.
Ta vision de l’activisme est très idéalisée (ce qui est normal quand on est « sympathisant »… ce que tu me semble être).
La démocratie, sous sa forme moderne, est régie par une constitution. Cette constitution peut être modifiée suivant des règles précises.
La démocratie n’avance pas à coup de désobéissances civiles et de révolutions. L’histoire récente des démocraties modernes montre que c’est exactement le contraire qui se passe (dans une démocratie établie, ce genre de comportement amène nécessairement un recul de la démocratie, à la fois par le non-respect des lois et de la justice, et par la réaction qu’ils engendrent nécessairement)
Il ne faut pas confondre désobéissance civile et révolution contre un régime dictatorial et contre une démocratie… dans les deux cas, le but est la déstabilisation, mais quand c’est la démocratie qui est déstabilisée, c’est quoi en général qui la remplace???
Un groupe minoritaire qui cherche à faire imposer au plus grand nombre des contraintes par des voies non légales est évidement anti-démocrate.
Pour continuer sur l’aspect juridique, la « défense de nécessité » n’est justifiable que si l’on peut montrer qu’il y a nécessité… à savoir qu’il n’existe aucun moyen de faire avancer ses idées et convaincre par les voies légales, donc que de fait la démocratie n’existe pas. Cette attitude est donc clairement un déni de démocratie.
On ne peut pas non plus la justifier par une position idéologique (ce que cherchent à faire les écologistes). Dans une démocratie, des règles et lois issues de positions morales, donc d’une idéologie ne peuvent être mises en œuvre que si la morale en question est acceptée par le plus grand nombre (et donc que l’idéologie fasse son chemin au travers des voies électorales)… autrement on se retrouve dans un déni de justice, ce qui est une attaque encore plus violente contre la démocratie (dont pour moi la justice « égale pour tous » est le principe le plus fondamental, même s’il n’est jamais atteint, et de loin).
Cette émission est une honte. Bien sur rien de bien nouveau sur l’aspect si peu moral de « nos » journalistes et médias; mais quand même terminer sur « écolos terroristes »! un amalgame de cette sorte fait que vraiment on peut se dire : Pauvre France! Je pense notamment à tous ces grands écrivains qui ont été le génie de France, ma terre! ils doivent se retourner dans leur tombe devant tant de bassesse et dans le fond d’absence de coeur et d’intelligence! Sans ces ingrédients il y a de quoi s’inquiéter.. Mon cher Jules Renard.. et tous les autres. de villardière à côté e vous c’est cacahuète! peanuts quand on pense que ce quidam a une tribune! o tempora! o mores!
Et un p’tit marc qui fait l’autruche…
Essaie de te documenter sur les « Sea Sherperd »…. Ecolo et terroriste, cela existe, et depuis longtemps.
Bien sur ce n’est qu’une frange très minoritaire (y compris chez les activistes). Mais faire semblant qu’elle n’existe pas, c’est, comme dans toute religion qui se respecte, refuser de voir le fanatisme comme un sous-produit inévitable de l’endoctrinement…
le premier commentaire est intolérable
un jeune est mort , ce n’était pas un guignol mais un citoyen qui croyait en ce qu’il faisait.
on ne peut pas en rire, quelque soit ce que l’on pense.
j’étais à l’enterrement de ce jeune, cela ne me faisait pas rire.
à la différence que Sea Shepherd s’attaque à de vrais pirates à savoir des marins qui violent les lois et conventions établies sur faune marine.