Marianne revient cette semaine sur les bobos qui s’installent à la campagne. Mordus de bio et remplis de politiquement corrects, ils semblent avoir du mal à s’adapter au style de vie rurale.
« Souvent préoccupés par l’environnement et l’agriculture bio, ils jugent les paysans à l’aune de leurs convictions. Peu d’exploitations trouvent grâce à leurs yeux. Le bio reste marginal car moins rentable qu’une production intensive. Et, « pour un exploitant agricole, c’est une donnée essentielle : on parle de sa source de revenu et pas d’une posture morale ! » s’exclame François Molin. Alors quand certains néoruraux appellent la chambre d’agriculture pour dénoncer les agissements peu écolos de leur voisin, ou n’héiste pas à « faire la leçon » aux producteurs, pour reprendre une expression employée par François Molin, ça passe très mal. « Pour quelqu’un dont la famille travaille une terre depuis trois générations, il n’est pas agréable de s’entendre dire qu’il ne devrait pas faire comme ci ni comme ça par un intello de la ville ! » indique-t-il. »
Voilà qui a le mérite de remettre les pendules à l’heure en invitant les bien pensants à rester humbles et à ne pas cracher en permanence sur le monde agricole et à l’accuser de tous les maux. Merci Marianne.
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