All Nippon Aiways (ANA) a osé. La compagnie aérienne japonaise invite ses passagers à se rendre aux toilettes… avant l’embarquement. C’est une des mesures de l’ambitieux programme « e-flight » de promotion du « voyage écologique au sol et dans les airs » testé sur 42 vols pendant un mois. Objectif : réduire par tous les moyens la consommation de carburant des avions et produire moins de CO2. En réduisant le poids des avions… donc des passagers. A quand la surtaxe pour obésité ? A quand les invitations à voyager nu ou épilé (donc plus léger) ?
Si on considère qu’une vessie contient en moyenne 500 ml de liquide, qu’elle est en général à moitié pleine, soit 250 ml, le pipi avant décollage de 150 passagers permettrait d’économiser… 37,5 kilos ! Beaucoup de bruit pour pas grand chose et un pas de plus vers l’infantilisation des adultes (« mangez au moins 5 fruits et légumes par jour », « je monte, je valibus », etc). Sans parler de l’aspect culpabilisateur : imaginez les regards accusateurs lancés sur celui qui a le malheur de se rendre aux toilettes dans l’avion juste après le décollage, l’infâme pollueur !
Il n’empêche que si le bilan réalisé est satisfaisant (en gros si les futurs passagers obtempèrent et se soulagent avant d’embarquer, et si les économies en carburant sont réelles), All Nippon Airways rendra définitive cette recommandation et l’étendra à tous ses vols.
Responsable de 2% des émissions de dioxyde de carbone mondiales d’origine humaine, le transport aérien sera en première ligne au sommet de Copenhague en décembre. Selon l’Association internationale du transport aérien, un consensus a été trouvé pour réduire les émissions totales de moitié d’ici 2050, comparé à 2005. L’enjeu : échapper à un impôt mondial sur les passagers voulu par les lobbies écolos.
Z’en faites pas pour les compagnies aériennes, tant qu’il y aura des passagers, elles se chargent du reste; et renouvelable, s’il vous plait.
Dans les médias anglo-saxons, toute l’information est disponible et la machine bien …huilée.
Lire
http://www.flightglobal.com/articles/2009/10/12/333136/biofuel-certification-process-nears-starting-point.html
mais aussi
Noter l’utilisation du mot biocarburants.
http://www.romandie.com/ats/news/091010174358.99zm6mkk.asp
L’IATA demande des incitations fiscales rapides pour les biocarburants
MONTRÉAL – Les professionnels du transport aérien ont pressé samedi les gouvernements de la planète de mettre en place rapidement « un cadre juridique et fiscal » encourageant le développement des biocarburants, disant vouloir « s’attaquer efficacement aux changements climatiques ».
L’industrie du transport aérien souhaite améliorer l’efficacité du carburant des avions de 1,5% par année d’ici 2020 et réduire de moitié les émissions de C02 d’ici 2050 par rapport à 2005.
Or, de tels objectifs ne peuvent être atteints sans davantage d’efforts de la part des gouvernements, a déclaré Giovanni Bisignani, président de l’Association internationale du transport aérien (IATA) à l’issue d’une réunion avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), organisation onusienne basée à Montréal.
Remarquant que les Etats membres de l’OACI s’étaient engagés à améliorer l’efficacité énergétique des appareils de 2% en moyenne par an d’ici 2020, M. Bisignani a appelé les gouvernements à « rendre leurs objectifs réalisables en investissant dans les infrastructures ».
« Nous pouvons exploiter les aéronefs de façon efficace, mais les gouvernements doivent apporter des améliorations à la gestion du trafic aérien », a-t-il noté par ailleurs.
« Ils doivent aussi accélérer la mise en place d’un cadre juridique et fiscal favorable au développement de biocarburants viables », a-t-il poursuivi, soulignant que son industrie « vise une réduction nette des émissions de carbone ».
L’industrie du transport aérien est responsable de 2% des émissions de dioxyde de carbone mondiales d’origine humaine et à hauteur de 3% des émissions responsables du changement climatique, selon l’organisation.
« Le secteur de l’aviation se présentera à Copenhague avec une forte vision de son avenir en tant que modèle à suivre pour les autres industries », a conclu le président de l’IATA.
Le sommet dans la capitale danoise, du 7 au 18 décembre, vise à conclure un accord devant entrer en vigueur à l’expiration de la première phase du Protocole de Kyoto en janvier 2013, pour enrayer de façon contraignante une explosion des émissions carboniques.
(©AFP / 10 octobre 2009 19h43)
Pour être un parfait petit écologiste, il vaudrait encore mieux conseiller aux passagers de faire pipi sous la douche qu’ils prennent avant de partir en voyage !!! (Voir l’article sur la vidéo brésilienne;)
Plus les émissions carboniques exploseront, plus vite elles cesseront, faute de combustible. Arrêtons toutes ces conneries.
@ Laurent Berthod:
Pour être un parfait petit écologiste bien embrigadé, il faut:
1) Une corde, en chanvre vrai.
2) Un arbre avec une branche solide.
3) Passer la corde sur la branche, puis autour du cou de l’écologiste.
4) L’écologiste se lance dans le vide….
Et vive la décroissance… Des écologistes seulement.
MDR
« Et vive la décroissance…Des écologistes seulement »
Et surtout de leur pollution, je ne pense pas tellement à leur empreinte écologique (carbone, eau, merde, pisse, suremballages, sacs plastiques, j’en passe et des meilleurs), mais surtout à leur pollution idéologique. Vive l’humanité, à bas Malthus ! Mais vous avez raison, les écologistes doivent commencer par appliquer leurs principes malthusiens à eux-mêmes. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Après quoi l’humanité ne pourra être que moins malheureuse.
Question à Daniel.
Pour le Chanvre de la corde, Ne serait ce pas mieux s’il s’agissait d’une corde en chanvre bio?
Jusqu’à présent les écolos jouaient au pendu avec les autres, dont ce malheureux agriculteur du limousin, au demeurant exemplaire au quotidien vis à vis de l’environnement, mais poussé au suicide par les faucheurs.
Que l’on nous reparle pas du harcelèment chez France télécom! Bové peut faire la leçon à Lombard en matière de harcèlement! ….et de résultats.
Ils n’ont pas besoin de se suicider les agri avec tous les bons produits qu’ils manipulent…
A ce propos, le pourvoi en cassation de Monsanto a été rejeté le 6 octobre 2009 par la Cour de cassation; jugement de la cour d’appel de Lyon confirmé y compris l’amende de 15000€ à la clé pour publicité mensongère pour le désherbant Roundup présenté par Monsanto faussement comme un produit biodégradable et qui laisse plus que des traces dans le sol.
Mais ne pleurer pas Le bon Roundup amerloc reste le désherbant le plus vendu au monde… Il y en aura encore pour vous suicider à petit feu !
@Vicédor Nicolas
Ils sont amusants les petits écolos-bobo qui croient toujours que bouffer Bio c’est meilleur pour la santé et surtout que c’est sans pesticide. Ils oublient simplement que le pesticide le plus couramment utilisé en agriculture Bio, est plus dangereux que bon nombre de produits phytopharmaceutiques de synthèse.
http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article329&decoupe_recherche=quiz
Quand aux traces qu’il laisse dans le sol elles sont surement plus indélébiles que celles du Roundup.
Ils sont d’ailleurs aussi malhonnêtes que soit disant Monsanto, en cerifiant que leurs récoltes sont sans produit chimique, car le produit qu’ils utilisent n’est pas d’origine naturel puisqu’il est obtenu par une réaction CHIMIQUE de l’acide sulfurique sur du cuivre que l’on neutralise ensuite par une autre réaction CHIMIQUE avec de la chaux. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sulfate_de_cuivre
Quand je pense que c’est Greenpisse qui défend ce produit CHIMIQUE DANGEREUX
en Allemagne.
http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article576
@ Vicédor Nicolas:
Aucun synthétique produit au monde n’est totalement biodégradable.
Pas plus le produit détergent « maison verte » que le Roundup. Même le « bon » savon de marseille souvent préconisé sur les forum écolo est un polluant notoire.
Monsanto a été condamné pour avoir respecté la législation française, à savoir indiqué le pourcentage de biodégradabilité de son produit. Ce que ne font rarement les produits dit « bio ».
Vous croyez que les shampoings bio « Ushuaia » du Pope de l’écologie tartuffe sont biodégradable??? Et bien non, ils ne le sont pas!!!!
@Vicédor Nicolas
Mais ne pleurer pas Le bon Roundup amerloc reste le désherbant le plus vendu au monde…
Vous venez , en employant le terme péjoratif « d’amerloc » , de mettre au jour la véritable raison de votre opposition au Roundup de Monsanto (lequel, je vous le signale, n’est plus et de loin le seul fabricant de glyphosate, matière active du Roundup). L’écologie là-dedans a bon dos….
Monsanto a été condamné pour avoir respecté la législation française, à savoir indiqué le pourcentage de biodégradabilité de son produit.
Et également utilisé un test de mesure de la biodégradabilité, exigé par la législation européenne mais qui, de l’avis répandu de nombre de spécialistes dans ce domaine, n’est pas effectivement applicable à la nature du glyphosate. D’autres tests plus pertinents, plus représentatifs du comportement réel du glyphosate dans l’environnement -eaux et sols- existent mais ne sont pas « réglementaires ». Ces derniers montrent que le glyphosate/Roundup est effectivement biodégradable dans des proportions acceptables.
Il faut savoir de quoi l’on parle avant de lancer des accusations.
Ils oublient simplement que le pesticide le plus couramment utilisé en agriculture Bio, est plus dangereux que bon nombre de produits phytopharmaceutiques de synthèse.
A côté des sels de cuivre, il y a également un produit tout à fait naturel, puisque extrait de racines de plantes tropicales, la roténone,dont les effets neurotoxiques chez l’homme sont avérés et autorisée jusqu’à encore récemment en Ag bio (je soupçonne fort que les stocks existant continueront à se retrouver dans certaines parcelles bio pendant un moment….parce si vous retirez la roténone du catalogue, il ne reste plus grand chose comme insecticides efficaces. Le purin d’ortie peut être…..).
A ce sujet, on n’a pas entendu beaucoup parler du destin des vendanges bio de l’automne dernier qui avait vu la pression du mildiou déborder très largement les capacités fongicides des sels de cuivre au point que les vignerons bio avaient dû se précipiter au ministère de l’agriculture pour demander des exonérations afin de pouvoir utiliser des fongicides de synthèse à défaut de risuquer la perte complète de la récolte. Qu’est donc devenu le vin « bio » issu de ces raisins traités?? Et les exploitations « bio » qui ne l’étaient plus pour trois ans suite à cette utilisation de produits de synthèse en application de la charte, que sont-elles devenues? Toujours « bio » envers et contre tout? Discrètement?