En une semaine, des militants écologistes sont intervenus ici et là pour empêcher le débat démocratique ou pour terroriser (le terme n’est pas trop fort). Hier, c’était Greenpeace dont l’intrusion dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale est une entrave à la démocratie. Le règlement de l’Assemblée est très clair : aucune manifestation bruyante n’est autorisée pendant les échanges des députés dans l’enceinte du Palais Bourbon. Les citoyens présents dans les tribunes le savent et respectent dans leur écrasante majorité cette consigne. Sauf Greenpeace qui se déclare ainsi au dessus des lois. Car on ne transige pas avec l’urgence climatique explique l’ONG. Ha bon ?! Tu n’es pas d’accord : je te bâillonne !
Mardi dernier, une centaine d’opposants aux nanotechnologies ont empêché un débat public à Grenoble, a constaté une journaliste de l’AFP. Les militants se sont mis à taper du pied, ont scandé des slogans comme « No, no, nano, le débat, on s’en fout, on veut plus de nanos du tout » et ont appelé à la fermeture de Minatec, principal centre européen de recherche en nanotechnologies, situé à Grenoble.
« Vous avez un comportement totalitaire qui consiste à empêcher les gens de parler », a regretté à la tribune un des organisateurs, M. Bergougnoux, avant d’annoncer la suspension de ce qui devait être le huitième débat organisé en France sur ce sujet.
Depuis le lancement du débat public sur les nanotechnologies, ces opposants, dont de nombreux Grenoblois, avaient déjà perturbé les débats à Toulouse et Clermont-Ferrand. On y retrouve la mouvance anarchiste ou de l’opposition aux OGM et au nucléaire.
Le commentaire des écologistes est éclairant : « participer, c’est accepter ». Voilà qui est intéressant.
Le 25 novembre dernier, dans un autre registre, les employés de l’usine Monsanto, située à Bron, près de Lyon, sont restés confinés plusieurs heures dans leurs bureaux. Une mesure de précaution ordonnée après la découverte au courrier d’une enveloppe anonyme contenant un gant rempli d’une poudre suspecte. « La procédure NRBC a aussitôt été déclenchée par les pompiers et un périmètre de sécurité établi par la police », a-t-on appris auprès de la préfecture du Rhône, confirmant l’information d’une internaute de TF1 News. Deux employés ont été dirigés
vers un hôpital pour des examens complémentaires et plusieurs policiers ont été surveillés par mesure de précaution. Il s’est avéré qu’il s’agissait en fait de maïs écrasé. Une mauvaise blague.
Ces quelques faits divers piochés ici ou là montrent une crispation écologiste. C’est le refus du débat. Vous doutiez encore du terrorisme intellectuel vert ?
dans la mesure où ces ONG beneficient de la clemence des tribunaux et de la bienveillance des medias, elles auraient tord de se gener !