Les propriétés « anti-cancer » selon le professeur Belpomme

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« S’il n’y a effectivement pas de preuve scientifique démontrant que manger « bio » protège contre ces affections ou maladies [cancers], il n’y a, non plus, aucun argument pour affirmer le contraire, à savoir que manger « bio » ne protège pas. » Telle est la curieuse « preuve » des bienfaits de la nourriture bio que propose le professeur Dominique Belpomme dans une tribune publiée dans Le Monde du 8 juin 2010.

Le président de l’Artac poursuit : « C’est pour répondre à cette question que les chercheurs de l’Artac se sont investis depuis plusieurs années dans des recherches longues et coûteuses visant à démontrer les propriétés « anti-cancer » du « bio ». » En effet, voilà bien un chantier qui mérite d’être ouvert, puisque cela fait plus de 40 ans que les adeptes du bio prétendent – sans preuve – que leurs produits seraient meilleurs pour la santé. On comprend donc tout l’intérêt d’une telle démarche. Sauf que l’association de Dominique Belpomme ne s’est jamais investie dans cette recherche ! Pour le savoir, il suffit de lire son dernier « Bulletin d’information ». Le professeur Belpomme écrit : « Dans ce nouveau bulletin nous expliquons au plan scientifique ce qu’est la bio, pourquoi elle est en plein essor, et l’intérêt qu’elle a en restauration collective. C’est dans le domaine des recherches visant à démontrer les propriétés « anti-cancer » du bio que l’ARTAC compte s’investir, mais à condition que tous ceux qui ont intérêt à ce que la bio se développe fassent l’effort de contribuer au financement de ses recherches. »

En clair, le professeur Belpomme consent à démontrer que la bio a des propriétés anti-cancer…. à la condition où les promoteurs de la bio aboulent le fric ! En clair, la tribune du Professeur dans Le Monde n’était rien d’autre qu’une offre de service !

Sources

3 commentaires sur “Les propriétés « anti-cancer » selon le professeur Belpomme

  1. Moi, je serais producteur bio et j’en gagnerais bien ma vie (ça fait beaucoup de conditions impossibles à remplir), je financerais volontiers Belpomme : on ne sait pas ce qu’il va chercher ni comment, mais on connaît déjà ses conclusions même avant de débourser 2 cents.
    Qui ne paierai pas pour de la recherche belpommienne où on est d’emblée sûr d’avoir trouvé la solution ?

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