Le Monde : overdose de bio

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Pour ce week-end, n’oubliez surtout pas de lire Le Monde magazine. Vous y trouverez un article sur « manger bio, manger local ». ça changera de la semaine dernière où la rédaction a parlé… des bios et des semaines précédentes où il a encore été question… des bios.

A moins que l’envoyé spécial du magazine en Californie Olivier GUEZ n’ait entrepris, avec certes beaucoup de subtilités, une oeuvre de démolition de la mouvance bio. Car au fond ce journaliste soulève les vrais problèmes du bio. La semaine dernière, il notait le « silence » des adeptes du woofing lorsque ceux-ci tentaient de répondre à la question : vos pratiques agricoles peuvent-elles nourrir l’humanité ?  Cette semaine, le reporter nous apprend qu’après avoir déjeuné dans un restaurant bio de San francisco, il trouve l’addition plutôt salée : « 85 dollars (67 euros) pour deux sans avoir bu une goutte de vin naturel » (notons au passage ce concept de vin « naturel »).  « La révolution bio n’est pas à la portée de toutes les bourses. Comment en faire profiter les plus modestes, celles des noirs et des Latinos notamment, les populations les plus touchées par l’obésité ».

Notons pour conclure une confusion habituelle.  Manger des frites bio fait moins grossir que des frites conventionnels. Puisqu’on vous le dit !

10 commentaires sur “Le Monde : overdose de bio

  1. l agriculture etc.. de demain , ça commence enfin a changer ! , les usa précurseurs ?

    Que faire des friches industrielles laissées en désuétude ? Aux États-Unis, plusieurs usines abandonnées sont reconverties en ferme d’agriculture urbaine. Objectif : produire des aliments sains à proximité des villes et de manière quasi auto-suffisante, tout en créant des emplois. Reportage à Milwaukee dans une ferme en aquaculture.

    article
    http://www.bastamag.net/article1134.html

    video
    http://www.youtube.com/watch?v=9qZPwBPAqks&feature=related

  2. « L’eau des perches doit en effet être chauffée à hauteur de 20° C et celle des tilapias à 30° C. »

    >> Maintenir ce niveau de température à longueur d’année dans le Michigan dont les hivers sont le plus souvent sévères et longs, bonjour. Dommage que l’article n’indique pas la consommation ni l’origine de l’énergie employée…

    Idem pour le genre de nourriture fournie aux perches en question…

  3. quel rabat-joie celui là ! , ce sont les débuts , c est marqué ds l article ils travaillent dessus « Pour le moment, des ampoules incandescentes jouent le rôle de radiateur. « Nous travaillons sur l’efficacité énergétique du bâtiment mais nous ne sommes pas encore auto-suffisants. Nous comptons investir dans le solaire et l’éolien pour notre besoin en électricité. » L’énergie générée par le compost pourrait aussi contribuer au chauffage du bâtiment.

    Idem pour le genre de nourriture fournie aux perches en question… avec les vers du compost peut être ? c est un circuit fermé.

  4. ce qui est amusant avec les adorateurs d agrotoxique c est qu ils ne lisent pas les articles en entier ..

  5. Je cite :

    « L’énergie générée par le compost pourrait aussi contribuer au chauffage du bâtiment. »

    J’ai un exemple à donner : une commune a eu l’idée de créer une usine de méthanisation pour transformer à la fois les boues produites par la station d’épuration de la commune et le lactoserum produits par les quelques 4 fromageries existantes sur le territoire ou à proximité de la commune.

    Le but était de fournir suffisament de biogaz pour chauffer tous les bâtiments publics de la commune (mairie, école)

    Résultat : coût du projet 1 M€, une production de biogaz tout juste suffisante pour chauffer le bâtiment de l’usine de méthanisation elle-même.

    Fectiv’ment, l’installation est auto-suffisante…Mais quelques convecteurs électriques auraient sûrement coûté beaucoup moins cher

  6. @ Marie

    « quel rabat-joie celui là ! , ce sont les débuts , c est marqué ds l article ils travaillent dessus…. »

    « ce qui est amusant avec les adorateurs d agrotoxique c est qu ils ne lisent pas les articles en entier .. »

    >>> J’ai lu l’article en entier! Ma question était claire: ayant lu l’article justement, je savais qu’il s’agissait d’électricité et je demandais quelle en était l’origine (nucléaire? hydraulique? thermique? éolienne? solaire?)

    Je dema

  7. @ Marie

    « quel rabat-joie celui là ! , ce sont les débuts , c est marqué ds l article ils travaillent dessus…. »

    « ce qui est amusant avec les adorateurs d agrotoxique c est qu ils ne lisent pas les articles en entier .. »

    >>> J’ai lu l’article en entier! Ma question était claire: ayant lu l’article justement, je savais qu’il s’agissait d’électricité et je demandais quelle en était l’origine (nucléaire? hydraulique? thermique? éolienne? solaire?). Apparemment les initiateurs de ce « projet » ne sont pas très bien fixés. Il me paraissent être de joyeux fantaisistes.

    Je demandais également quelle était le genre de nourriture donnée aux poissons.

    Vous aussi paraissez être un peu « rêveuse »… Vous « supputez » qu’ils pourraient nourrir leur perche avec des « vers du compost » car il semble que les « chercheurs » américains n’aient pas encore décidé ou bien ont-ils « oublié » de mentionner ce « détail ». Parce que çà bouffe les poissons d’élevage! Et pas n’importe quoi!!

    PS. Pour votre gouverne et de façon à vous éviter de distribuer, sans savoir, des épithètes malsonnantes tout à fait gratuites, je ne suis pas un « adorateur d’ agrotoxique » (un néologisme qu’il serait bon que vous définissiez…) car n’étant membre d’aucune sorte de secte, je ne suis « adorateur » de rien du tout.

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